**FLASHBACK DE LAURIE** ( POV DE LAURIE)
Cela fait maintenant une semaine que Nike est en voyage et cette maison semble bien vide sans lui. Je viens enfin de terminer de déballer nos affaires ; s'installer dans cette maison n'a pas été de tout repos.
J'entends mon téléphone sonner et la photo de Sam apparaît sur l'écran.
«Salut toi.»
« Salut, répondit-elle, toute excitée, car oui, nous devions passer la semaine prochaine ensemble, ayant récemment terminé notre université. j'avais déjà eu du boulot , je commence d'ailleurs dans deux jours .»
Elle vient me rendre visite pour que nous célébrions cela ensemble.
« J'ai terminé avec mon appartement, où es-tu ?»
« Je suis juste à côté, j'arrive...»
« Dis-moi, c'est à présent que tu vas prendre ta douche, n'est-ce pas ? Allez, avoue !»
J'entends son rire au téléphone, ce qui prouve que j'ai raison. Cette fille peut dire qu'elle est déjà arrivée au point de rendez-vous, alors qu'elle est en réalité en train de se préparer .
depuis tout ce temps j'y suis habituée
« bouge ton popotin et plus vite que ça »
« oui chef »
« à toute baby »
« à toute honey »
Après cela, je raccroche, puis je prends ma douche et m'occupe de mes cheveux. Soudain, j'entends la sonnerie. Je descends précipitamment les escaliers et ouvre la porte. Elle se jette directement dans mes bras, si bien que nous tombons toutes les deux au sol.
« Oh, je vois que je t'ai manqué !»
«Tu n'as pas idée.»
« Je te rappelle que nous nous sommes vues hier.»
«Oh, tu as raison»
répond-elle d'un air faussement étonné, avant que nous n'éclations de rire ensemble.
Je fais maintenant attention à sa robe vert olive décolletée, révélant sa poitrine généreuse.
Son corps élancé est magnifiquement mis en valeur dans cette robe, qui s'accorde au vert émeraude de ses yeux. Samantha ressemble à une poupée Barbie blonde, avec un beau corps et une peau parfaite, ainsi qu'une bouche en cœur.
Elle m'observe attentivement, scrutant ma tenue sans montrer le moindre signe d'approbation. Mon jean bleu marine, ajusté et légèrement déchiré au niveau des cuisses, associé à un haut à manches longues en col roulé blanc et à mes escarpins argentés, ne semble pas la séduire.
Ce n'est qu'à présent que je remarque le sac posé au sol, vestige de notre moment d'intimité. Elle le saisit et en ressort une robe rose saumon. Cette dernière présente un dos entièrement ouvert jusqu'aux hanches et un décolleté plongeant. Pour couronner le tout, elle est également agrémentée d'une longue fente.
Je fais un mouvement de surprise avec ma bouche, les yeux grands ouverts. L'excitation de découvrir la robe passé, surtout maintenant que je réalise à quel point elle est révélatrice.
« Il est hors de question que je mette ça.»
«Essaie-la, juste pour voir.»
« Alors verdict ?»
«Cette robe met parfaitement en valeur ce corps, et je dois dire que j'ai un excellent goût en matière de mode, soit dit en passant.»
Je lève les yeux au ciel.
«Elle est ouverte de partout.»
«Chérie, nous allons en boîte , pas à l'église.»
Je me re-regarde dans le miroir lorsque la sonnerie retentit. Sam et moi échangeons un regard interrogateur, nous nous demandons qui cela pourrait être, mais aucune de nous ne semble avoir la réponse.
« Je vais aller changer cette robe. »
M
« N'y pense même pas, Laurie Miller » rétorqua-t-elle avant de saisir la poignée de la porte et de l'ouvrir. Un facteur se tenait sur le seuil.
« Bonjour, madame. Est-ce bien chez Veronica Smith ? »
Sam se retourna et me lança un sourire. Malheureusement, je connaissais trop bien ce sourire ; c'était celui qui suggérait de faire quelque chose de fou et totalement irréfléchi.
elle se retourne de nouveau pour faire face au facteur
« c'est elle »
Dit-elle en me désignant du doigt
Comme à l’accoutumée, je me laisse entraîner dans ses fantaisies ; sans elle, ma vie serait bien moins palpitante. Je suis plutôt une personne réfléchie et posée, le genre à élaborer un plan pour l’ensemble de son existence. Depuis que je lui ai fait cette promesse… bref.
« Oui. »
« Vous pouvez signer ici, s'il vous plaît. »
À peine la porte fermée, Sam m'a pris la boîte et l'a ouverte, découvrant deux cartes d'invitation.
« Wahou, cela se passe au Colman Hotel ! »
Cette chaîne hôtelière est la plus grande d'Europe, et cette famille est actuellement l'une des plus riches du continent.
Cette soirée est indéniablement destinée à la haute société.
«Je n'en doute pas, l'ancienne propriétaire était d'un raffinement évident. Cette propriété est l'un de ses biens les moins significatifs.»
«Je vois, donc nous y allons.»
dit-elle tout excité
«pour y faire quoi, Sam ?»
«Eh bien, il s’agit d’un dîner avec buffet ouvert !»
Sam et moi, au-delà de notre longue amitié, avons toujours été unis par notre passion pour la gastronomie.
«Imagine tous ces plats délicieux et raffinés, et tout ça gratuitement !»
Je la regarde, sachant pertinemment ce qu'elle était en train de faire c'est à dire m'embarquer dans une de ses aventures folle .
« Qui sait, peut-être que je pourrai même me permettre une petite douceur digne de la haute société. »
Je secoue la tête de gauche à droite, d'exaspération. C'est ainsi que Sam percevait les hommes, les considérant comme de petites bouchées de chocolat qu'il fallait savourer en explorant chaque texture et arôme.
Après cela, ils devenaient inutiles à ses yeux. Je ne la blâme pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser. Je me considère comme la plus forte des deux, incarnant une force tranquille. J'éprouve le besoin de la protéger et de veiller sur elle, mon instinct maternel étant très développé.
Bien qu'elle soit la plus âgée du haut avec 24 ans, notre enfance ne nous a pas offert la possibilité de rêver au prince charmant comme les autres filles. De plus, notre environnement nous a démontré que toutes ces histoires ne sont que des contes de fées.
«okay mais laisse-moi simplement me changer»
« Tu plaisantes ?»
« Samathan, tu ne parles pas sérieusement. Je te rappelle que je suis fiancée. Nike n'apprécierait pas du tout cela...»
«Toujours Nike, ici et là. J'en ai assez de lui. »
Elle n’était pas du genre à mâcher ses mots ni à dissimuler ses émotions. C'est pourquoi notre entente était si forte ; de mon côté, j'étais plutôt enclin à réfléchir à la manière de ne pas blesser ou contrarier.
Elle n'avaient pas du tout d'affinités avec Nike,mon fiancé , bien que je ne comprenne pas réellement la raison de cette aversion. Malgré tous mes efforts pour apaiser la situation, rien n'y faisait.
Il est vrai que Nike était parfois un peu trop possessive à mon égard et aimait passer beaucoup de temps avec moi, mais après tout, c’est assez normal pour un homme amoureux.
« Ça va, je la garde. Allons-y avant que tu ne commences à le traiter de tous les noms»
dis-je, fatiguée d'être toujours au milieu de cette situation.
Elle sourit jusqu'aux oreilles alors que nous nous dirigeons vers la porte, mon cerveau commence à se mettre en marche .
« Mais comment allons-nous faire ? Les gens à la soirée doivent la connaître. Et si cette soirée est pour des gens distingués, la sécurité doit être renforcée. »
« Premièrement, tu ressembles un peu à cette fille ; tu es juste légèrement plus grande qu'elle et tes traits sont plus joyeux. Deuxièmement, c'est une soirée masquée, la moitié de nos visages sera cachée. Et pour finir, ces cartes d'invitation, on ne les trouve pas dans des paquets surprises. Crois-moi, avec ça, c'est comme si nous étions déjà entré.»
expliqua t elle comme si mes inquiétud
es étaient ridicules. Elle me prend par la main.
« Il faut qu'on se bouge, ça fait 30 minutes que cette soirée a commencé. »
Charlie ne comprenait pas ce qui se passait.Ils patientèrent pendant des heures.On pouvait sentir le stress de Dan, tandis que Daniel, lui, restait d’un calme extraordinaire.— Tu n’as pas peur, grand frère ?, demanda Dan.Daniel tourna doucement la tête vers lui, de la tendresse dans le regard.— Non.— Pourquoi ?Un sourire déforma ses lèvres, révélant ses fossettes.À cet instant, Charlie fut frappé par la ressemblance avec Damien.— Parce que c’est ma sœur. Elle est forte. Je lui fais confiance. Je sais qu’elle n’a rien.— Alors Moi aussi, je lui fais confiance répondit Dan en s’asseyant près de son frère, qui passa un bras sur ses épaules.Ils échangèrent un sourire complice. Quand ils souriaient comme ça, on ne pouvait plus les distinguer l’un de l’autre.Le médecin s’approcha enfin.— On lui a fait un examen général. Elle n’a absolument rien.Daniel esqui
8 ANS PLUS TARD Charlie détestait cette ville. Tout le monde y était toujours pressé. Il y avait des embouteillages à chaque coin de rue, et une foule d’hommes qui traversaient en tous sens. Il venait de freiner brusquement, faisant crisser ses pneus.Malgré tous ses efforts, il avait heurté quelque chose ou quelqu’un. Deux petits garçons accoururent aussitôt. Il descendit immédiatement de sa voiture. Sur le goudron, une petite fille était couchée. Les deux garçons étaient penchés au-dessus d’elle. — Daniella ! Daniella ! criait l’un d’eux en la secouant. Une foule commençait déjà à se former autour. Charlie remarqua le parc tout proche. Elle venait sûrement de là. — Ne la secoue pas comme ça, Dan, dit l’autre garçon. — Vous allez rester planté là ?! Soulevez-la et amenez-la à l’hôpital, ou appelez une ambulance !
Vide.L’appartement était vide. Pas un chat.Damien y avait passé presque trois jours. Une certaine odeur flottait dans l’air, entêtante, imprégnée dans les murs. Elle l’empêchait de partir.Elle avait réussi à lui échapper. Encore une fois.Mais il ne cesserait jamais de la chercher. Même si cela faisait de lui un fou courant derrière un mirage. ***********************************************************Quand la voie légale échouait, il fallait en emprunter une autre , celle que l’argent offrait.Bill se tenait devant ce qu’il restait du fils de son meilleur ami.— Christopher, ça va ?Il voulut s’approcher, mais le garçon recula, comme une bête effrayée.Il allait le faire libérer dès aujourd’hui. Et s’enfuir avec lui, au pays de l’Oncle Sam.Là-bas, ils ne seraient plus recherchés.Tout était prêt. Les hommes aussi. Ils étaient prêts à bafouer toutes les règles pour une poignée de billets. Chaque homme a un prix.
Reprendre en main mon destin . Au moins, si je mourais de la douleur atroce que me causait cette grossesse, je pourrais dire que je l’avais choisi.Devant la voiture, Laurie jette un dernier regard en arrière. Sur le pas de la porte, Emma lui fait un signe d’au revoir de la main , les yeux humides. Son frère la dévisageait. Il ne l’avait jamais vue dans cet état. Pour Emma, c’était comme si elle perdait une seconde fois sa mère.Dès que la voiture démarra, Emma rentra dans l’appartement et se laissa glisser contre la porte, en silence.Dans la voiture, une douleur au ventre transperça brusquement Laurie . C’était insupportable. Derek posa rapidement sa main sur son ventre pour calmer le bébé, mais cela n’eut aucun effet.Laurie du s’allonger sur la banquette arrière, le corps plié de souffrance.C’est alors qu’une voiture les dépassa. Le conducteur n’était nul autre que Damien Colman.Leurs regards , celui de Damien et Der
— Nous allons maintenant décoller. Veuillez vous asseoir et attacher vos ceintures.La voix du pilote résonna dans l’avion. Derek et Laurie, assis l’un en face de l’autre, se regardaient en silence.Elle-même ne savait pas où ils allaient. Il lui rappelait de plus en plus Damien. Dans ses traits, sa démarche, son regard Pourquoi tombait-elle toujours sur des hommes comme lui ?Avait-elle fui Damien pour tomber sur un autre ? Derek, lui aussi, était autoritaire, dominant, obsédé par le contrôle tout ce qu’elle détestait.Derek, lui, savait très bien où ils allaient : dans le village de sa mère. Il y avait acheté une maison, qu’il avait presque entièrement rénovée. Depuis qu’il avait posé les yeux sur Laurie, il l’avait imaginée là-bas. Il lui avait même fait porter des lentilles de contact de la couleur des yeux de sa mère. À présent, elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau.Ses recherches sur le passé de Laurie n’avaient rien d
Couchée sur le lit, recroquevillée comme une petite chose à protéger, elle dormait paisiblement. Il la regardait, pensif, tandis que la pluie faisait rage dehors.Laurie avait tremblé tout au long du trajet, blottie dans ses bras. Cela en disait long sur ce que cet homme lui avait fait subir.Il n’arrivait pas à la dissocier de sa mère. Le regard perdu par la fenêtre,Derek vit la voiture de sa sœur se garer. Il l’attendait. Ils n’avaient plus beaucoup de temps. Damien allait sûrement se mettre à sa rechercher. Il avait cette fâcheuse tendance à s’accrocher au moindre espoir, aussi infime soit-il.Emma, elle, avait déjà senti cette odeur familière. Immédiatement, elle se mit en alerte. Elle sortit son arme, chargée de balles en argent.Elle n’hésiterait pas à tirer. Même s’ils partageaient le même sang, il avait lui-même tenté de la tuer. Ce n’était qu’un coup de chance si elle était encore en vie.Que faisait ce fils de pute ici ? Il était aussi diabolique que leur géniteur. Rien de