Beranda / Romance / séduis-moi, si tu peux / chapitre 5 : le feu sous controle

Share

chapitre 5 : le feu sous controle

Penulis: Gaina Len
last update Terakhir Diperbarui: 2025-12-05 16:02:21

Je passe la matinée à réécrire, modifier, réajuster.

Chaque phrase, chaque idée, chaque mot que je tape semble vibrer sous le poids de son regard invisible.

Il n’est pas là, et pourtant je le sens partout.

Dans mon dos, sur mes épaules, dans mes pensées.

Mon téléphone vibre.

Un nouveau mail de lui.

Objet : Version finale ?

Je déglutis.

Mon cœur s’accélère.

La chaleur monte dans ma poitrine.

Je respire profondément, essaie de retrouver un souffle normal, et clique sur “répondre” :

Voici la version finale. Sans retenue. Comme vous l’avez demandé.

Envoyé.

Et maintenant… le silence.

Un silence chargé de promesses et de dangers.

Je passe la main dans mes cheveux, essayant de chasser la tension qui s’est installée dans chaque muscle de mon corps.

Mais c’est impossible.

Impossible d’ignorer ce vide qu’il va bientôt remplir par sa présence.

Une heure plus tard, mon téléphone vibre encore.

— Bien sûr.

Gabriel.

Objet : Salle 7. Maintenant.

Je sens un frisson me parcourir.

Une chaleur étrange dans mon ventre.

Je me lève, prends le dossier, et marche vers la salle 7.

Chaque pas est un mélange de peur et d’envie.

Et je sais déjà que je ne suis pas prête… et pourtant je ne peux pas reculer.

La porte s’ouvre.

Il est là.

Parfait. Imposant. Ses yeux fixés sur moi.

Mon souffle se bloque.

Je sens mes jambes devenir lourdes et légères à la fois.

— Vous êtes ponctuelle, dit-il avec ce ton calme mais chargé d’intensité.

— Toujours.

Je pose le dossier sur la table.

Ses doigts effleurent les pages en les prenant.

Je retiens mon souffle.

Chaque geste qu’il fait est un défi silencieux, chaque regard un test.

— Vous avez osé, dit-il enfin, la voix basse.

— Oui, je… je l’ai fait.

Je sens mes joues chauffer, incapable de soutenir son regard.

Il se penche légèrement, suffisamment près pour que je sente son parfum, son aura… ce mélange de contrôle et de danger.

— Et vous aimez ça, n’est-ce pas ? murmure-t-il presque.

Je sens un frisson me parcourir de la nuque aux pieds.

— Quoi ?

Ma voix est trop basse, mon cœur bat trop vite.

— Être mise au défi, dit-il, un sourire presque invisible sur ses lèvres.

— Vous me défiez. Et vous adorez ça.

Je détourne le regard, incapable d’affronter toute la charge de désir et de tension qui émane de lui.

— Je ne… je ne joue pas à ce jeu, dis-je en essayant de reprendre le contrôle.

Il s’avance encore d’un pas, diminuant l’espace entre nous.

— Ce n’est pas un jeu, Léa. C’est la vérité.

Son souffle effleure presque mon oreille.

— Vous aimez sentir que tout peut basculer, que vous perdez un peu le contrôle… que vous me laissez entrer dans votre espace.

Je sens mes mains devenir moites, mon cœur battre la chamade.

— Arrêtez… murmuré-je, mais mon corps trahit mes mots.

Je ne peux pas reculer, pas maintenant.

Il recule d’un pas, reprenant son calme apparent.

— Très bien. Pour l’instant.

— Mais sachez ceci, dit-il en fixant mon regard : vous ne pourrez pas rester indifférente longtemps.

Son sourire est à la fois promesse et menace.

Je me redresse, inspire profondément.

— Alors je relève le défi.

Il hoche légèrement la tête.

— Parfait.

Puis il ajoute d’un ton plus doux mais intense :

— Et souvenez-vous… ce que vous écrivez, ce que vous osez montrer… c’est vous. Et c’est ce qui me fascine le plus.

Je détourne le regard, incapable de répondre.

Je sens la chaleur monter, la tension entre nous palpable.

Ce n’est plus seulement le projet.

C’est le désir, le défi, l’adrénaline… tout en même temps.

Je sais une chose : ce jeu ne fait que commencer.

Et pour la première fois, je ne veux pas en sortir.

Je reste debout, les mains posées sur le dossier, incapable de détourner le regard.

Gabriel est là, immobile, chaque mouvement calculé, chaque geste chargé d’une tension silencieuse.

Le silence est presque insoutenable, comme si l’air lui-même retenait sa respiration.

— Vous sentez ça ? murmure-t-il enfin, la voix basse et proche.

Je frissonne malgré moi.

— Quoi ?

Ma voix trahit mon excitation et ma nervosité.

— Ce vertige… dit-il, un demi-sourire aux lèvres.

— Ce mélange de défi et de peur.

— Vous l’avez créé vous-même, Léa. Vous êtes sur le bord du précipice.

Mon souffle s’accélère.

Chaque mot qu’il prononce semble descendre dans ma poitrine et s’y accrocher.

— Je… je contrôle… enfin, j’essaie, murmuré-je, les doigts crispés sur le dossier.

Il avance d’un pas, juste un pas, et soudain l’espace entre nous semble brûlant.

— Vous pensez contrôler, dit-il doucement, mais vous sentez déjà que vous ne pouvez pas.

— Et vous aimez ça, n’est-ce pas ?

Je détourne le regard, incapable de soutenir ses yeux qui me transpercent, mais le cœur battant à tout rompre.

— Peut-être… murmuré-je, la voix tremblante malgré moi.

— Peut-être quoi ?

Il s’approche encore, le souffle presque sur ma nuque.

— Que vous appréciez perdre un peu le contrôle.

— Je… je ne…

Il s’arrête, me laissant juste assez d’espace pour respirer, mais le vertige reste.

— Léa, dit-il, un ton presque doux mais brûlant, vous êtes fascinante.

— Parce que vous êtes brillante, audacieuse… mais humaine.

— Parce que vous osez… juste assez pour me défier, mais pas trop pour me fuir.

Je sens mes jambes faiblir.

— Arrêtez… murmuré-je, mais c’est plus un avertissement qu’un ordre.

— Arrêtez de quoi ? murmure-t-il avec un sourire qui fait monter le désir et la tension dans chaque fibre de mon corps.

— De me… de me désarçonner.

Il sourit, lentement.

— C’est mon travail, dit-il, un murmure contre l’air entre nous.

— Mais vous savez que ce n’est pas seulement professionnel… n’est-ce pas ?

Je détourne le regard, incapable de répondre.

Chaque mot, chaque geste, chaque regard de sa part est un défi.

Un jeu dangereux.

Et pourtant… je ne peux pas reculer.

Je ne veux pas.

Je sens la chaleur monter dans mes joues, mon souffle se faire plus court, mon cœur battre trop vite.

Le vertige de cette proximité me fait trembler.

Le désir que je refuse d’admettre à voix haute brûle comme une flamme intérieure.

— Très bien, murmuré-je finalement, la voix faible mais déterminée.

— Très bien… je relève le défi.

Il hoche la tête, un sourire lent et intense se dessinant sur ses lèvres.

— Parfait.

— Et souvenez-vous, dit-il d’un ton plus grave, ce que vous osez montrer… ce que vous êtes prête à révéler… c’est ce qui me fascine le plus.

— Moi… murmuré-je, incapable de le regarder.

Il recule d’un pas, laissant la pièce respirer à nouveau, mais la tension reste.

— Pour l’instant, dit-il, doucement.

— Mais bientôt… je verrai jusqu’où vous êtes prête à aller.

Je sens que mes mains tremblent encore, que mon cœur s’emballe.

Et je sais, avec une certitude brûlante, que ce jeu est loin d’être terminé.

Et moi… je ne veux pas qu’il s’arrête.

Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terbaru

  • séduis-moi, si tu peux    CHAPITRE 14 — Le choix invisible

    Je termine ma journée plus tôt que prévu.Mon chef m’a félicitée, les yeux brillants.— Léa, c’est un excellent travail. Je suis fier de vous.Je souris, mécaniquement. Je le remercie. Je ne ressens rien.Tout en moi est tendu ailleurs, vers quelqu’un d’autre.Avant qu’il ne me pose trop de questions, je lâche :— J’aimerais poser mes vacances.— Tout de suite ?— Oui. Trois semaines.Il me regarde un instant, perplexe, mais il ne discute pas.— Accordé. Prenez soin de vous.J’aurais voulu lui répondre.J’aurais voulu être capable de sourire.Mais je ne suis plus vraiment là.Je quitte le bâtiment, et la pluie me cueille presque immédiatement, froide, insistante.Je ne prends pas mon parapluie.Je veux sentir quelque chose.Je veux que la pluie frappe assez fort pour me rappeler que je suis vivante.Mes pas m’entraînent sans que j’y réfléchisse.Je marche longtemps.Je respire mal.Mon cœur bat trop vite.Et soudain, je m’arrête.Devant moi :L’hôpital où Gabriel est suivi.Je ne me s

  • séduis-moi, si tu peux    CHAPITRE 13 — La nouvelle qui brise

    Quatre semaines. Quatre longues semaines.C’est fou comme le temps peut à la fois courir et se figer.Quatre semaines depuis que j’ai coupé les ponts.Quatre semaines sans son regard, sans sa voix, sans sa présence brûlante qui semblait remplir la pièce avant même qu’il n’entre.Quatre semaines de silence. De vide. De routine.Mes journées sont redevenues normales.Métro, boulot, dodo.Des journées sans surprise, sans tension, sans danger. Des journées que je croyais vouloir.Personne ne parle plus de lui au bureau.Plus de rumeurs. Plus de messages.Plus de tension flottante autour de son nom.Comme si Gabriel avait glissé hors de notre monde.Mais il est toujours là, quelque part.Je le sais, parce que le contrat avec sa société n’a pas été rompu.Une partie de moi en a été soulagée, une autre déçue – celle qui espérait une vraie coupure nette, pour pouvoir guérir.Chaque matin, je viens, je travaille.J’essaie de ne plus penser à lui.Et parfois, le soir, quand je m’endors, son reg

  • séduis-moi, si tu peux    CHAPITRE 12 — Le point de rupture

    Je marche vite.Trop vite.Comme si courir pouvait m’empêcher de penser.Comme si le vent, le bruit de la rue, les klaxons, les pas des passants pouvaient recouvrir la voix de Marielle qui tourne encore dans ma tête.« Gabriel est marié. »« Gabriel ne fait rien sans raison. »« Il vous choisit. Il brise. »« Je ne le souhaite à personne. »Les phrases me martèlent le crâne comme des coups de poing.Je ne sais même plus où je vais.Je ne vois plus rien autour de moi.Je passe un carrefour sans regarder, frôlée par une voiture.Je n’entends même pas le klaxon.J’ai besoin d’air.J’ai besoin de distance.J’ai besoin de sortir de ce cercle qui tourne autour de Gabriel comme s’il absorbait tout.Je reviens au bureau par une entrée secondaire, les jambes tremblantes, et je me dirige directement vers mon open space.Je ne veux pas repasser par son bureau.Je ne veux pas risquer de le croiser.Je ne veux pas sentir son regard sur moi, pas maintenant.Mais évidemment, dès que j’entre dans l’é

  • séduis-moi, si tu peux    Chapitre 11: La vérité fissurée

    Le téléphone de Gabriel vibre.Juste une vibration.Une seule.Un son banal, presque insignifiant.Mais l’effet sur lui…c’est un séisme.Je le vois se figer, comme si le sol se dérobait sous ses pieds.Ses yeux glissent sur l’écran.En une fraction de seconde, le sang quitte son visage.Il pâlit, littéralement.Je n’ai jamais vu ça.Même dans nos moments les plus tendus, les plus brûlants, Gabriel ne perd jamais sa contenance.Là…c’est différent.C’est brutal.Comme si quelqu’un venait de lui arracher le souffle.— Gabriel ? murmuré-je.Il ne répond pas.Il ne lève même pas les yeux vers moi.Il ne voit plus rien autour de lui.Il est ailleurs.Très loin.Plongé dans un vide que je ne comprends pas.Il serre son téléphone, dur, trop fort, comme s’il avait besoin d’un point d’ancrage pour ne pas s’écrouler.Je n’insiste pas.Je sens que quelque chose vient de changer.Quelque chose de grave.Quelque chose qui n’a rien à voir avec moi…et pourtant tout à voir.Je recule d’un pas.Il n

  • séduis-moi, si tu peux    Chapitre 10: Le retour

    Son souffle glisse contre ma bouche.Je sens sa chaleur, son hésitation, sa chute imminente.Nous sommes suspendus dans un espace minuscule, fragile, dangereux.Un demi-centimètre. Une seconde. Un choix.Et c’est à ce moment précis —celui où tout aurait pu basculer —que la porte s’ouvre.Brutalement.Gabriel se fige comme si on venait de l’asperger d’eau glacée.Son visage change en un éclair. Il recule d’un pas sec, presque coupant.Je sens mes poumons brûler. Je n’arrive plus à respirer.L’air se fracasse entre nous.Et puis je la vois.Elle.Une femme magnifique, élégante, tenace.Le genre de beauté qui ne se contente pas d’être vue : elle s’impose.Sculpturale, habillée d’un manteau long, sombre, luxueux, comme sortie d’un magazine.Ses cheveux doux et brillants tombent sur ses épaules avec cette perfection qui ne doit rien au hasard.Ses yeux glissent sur Gabriel.Puis sur moi.Et en une fraction de seconde, elle comprend quelque chose.Pas ce qui se passait — elle n’a pas eu l

  • séduis-moi, si tu peux    chapitre 9 : La faille

    Je reste devant lui, incapable de bouger.On dirait que l’air s’est épaissi autour de nous, comme si la pièce retenait son souffle autant que moi.Ses yeux plongent dans les miens, cherchant… je ne sais quoi.Une raison de résister peut-être.Ou une excuse pour ne plus le faire.— Gabriel… murmuré-je sans m’en rendre compte.Son prénom glisse entre mes lèvres comme s’il avait toujours été là, juste en attente d’être prononcé.Il frissonne.Est-ce que j’hallucine ou est-ce qu’il a vraiment frissonné ?Il ferme les yeux une seconde, très lentement, comme un homme au bord d’un précipice.Quand il les ouvre, je vois une faille.Infime.Mais réelle.— Ne dites pas mon prénom comme ça, souffle-t-il.— Comme quoi ?Sa respiration se coupe.Il avale difficilement sa salive.— Comme si vous alliez me faire perdre le contrôle.Je sens un frisson électrique me parcourir.— Peut-être que c’est déjà le cas.Il laisse échapper un souffle qui ressemble à un rire nerveux.— Vous n’imaginez pas.Il av

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status