Anna Elle me scrute été demande : - Veux-tu savoir quel âge j'ai n'est-ce pas ? - Je trouve que vous êtes bien jeune pour avoir déjà fait vingt ans dans ce métier . - Oui , j'ai commandé quand j'avais dix-huit ans . Elle maintenant j'ai trente-huit ans . Ma fille a dix-huit ans. - Donc , tu travaillais en étant enceinte ? - Bien sûr , tu ne peux pas imaginer ce que certains hommes veulent . Certains payaient le triple parce que j'étais enceinte de huit mois et il voulais coucher avec une femme enceinte car leurs femmes ne voulaient plus coucher avec eux car la grossesse les a trop fatiguées . Elle m'amène dans une pièce et me demande de me déshabiller et de m'installer sur la table . - Et toi tu n'étais pas fatiguée ? - Parfois non , parfois oui . On l'appelait surtout pour ce genre de clients . - Ho , je vois .- Oui , à sept mois , je me suis octroyée un repos bien mérité . Et je ne prenais que ce genre de personnes .- C'était difficile ?- Non , puisque je l'ai toujours
Anna Je n'arrive pas à lui parler , je n'arrive pas à lui parler . J'ai trop peur de lever les yeux vers lui . - As-tu perdu ta langue ? Regarde-moi quand je te parle ! Je lève la tête vers lui et nos regards se croisent . - Je t'écoute . - Monsieur , je voulais vous demander une faveur . Il éclate de rire quand je lui parle de faveur .- Tu veux une faveur ? Il se lève et vient vers moi , je commence à me sentir mal car il tourne autour de moi comme un requin blanc autour d'une humain . Il se trouve derrière moi , je sens son souffle au-dessus de ma tête . Je l'entends grogner dans mes cheveux :- Tu n'as pas pu me satisfaire comme il le fallait hier soir.....et.....ce matin tu t'amène pour me demander un service ? Penses-tu que je fais de là charité ici ? - Non monsieur . - Et pourquoi je te ferai une faveur ? Alors , à genoux , montre-moi ce que tu peux faire avec ta bouche .Il repart s'installer dans son fauteuil . - Déshabille-toi . - Monsieur ....- Ne me fait pas
AnnaJe ferme les yeux et le fait qu'il jouisse ainsi en moi me donne un autre plaisir . Son dernier coup de rein me propulse dans un plaisir sans nom . Je jouis en le détestant encore plus . Il se retire brutalement de moi comme il est rentré . Il quitte derrière moi et il prend mon habit pour essuyer son sexe . Puis il le jette sur mon visage , il remonte son pantalon et il s'installe dans son fauteuil . Il me regarde droit dans les yeux pendant que je me redresse .- Maintenant , dis-moi le service que tu voulais me demander . Je me redresse et je cherche mes vêtements . - Tu vas t'arrêter et me répondre ! Je me redresse et je me tiens debout dans cette pièce nue , j'ai la tête baisée , je lui réponds :- Je voudrais avoir....la permission pour partir à l'école . Comme je travaillerai les nuits , je pourrais aller à l'école si vous me le permettez bien sûr . Il ne répond pas , il se lève et contourne son bureau , il vient s'asseoir à sa table en face de moi . - Tu veux alle
LOUIS BERNARD ( LA FAUCHEUSE )Je regarde cette petite partie , son postérieur est bien rebondit comme je les aime . Son seul défaut est qu'elle est un peu courte . Sa poitrine est aussi parfaite . Elle pourrait entrer dans les tops dix , des femmes dont les formes me font de l'effet . Elle sera classée à la sixième place . Sa taille n'est pas en sa faveur , même si , la surplomber de ma taille me plaît beaucoup . Voir son air de biche effarouchée me donne un plaisir sexuel incommensurable . Ça m'excite de voir la peur dans ses yeux . Ça m'excite de la voir souffrir . C'est un régal pour mes yeux . C'est pour ça que j'aime les nouvelles femmes ici ! Elles sont dépaysées , apeurées et leurs chattes ont un goût unique . Putain , comme la vie est belle quand tu as du pouvoir et les femmes ! Avec ton argent tu peux tout acheter , tout ! Et c'est ce qui me plaît dans ce bordel . On te donne des êtres humains comme du bétail et comment voulez-vous qu'on les traite ? Comme du bétail , c'est
ANNA Je me levai lentement, mes yeux se fixant sur le miroir. Le reflet qui m’était renvoyé était celui d’une personne que je connaissais bien, mais que j'avais du mal à reconnaître aujourd'hui . Une version de moi-même que j'avais soigneusement créée avec l'aide de Gisèle pour ce monde. Mes cheveux étaient parfaitement coiffés, mon maquillage irréprochable. La robe que je portais épousait chaque courbe de mon corps. Tout devait être parfait. Parce qu'ici, rien n'était jamais simplement ce qu'il semblait être.Je m'assis devant la coiffeuse, mon regard s’attardant sur mes mains. Elles tremblaient légèrement. Ce sera la première fois que je me préparais pour une soirée comme celle-ci et aujourd'hui… aujourd'hui, je sentais une étrange appréhension m'envahir. Je devais rencontrer des clients ce soir, et même si cela faisait partie du rôle que je dois jouer , il y avait quelque chose de plus lourd dans l’air. Quelque chose que je n'arrivais pas à définir.Je repensai à ce que Gisèle m’a
ANNA La soirée s’étendait devant moi comme un enchevêtrement de silhouettes, de murmures et de gestes calculés. L'air était lourd de parfum, d'alcool et de secrets. Les hommes parlaient bas, leurs voix se perdant dans le bruit de la musique qui glissait doucement dans la pièce. Les filles, comme des ombres, circulaient entre les tables, leurs visages figés dans des sourires parfaits, leurs corps langoureux et soignés. Moi aussi, je faisais partie de ce tableau silencieux, cette scène où il n’y avait pas de place pour l’émotion, où chaque geste était une performance.Je m’assis en face de l’homme blond, son regard déjà posé sur moi, comme un prédateur observant sa proie. Il n’avait rien d’exceptionnel à première vue, un simple homme en costume, mais il y avait quelque chose dans ses yeux, une froideur qui me mettait mal à l’aise. Peut-être était-ce sa manière de scruter chaque détail de mon visage, chaque mouvement de mon corps. Mais je commence à ne rien laisser paraître. À ne jamais
Louis ( la faucheuse)Je suis en haut et je la regarde se coller à cet homme. un homme , il m'embrasse , elle a l'air d'aimer son ba(i)ser . Après ce petit sport que je viens de faire , je voulais me taper l'une des filles , mais , seul son visage est apparu devant moi . Je n'aime pas qu'elle soit aussi à l'aise avec cet monsieur . Pourquoi suis-je aussi en colère ? Elle est une prostituée comme les autres , pourquoi je n'aime pas qu'il la touche ? Je me rends dans mon bureau . Elle va m'entendre . Je marche long en large dans mon bureau . Je suis agité , je n'aime pas cette obsession que je commence à avoir pour elle . Je suis là, dans mon bureau, mais je n'arrive pas à me concentrer. Le calme de la pièce, d'ordinaire apaisant, semble pesant. Je me tiens debout près de la fenêtre, observant la ville en contrebas. Les lumières clignotent, les ombres s’étendent, et dans ce dédale de rues, je me sens aussi perdu que dans mes propres pensées. Il est étrange de constater à quel point l
La faucheuse Je sens le besoin de la dominer monter en moi, comme une marée implacable. L’obsession qui me ronge devient une pulsion que je ne peux plus ignorer. Anna a apporté avec elle un vent d’angoisse et de désir sur lequel je ne suis pas prêt à faire l'impasse. Ce besoin de contrôle s'est intensifié au fil des jours, une alchimie troublante entre dégoût et désir.Je me lève brusquement de ma chaise, le cuir grince sous ma pression. Mes pas raisonnent dans le silence pesant de mon bureau, et je me dirige vers la porte, la colère enflant comme le tumulte d’une tempête qui gronde à l’horizon. Anna est à moi, qu'elle le veuille ou non. Tout dans cette pensée résonne comme un écho douloureux, mais je sais que je ne peux pas résister à l’appel de cette tension.En sortant de mon bureau, je me fraye un chemin dans le casino. La lumière vive et les rires des joueurs contrastent avec l’obscurité de mes pensées. Je ne pense qu’à elle. Cette idée que quelqu'un d'autre pourrait toucher son
AnnaLe temps passe autrement depuis que j’ai dit ces mots. Comme si quelque chose s’était dénoué, à l’intérieur. Une brèche. Une fissure dans l’armure. J’ai longtemps cru que ce que j’avais vécu me définirait pour toujours. Que cette douleur, cette trahison originelle, serait le prisme à travers lequel je verrais tout. Même l’amour. Même la vie à venir. Mais ce matin-là, en regardant Louis me promettre que notre enfant serait libre, aimé, j’ai compris que j’avais le droit d’espérer autre chose.La maison est silencieuse. Il fait encore nuit. Juste avant l’aube. Ce moment suspendu entre l’ombre et la lumière. Louis dort encore. Je suis debout, pieds nus sur le parquet, une main sur mon ventre. Il bouge. Doucement. Une présence. Une promesse.Je ferme les yeux.Il ou elle sera le commencement, pas la suite d’une histoire brisée. J’ai porté la honte, le silence, l’abandon. Mais je refuse de transmettre ça. Je ne serai pas sa mère. Je ne ferai pas les mêmes choix. Je veux être là. Présen
LouisIl y a des silences plus durs que les cris. Des vérités si profondément ancrées qu’elles ne trouvent pas la force de devenir des mots. Elles restent là, tapies dans l’ombre d’un regard, entre les battements d’un cœur qu’on croit apaisé. J’ai vu Anna sourire, oui. Je l’ai vue s’endormir contre moi, la tête blottie contre ma poitrine, son souffle régulier venant effleurer ma peau comme une promesse fragile. Et pourtant… je sais.Je sais qu’il y a encore des choses qu’elle n’a jamais dites. Des souvenirs qu’elle garde pour elle, qu’elle enferme derrière ce calme redoutable. Elle est forte, Anna. Trop forte, parfois. Tellement qu’elle donne l’impression que tout va bien, alors que sous la surface, les blessures continuent de saigner.Ce matin-là, le soleil filtre à travers les rideaux de lin, dessinant sur le parquet des traînées d’or et de chaleur. L’air est doux, presque paisible. Dans la cuisine, la bouilloire a fini de chanter. Je l’entends cliqueter doucement, abandonnée sur le
LouisIl y a des moments dans la vie où tout semble s’accélérer, où l’air autour de nous devient plus dense, plus lourd de significations. Le poids de ce que l’on porte, ce que l’on doit affronter, devient palpable. Mais en même temps, il y a cette étrange sensation que tout peut encore changer, que tout est encore possible, si seulement on ose franchir le seuil.Le seuil de ce que je m’apprête à dire, de ce que j’ai déjà dit, résonne encore dans mon esprit. Un enfant. Un futur qui s’écrit, pas dans la douleur du passé, mais dans l’espérance de ce que nous pourrons être. Anna, l’enfant, ma mère… tout se mêle dans une spirale qui m’entraîne vers des rives inconnues, mais infiniment attirantes.Je regarde la pièce autour de moi, cette maison qui a été le théâtre de tant de décisions, de batailles et de retrouvailles. Et maintenant, un autre tournant s’annonce. J’ai dit à ma mère que nous allions être parents, et elle a accepté, malgré la surprise et l’inquiétude qui avaient traversé ses
LouisLes mots flottent dans l’air comme une tempête qui attend d’exploser. Je les ai répétés encore et encore dans ma tête, mais maintenant qu’ils sont sur le point de franchir mes lèvres, je me sens… vulnérable. Une sensation étrangère, presque absurde. Je suis Louis. Je suis celui qui ne tremble jamais, celui qui prend des décisions qui façonnent l’avenir. Et pourtant, en ce moment, alors que je regarde ma mère, je me sens plus fragile que je ne l’ai jamais été.Elle est assise dans le fauteuil près de la fenêtre, le regard plongé dans l’extérieur, comme si elle cherchait quelque chose dans l’horizon lointain. Elle ne sait pas encore. Elle n’a aucune idée du poids de ce que je vais dire. Mais elle le saura bientôt. Et la peur d’annoncer cela, cette vérité qui va tout changer, me serre la gorge.Anna est dans la pièce voisine, prête à entendre la même chose, prête à affronter cette étape avec moi. Mais c’est à ma mère que je dois d’abord m’adresser. C’est elle qui m’a façonné, c’est
LouisLes heures qui suivent sont un tourbillon de discussions silencieuses, de sourires et de gestes mesurés. Ma mère a cette façon de dire les choses sans jamais vraiment les dire. Les mots flottent, mais ils restent hors de portée. Pourtant, tout est là, dans l'air, dans les regards furtifs et les sous-entendus. C’est comme si nous étions deux, peut-être trois, mais que la véritable conversation n’avait jamais eu lieu. Anna et moi, toujours sur la défensive, et ma mère, qui analyse chaque mouvement, chaque respiration, comme si tout cela n’était qu’un jeu, une sorte de danse que nous devons accomplir avant de pouvoir passer à l’étape suivante.Nous avons l’habitude de ces silences pesants. Ma mère et moi avons toujours communiqué de cette manière. Pas besoin de beaucoup de mots. Juste des gestes, des regards, des intentions qui s’expriment sans avoir à être dites. Mais aujourd’hui, avec Anna, tout est différent. Et c’est ce qui me déstabilise. C’est ce qui fait naître en moi un sen
LouisLe matin de la rencontre avec ma mère, je me réveille plus tôt que d’habitude. Les premiers rayons du soleil traversent à peine les rideaux, mais je sens déjà la tension qui s’installe dans l’air. Un autre jour, une autre étape à franchir. Mais celle-ci, elle est différente. Elle pourrait tout changer. Si ma mère ne l’accepte pas… Si elle rejette ce que je suis devenu, ce que je veux devenir avec Anna… Alors, tout ce que j’ai construit, tout ce que j’ai sacrifié, pourrait bien être en ruines.Anna est encore endormie à mes côtés, paisible, comme si elle ne sentait pas l’ampleur de ce qui se joue. Mais je la connais. Je sais qu’elle se doute de ce que cette rencontre implique. C’est la première fois que ma mère la rencontrera. C’est la première fois que je me montre à ma mère autrement que l’homme d’affaires qu’elle a toujours vu. Aujourd’hui, je ne suis pas cet homme. Aujourd’hui, je suis celui qui a décidé de tout changer pour l’amour. Mais est-ce que ma mère le comprendra ?Je
LouisIl est des moments dans la vie où les mots ne suffisent pas. Des moments où la réalité dépasse tout ce que l’on pourrait imaginer. Quand j’ai posé la question, je n’étais pas certain de ce que je ressentais exactement, mais je savais qu’il y avait une part de vérité que je ne pouvais plus ignorer. Quand elle m’a dit oui, tout a changé. Ce n’était pas un simple oui, comme dans un film où tout s’arrange. Non. C’était un oui lourd de sens. Un oui chargé de l’avenir, de nos peurs, de nos doutes, mais aussi de cet amour brutal, pur, qu’on ne peut ignorer.Anna ne se contente pas de répondre à ma question. Elle me répond par une promesse implicite. Celle de tout ce qui vient avec le fait de m’accepter dans sa vie. Et moi, je ne suis pas prêt à lui offrir un monde sans ombre. Je suis un homme qui a construit son empire sur des décisions impitoyables, des sacrifices que j’ai faits dans l’ombre, des murs dressés autour de moi pour que personne ne puisse m’atteindre. Mais elle… elle fait
LouisIl est des moments dans la vie où les mots ne suffisent pas. Des moments où la réalité dépasse tout ce que l’on pourrait imaginer. Quand j’ai posé la question, je n’étais pas certain de ce que je ressentais exactement, mais je savais qu’il y avait une part de vérité que je ne pouvais plus ignorer. Quand elle m’a dit oui, tout a changé. Ce n’était pas un simple oui, comme dans un film où tout s’arrange. Non. C’était un oui lourd de sens. Un oui chargé de l’avenir, de nos peurs, de nos doutes, mais aussi de cet amour brutal, pur, qu’on ne peut ignorer.Anna ne se contente pas de répondre à ma question. Elle me répond par une promesse implicite. Celle de tout ce qui vient avec le fait de m’accepter dans sa vie. Et moi, je ne suis pas prêt à lui offrir un monde sans ombre. Je suis un homme qui a construit son empire sur des décisions impitoyables, des sacrifices que j’ai faits dans l’ombre, des murs dressés autour de moi pour que personne ne puisse m’atteindre. Mais elle… elle fait
LouisIl y a des moments dans la vie où le silence parle plus fort que les mots. Aujourd’hui, je suis plongé dans ce silence, ce silence lourd de décisions. J’ai pris ma décision, et elle me suit partout, me hante dans chaque recoin de la pièce.Je suis prêt à franchir un pas que je n’aurais jamais cru possible. Demander sa main. Pas seulement parce que c’est la chose qu’on fait quand on aime quelqu’un. Mais parce que je veux lui offrir quelque chose de solide, quelque chose de réel. Nous avons survécu à trop de tempêtes pour qu’une promesse en l’air puisse être suffisante. Je veux que ce soit un engagement concret, que mes actions soient aussi fortes que mes paroles.Ce n’est pas une simple demande. C’est une promesse. Une promesse que je ne ferai pas à la légère. Une promesse qu’elle mérite.Je me lève tôt, comme à l’habitude. Pas de bruit, pas de gestes inutiles. Ce n’est pas le moment d’être impulsif. C’est un moment pour faire les choses comme il se doit. Je prends mon téléphone