บททั้งหมดของ Le Jeu du Choix Lunaire: บทที่ 361 - บทที่ 370

Si je manquais l'occasion, Nicholas s’emparerait sans doute du bracelet et monterait ses propres plans. Il m’exclurait sous prétexte de me protéger, tout en se jetant sans hésiter dans le même danger que j’allais affronter.Je ne pouvais pas le laisser faire.Alors, j’accrochai mon bras à celui de Julian et le laissai me mener au salon où Nicholas et Veronica nous attendaient. Dès notre entrée, Nicholas lança un regard noir au bras de Julian, accroché au mien. D’instinct, je retirai mon bras de celui de Julian.Julian n’en parut pas affecté pour autant et se glissa dans la pièce comme s’il en était le maître. « Fais attention avec ce regard, Nicholas. Si tu le gardes trop longtemps, ton visage risque de rester figé comme ça. »Nicholas émit un léger grognement.Veronica se leva du canapé, tenant à nouveau la boîte contenant le bracelet. « Assez de plaisanteries. L’événement a lieu demain soir, et nous ne sommes pas plus avancés pour élaborer un plan. »« C’est difficile quand on

Jane ne pourra plus jamais nous faire de mal.Un léger coup retentit à la porte, suivi de la voix d’un garde : « C’est le prince Julian. »« Faites-le entrer, » dis-je en retour. Je replaçai quelques mèches autour du visage d’Elva, lui donnai un dernier baiser, puis allai affronter mon destin.Peut-être que c’était un peu trop dramatique. Pour l’instant, je n’avais qu’à affronter Julian.Même moi, je devais admettre qu’il était très élégant dans son smoking sombre. Son nœud papillon était de la même teinte jaune pastel qui composait la majeure partie de ma robe. Cela faisait partie de notre stratégie en tant que « couple » : des tenues assorties.« Tu es magnifique, » dit-il lorsque je m’approchai.« La robe est superbe, » acquiesçai-je.« Je ne parlais pas que de la robe, » répliqua Julian.Je roulai des yeux, pensant qu’il plaisantait sûrement.« Bien que… » Il laissa sa phrase en suspens.« Quoi ? »Il avait une expression perplexe. Il me fixa longuement, puis son regard

Nicholas continua de me fixer, attendant ma réponse. Il semblait complètement insensible aux murmures et aux suppositions des invités rassemblés autour de nous.« Piper ? » demanda-t-il lorsque j’hésitai.« Bien sûr, nous pouvons parler, » répondis-je.Hocha la tête, il tourna les talons.« Si vous voulez bien m’excuser, » dis-je, d’abord à Julian, puis à la foule qui nous entourait. Ensuite, je me glissai dans l’ombre de Nicholas, qui avait déjà commencé à s’éloigner.Lorsque nous fûmes assez éloignés pour ne plus être entendus, je quittai son ombre pour marcher à ses côtés.« Ces filles sont les mêmes qui s’imaginent toutes sortes de choses à notre sujet… J’ai bien peur que ta demande n’ajoute encore de l’huile sur le feu, » dis-je.« J’avais besoin de te parler. Tu voulais que j’attende la fin du bal ? »« Non, bien sûr que non. Mais ces filles… et probablement d’autres… » Je me rapprochai de lui en baissant la voix pour éviter d’être entendue. « Elles devinent quelque chose

Le roi et la reine observaient depuis leurs trônes alors que les princes dansaient avec et parmi les candidates et les invités, tandis que les caméras faisaient des allers-retours pour capturer chaque instant. Nous gardions nos sourires éclatants, impatients de montrer à quel point nous nous amusions – tout cela, bien sûr, pour maintenir notre position dans la compétition. Mes joues commençaient à me faire mal à force de sourire si grand et si faux. Le faux rire résonnait tout autour de moi, chaque concurrente cherchant à attirer l'attention de la famille royale – ainsi que celle des caméras. Finalement, alors que Julian me faisait tournoyer sur la piste de danse, je remarquai Susie près du bord. Son sourire était hésitant. Elle semblait plus nerveuse que joyeuse, même en prétendant. Je tapotai l'épaule de Julian et fis un signe de tête vers Susie. « Il faut que je lui parle. » Il comprit et me lâcha. « Je vais faire un tour. » Il disparut instantanément parmi les danseurs, a

« Piper et moi avons eu une aventure », dit Joyce dans le microphone.Le Roi s’avança et tenta de lui arracher le microphone des mains, mais Joyce, plus jeune et plus fort, le repoussa facilement.« Laissez-moi dire ma vérité, père ! »« Tu es fou ! » répliqua le Roi.« Je ne le suis pas ! J’ai des preuves ! »La Reine s’avança alors. « Joyce, s’il te plaît. Ce n’est pas ainsi qu’il faut procéder. Parlons en privé. »« Pour que vous cachiez tout ? Pour que vous poussiez l’amour de ma vie vers Julian ? Non ! » Joyce était paniqué, si différent de son comportement habituel, calme et réservé. C’était comme si c’était une autre personne.Je ressentis l’accusation physiquement, comme un coup, et je fis un pas en arrière. Puis je me souvins de Jane.« Qu’as-tu fait ?! » criai-je.Personne d’autre que Jane ne m’entendit. La salle de bal était maintenant remplie de chuchotements et d’autres bruits. Seul Joyce avec le microphone était plus fort que tout le reste.« Nous avons couché e