Baise-moi 의 모든 챕터: 챕터 231 - 챕터 240

LouiseIls avancent lentement vers moi, leurs regards verrouillés sur le mien, empreints d’une lueur indéchiffrable. Je recule instinctivement, mon souffle court, mais la maison n’est pas un refuge. Chaque pas en arrière m’emprisonne un peu plus.— Où vas-tu, Louise ? souffle l’un d’eux, un sourire en coin.L’autre contourne la table, réduisant la distance entre nous. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Ils m’encerclent, leurs présences oppressantes m’écrasent. L’air devient plus lourd, ma gorge plus sèche.— Je… j’ai du travail, dis-je précipitamment en tentant une échappée vers la cuisine.Une main effleure mon poignet avant que je ne puisse atteindre la porte. Un frisson me traverse. Je me dégage aussitôt, mais mon mouvement est maladroit, presque désespéré.— Tu es tendue, remarque l’un d’eux, amusé.— On peut t’aider à te détendre, murmure l’autre, son regard perçant.Je recule encore, mon dos heurtant soudainement un mur. L’impact me fait sursauter. Ils sont trop proches. Mon

LOUISEJe me sens tiraillée entre deux mondes, comme un navire à la dérive, pris dans les flots tumultueux de mes émotions. Noah est là, devant moi, attirant tous mes sens. Sa main se pose sur ma hanche avec une telle intimité possessive qu'un frisson me parcourt. Je lutte pour repousser cette sensation, mais une chaleur sourde, mêlée de peur et d’une autre émotion, sombre et délicieuse, commence à s’immiscer en moi. — Avoue-le, Louise. Tu aimes ça, murmure Noah, capturant mon menton entre ses doigts, plongeant son regard dans le mien comme s’il cherchait à déceler mes pensées les plus profondes. Je veux protester. Je veux crier que ce n'est pas vrai. Mais mes lèvres, pourtant, demeurent closes. Je sens la respiration s’accélérer, une chaleur montante en moi. Chaque seconde qui passe, chaque battement de mon cœur m’entraîne davantage dans un tourbillon imprévu de sensations. ADRIENElle tremble, et pas seulement de peur. J’observe son hésitation, l’expression de son visage, et je

Louise Pendant toute cette journée de passion , je plonge dans l’abîme de nos désirs, une chute libre sans fin, où l’intimité entre nous devient une symphonie silencieuse, un langage que seuls nos corps et nos âmes peuvent comprendre. Chaque regard échangé est une promesse, chaque frôlement une étincelle qui embrase mes sens. Nous sommes liés par une compréhension tacite, profonde, presque primitive : l’amour, l’amitié et le désir ne sont pas des forces opposées, mais des facettes d’une même gemme, brillante et indestructible. Ensemble, ils tissent une toile d’émotions si intenses qu’elles semblent défier le temps lui-même.Nos souffles se mêlent, nos cœurs battent à l’unisson, et dans ce moment, le monde extérieur s’efface. Il n’y a plus que nous, enveloppés dans une bulle où le temps n’a plus de prise. Chaque baiser est une exploration, chaque étreinte une révélation. Leurs mains se cherchent, se perdent, se retrouvent, comme si elles traçaient une carte secrète vers l’essence même

Louise Je sors de la salle de bain, les cheveux encore humides, la fatigue accrochée à mes épaules comme un poids invisible. La nuit a laissé des traces sur mon corps, sur mon esprit. Chaque pas me rappelle ce qu’il s’est passé, chaque souffle me ramène à leurs mains, leurs lèvres, leurs regards. Mais ce matin, tout est différent. L’appartement est baigné d’une lumière douce, réchauffé par une présence que je ressens avant même de voir quoi que ce soit.L’odeur du café flotte dans l’air, accompagnée d’un parfum sucré et réconfortant. Mon cœur rate un battement. J’avance lentement, comme si j’avais peur de découvrir la scène qui m’attend. Et quand je tourne dans la cuisine, je me fige.Noah est appuyé contre le comptoir, un sourire en coin, un torchon jeté sur l’épaule. Il me regarde, amusé, comme s’il attendait ma réaction. Adrien, lui, est à table, une tasse entre les mains, les yeux posés sur moi avec cette intensité qui me trouble toujours autant.— "Enfin réveillée," lance Noah,

LouiseL’air est lourd, trop lourd. Mon souffle est court quand je quitte la cuisine, mes jambes tremblantes sous le poids de mes pensées. Je dois m’éloigner. Besoin d’espace, de silence, d’air. Besoin de m’arracher à leur présence qui m’oppresse autant qu’elle m’attire.Mais ils ne me laissent pas fuir.À peine ai-je franchi le seuil du couloir qu’une main attrape mon poignet. Adrien. Son emprise n’est pas brutale, mais elle est ferme, inébranlable. Je me fige, mon cœur cognant contre ma cage thoracique. Il ne dit rien. Il me pousse simplement vers l’une des chambres, refermant la porte derrière nous.Noah est déjà là, adossé au mur, bras croisés. Son regard est différent. Plus sombre, plus perçant. Il n’y a plus cette insouciance dans ses traits, plus ce rire provocateur. Juste une tension brute, contenue, prête à exploser.— "Tu es en train de nous fuir, Sofia ?" Sa voix est basse, presque un murmure.Je me dégage de l’étreinte d’Adrien, mais il ne recule pas. Il est là, si proche