Semua Bab Une Fausse Mariée : Bab 11 - Bab 20

Ismène n’aurait jamais imaginé que Naïla se soumettrait à un tel comportement. Elle était habituée à voir la princesse se parer de ses plus beaux atours, à briller sous l’admiration de tous. Mais de plus en plus, la princesse venait lui demander des vêtements de servante, des capes sombres, dissimulant son identité. Elle ne disait jamais où elle allait, mais chaque fois qu’elle revenait, c’était avec des traces de boue, des cheveux en désordre, et une allure éreintée. Naïla avait beau être élégante, il y avait quelque chose de dissonant dans son comportement, une curiosité qui se muait en inquiétude dans l’esprit d’Ismène.Elle avait observé cette scène se répéter plusieurs fois avant de décider de se poser la question. Mais chaque fois qu’elle en parlait, Naïla se montrait distante, esquivant ses interrogations avec des sourires forcés ou des réponses vagues."Princesse," dit-elle, d'une voix hésitante. "Pourquoi êtes-vous… si souvent boueuse ces derniers temps ? Où allez-vous exacte

Ismène se retrouva seule, le visage en sang, le cœur brisé. Ses pensées tourbillonnaient, mais au fond, une seule idée persistait : elle avait perdu le contrôle. Elle n’avait pas su dire non, et maintenant, elle devait vivre avec les conséquences de ses choix.Les coups et les paroles de Naïla résonnaient encore dans ses oreilles, mais une autre douleur plus profonde, plus intime, s’installait en elle. Ce qu’elle redoutait le plus était déjà arrivé : elle avait perdu, et il était trop tard pour revenir en arrière.******Le silence s’installa dans la chambre, lourd, presque suffocant. Ismène restait là, prostrée, le corps tremblant, la douleur affaissant chaque pensée. Les éclats de voix de Naïla s’étaient éteints, mais la colère de la princesse continuait de vibrer dans l’air, pesante et implacable. Le visage en sang, la peau marquée, elle ne savait plus si elle avait encore la force de se relever, si elle pouvait encore faire face à tout ce qui venait de se passer.Les larmes, qui a

Le soleil s’était couché, laissant place à la lumière tamisée des lanternes qui éclairaient la grande salle du palais. Autour de la table, les serviteurs s’affairaient à disposer les mets traditionnels : riz parfumé, viande grillée et légumes en sauce, l’odeur des épices se mêlant à l’air lourd du soir. La grande salle, ornée de tapisseries et de riches boiseries, resplendissait dans la lumière douce qui filtrée à travers les fenêtres en bois sculpté.Ismène était en train de servir le dîner. Ses gestes étaient impeccables, habituée à la rigueur et aux attentes de la cour. Elle s’inclinait légèrement avant de poser chaque plat devant les invités, veillant à ne pas troubler l’ordre du repas. Pourtant, ce soir-là, un regard insistant la perturbait.Kael, assis à la table en face de Naïla, observait Ismène d’un regard soutenu. Son regard semblait pénétrer Ismène, comme s’il cherchait à comprendre quelque chose de caché derrière son apparence. Ismène, nerveuse, sentit une chaleur inexplic

Les jours suivants passèrent dans une étrange torpeur. Ismène se retrouvait plongée dans un tourbillon de pensées contradictoires, tiraillée entre son devoir de servante et l’attraction magnétique qu’elle ressentait pour Kael. Malgré ses efforts pour rester distante, l’ambiance au palais semblait de plus en plus pesante, et les regards que Kael lui lançait ne faisaient que renforcer cette tension qu’elle tentait désespérément de refouler.Elle avait repris ses tâches habituelles, mais rien n’était plus pareil. Les appartements, où elle se rendait régulièrement, semblait désormais être un lieu où elle était constamment sur le qui-vive. Kael était là, souvent présent, mais ses yeux ne la quittaient jamais complètement. Il la suivait du regard, d’une manière qui la faisait frissonner à chaque fois.Un matin, alors qu’elle avait les bras chargés des draps de la Princesse, elle croisa de nouveau son regard. Un simple regard, mais avec une intensité qu’elle ne pouvait ignorer. Ismène détour

Les jours suivants furent un tourment silencieux pour Ismène. Reléguée aux cuisines, elle était désormais une ombre parmi les serviteurs, une main invisible qui préparait les plats du palais sans jamais croiser le regard de ceux qui régnaient sur ces lieux.Elle s’efforçait d’accepter son sort. Après tout, c’était mieux ainsi. Mieux pour elle, mieux pour sa place, mieux pour sa survie. Pourtant, une brûlure persistante restait ancrée dans sa poitrine, un vide qu’elle n’arrivait pas à combler.Kael lui manquait.Elle ne pouvait pas se l’avouer pleinement, encore moins le dire à voix haute. Mais le simple fait de ne plus entendre sa voix, de ne plus sentir son regard, de ne plus être exposée à sa présence troublante… c’était comme si on l’avait privée d’un souffle d’air essentiel.Elle aurait voulu croire qu’il ne la remarquait même pas. Que son absence n’avait pas la moindre importance pour lui. Mais elle se trompait.Elle le comprit un soir, alors qu’elle transportait un plateau de fr