Semua Bab Une Fausse Mariée : Bab 41 - Bab 50

Kael entra dans la maison à pas mesurés, son regard balayant l’intérieur avec une prudence instinctive. Ismène le suivit de près, refermant doucement la porte derrière eux. Mariama s’était effacée dans un coin, son visage fermé, tandis que Souleye, toujours dehors, semblait peser les conséquences de cet échange tendu.Mais Ismène ne s’intéressait qu’à une chose : Kalem.Son fils dormait toujours, paisible, inconscient de la tempête qui s’était abattue sur leurs vies. Elle se pencha de nouveau sur lui, caressant doucement ses cheveux bouclés. Son cœur battait fort, tiraillé entre le soulagement et une angoisse sourde qui refusait de s’apaiser.Kael se rapprocha, son ombre imposante se projetant sur eux. Il resta silencieux un instant, puis, d’une voix plus basse qu’à l’accoutumée, il demanda :— Il va bien ?Ismène leva les yeux vers lui, y lisant quelque chose d’indéchiffrable. Elle hocha la tête.— Il est juste épuisé.Kael s’accroupit à côté d’elle, posant un regard intense sur l’en

Pendant ce temps, Ismène s’occupait de Kalem dans la chambre qui leur avait été assignée. L’enfant, encore fatigué du voyage, somnolait contre elle. Elle caressait tendrement ses cheveux, l’odeur familière de son fils apaisant son cœur troublé.Mais elle savait que Kael ne la quittait pas des yeux.Il se tenait debout près de la porte, silencieux, l’observant avec une intensité qui la mettait mal à l’aise.— Il ressemble à toi, murmura-t-elle sans lever la tête.Kael ne répondit pas immédiatement.— Il porte mon sang, c’est normal.Un silence s’installa entre eux.Puis, après un long moment, il s’avança, s’agenouillant près du lit où Kalem dormait paisiblement.— J’ai parlé à mes parents.Ismène se tendit.— Et… ?— Ma mère veut ta tête.Elle sentit son cœur s’arrêter une seconde.— Et toi ?Kael leva enfin les yeux vers elle.— Je n’ai pas encore décidé.Il n’y avait ni colère ni froideur dans sa voix. Juste une vérité brute, dénuée d’émotion.Ismène ferma les yeux un instant, caress

Elle l’avait vu sourire plus sincèrement ces derniers jours, comme si Kalem avait allumé quelque chose en lui. L’enfant devenait son univers. Kael semblait plus détendu, plus humain, comme s’il s’était libéré d’une part de son fardeau, pour se consacrer uniquement à sa paternité.Pourtant, à chaque éclat de rire échappé de Kalem, à chaque nouvelle accolade que Kael lui offrait, Ismène sentait son cœur se briser un peu plus. Elle n’était plus rien. Elle n’était plus qu’une ombre dans ce tableau parfait, un tableau où elle n’avait pas sa place.Elle n’arrivait même pas à se résoudre à prendre toute la place qu’elle voulait dans la vie de son fils. Elle était là, certes, mais Kael semblait avoir pris tout le contrôle. Il l’emmenait partout avec lui. Kalem s’accrochait à lui avec une telle tendresse que l’enfant pleurait dès qu’il s’éloignait, cherchant à retrouver son père, sa sécurité, son ancrage.Chaque fois qu’ils passaient du temps ensemble, chaque rire qu’ils échangeaient, Ismène s

En sortant de la salle, son cœur battait fort, mais une chose était claire : il n’abandonnerait pas Ismène. Elle serait sa femme, et Kalem serait son héritier. Il se fichait des traditions, de l’opinion de ses parents. Son destin, il le prendrait dans ses propres mains.Ismène n’était pas juste une femme dans son passé. Elle était l’avenir de son fils, l’avenir de sa famille. Et il était prêt à tout pour cela.**********Kael entra doucement dans la chambre, où Ismène était assise près du berceau de Kalem. L’enfant dormait paisiblement, ses petites mains repliées sur la couverture. La lumière tamisée des bougies créait une ambiance sereine, presque irréelle, dans cet espace clos. Ismène, concentrée sur son fils, n’entendit pas immédiatement les pas de Kael. Lorsqu&

******* Le palais bourdonnait d’une agitation contenue depuis l’annonce de l’union de Kael et Ismène. Les murmures se propageaient dans les couloirs comme une traînée de poudre, et si certains nobles influents avaient fini par se ranger du côté du prince, d’autres, en particulier parmi les femmes du palais, ne cachaient pas leur dédain envers cette union jugée indigne d’un futur roi.Ismène marchait dans la grande cour intérieure, une allée bordée de colonnes sculptées, son voile finement brodé retombant gracieusement sur ses épaules. Sa posture était droite, son regard calme, mais elle n’ignorait pas les messes basses qui fusaient à son passage.— Regardez-la, souffla une servante à sa voisine, son ton venimeux perçant le silence. Une roturière qui se croit reine.— Une hont