Lahat ng Kabanata ng Les larmes de la reine: Kabanata 11 - Kabanata 20

AlessiaJe me sens enfin vulnérable, sans défense, mais d’une manière que je n’aurais jamais imaginée. Il a franchi toutes les barrières, défait mes résistances une à une, et je suis là, à sa merci, complètement perdue. Et c’est exactement ce que je ressens : un vide, un abîme sans fond, comme si tout ce que j’avais cru être moi-même venait de s’effondrer sous le poids de ses baisers, sous le poids de sa volonté.Lorenzo ne me regarde plus comme un défi, mais comme une conquête qu’il est en train d’achever. Il sait que je ne peux plus lui échapper. Ses yeux, d’un noir profond, ne sont plus ce miroir des contradictions que j’ai longtemps vu. Ils sont simplement… omniprésents. Je le ressens, son regard me suit, me scrute, me déshabille. Et il n’a pas besoin de dire un mot pour me faire comprendre qu’il a gagné. Que tout est terminé. Qu’il n’y a plus d’échappatoire.Ce soir-là, il ne me touche pas d’abord. Il se contente de me regarder, de scruter chaque parcelle de mon être avec une int

LorenzoL’air frais des montagnes s’engouffre à travers la fenêtre entrouverte, mais il ne parvient pas à refroidir la chaleur qui brûle en moi. Je suis assis près du feu, mes yeux rivés sur Alessia. Elle est allongée, à l'autre bout de la pièce, son corps tendu dans une posture à la fois défensive et complètement vulnérable. L’ombre de ce que nous venons de vivre plane encore, et malgré l’intensité de l’instant, un sentiment d’incertitude m’envahit.Je sais qu’il y a quelque chose de plus entre nous, quelque chose de bien plus profond que cette attraction irrésistible et cette passion brûlante. Mais elle ne semble pas prête à l’accepter. Pas encore. Elle s’efforce de me repousser, de me rendre responsable de tout ce qui la trouble. Je la vois, tout le temps, déchirée entre son désir et sa peur de se perdre, et cela me consume. Je suis le maître de ses émotions, mais parfois, c’est elle qui me possède plus que je ne voudrais le reconnaître.Elle lève finalement les yeux vers moi, et n

LorenzoLes heures passées depuis que je l’ai prise dans mes bras ont semblé une éternité. Alessia ne cesse de me perturber, de me troubler, avec cette résistance qui se mêle à un désir brûlant. Elle lutte encore, j’en suis sûr. Mais chaque mouvement, chaque parole, chaque silence la trahit un peu plus. Elle me veut, même si elle refuse de l’admettre. Et moi, je la veux d’une manière que je ne peux ni expliquer ni contrôler.Je l’ai observée toute la soirée, du coin de l’œil. Elle était là, dans cette immense villa, seule, comme une proie traquée, à la fois inaccessible et irrésistible. C’est ce qui m’attire chez elle. Cette lutte interne, ce feu qu’elle cache derrière ses murs de glace. Elle ne sait pas encore, mais elle m’appartient déjà.Elle a beau prétendre le contraire, j’ai vu la lueur dans ses yeux lorsque j’ai prononcé ces mots. C’est la vérité, même si elle ne veut pas l’accepter.Je m'approche d’elle, tout doucement, les pas mesurés, lents, comme un prédateur savourant chaq

AléssiaLorenzo avait quitté la pièce sans un mot de plus, me laissant seule dans ce bureau vide, le silence lourd comme une chape de plomb. Je n’avais jamais été aussi désemparée. Ses paroles résonnaient dans mon esprit, ses gestes, son toucher… Chaque sensation s’était gravée dans ma peau, dans mon âme. Il m’appartenait, il m’avait dit. Mais qu’est-ce que cela voulait vraiment dire, quand, au fond de moi, je savais que je ne lui appartenais pas totalement ? Que je ne serais jamais qu’une partie d’un tout, une facette d’un puzzle dont il serait le maître incontesté ?Je me levai brusquement de ma chaise, agitant les papiers éparpillés sur le bureau, comme si ce simple geste pouvait effacer ce qui venait de se passer. Mais tout était là, bien présent, à chaque battement de mon cœur. Il avait réussi à me pousser au-delà de mes limites, à me faire tomber encore plus profondément dans ce piège que je m’étais jurée de ne jamais accepter. Et pourtant… je n’étais pas capable de m’en échappe

Alessia- "Alors, c'est toi…" Sa voix, douce mais acérée, me fit frissonner. Je me retournai lentement, le cœur battant la chamade.Elle avait l’apparence d’une reine. Longs cheveux noirs comme l’ébène, un regard glacé, et ce sourire cruel qui ne faisait qu'accentuer la menace qui émanait d’elle. Je la connaissais à peine, mais l’aura qu’elle dégageait m’écrasait déjà. Elle était l’une des maîtresses de Lorenzo.- "Je suis Valeria," dit-elle, s’avançant d’un pas décidé. "Et je pense que toi et moi, on va s’entendre… très bien."Je n’eus pas le temps de réagir. D’un mouvement rapide, elle me saisit par les poignets, me forçant à me tenir droite, immobile. La douleur de ses doigts serrant ma peau me fit presque crier, mais je me retins, mes dents crispées sur mes lèvres.- "Je n’ai pas besoin de te dire que tu n’es qu’un jouet dans les mains de Lorenzo," continua-t-elle, son ton condescendant. "Tu penses que tu es spéciale pour lui, que tu es l’unique ? Laisse-moi te dire que tu te trom