Chapitre 96 — Confidences et tempêtesAwaL’atelier s’est vidé de ses bruits et de son agitation. Le silence s’étend, épais, palpable, comme un voile qui protège cet instant fragile. La lumière du crépuscule filtre à travers les grandes fenêtres, caressant doucement les toiles éparpillées, les pinceaux encore humides de peinture. La poussière danse lentement dans les rayons dorés, et tout paraît suspendu dans un souffle.Lorenzo est là, tout contre moi. Sa main enlace la mienne avec une douceur précieuse, comme s’il voulait retenir le temps, empêcher ce moment de s’échapper.Pourtant, sous cette apparente tranquillité, une tempête gronde en moi.Je sens que la fragilité du silence est une invitation, un appel. J’ai gardé trop longtemps mes silences, ces non-dits qui me rongent de l’intérieur. Des blessures invisibles, des peurs que je cache pour ne pas l’effrayer, ou peut-être pour me protéger moi-même.Je respire profondément, puis laisse enfin les mots sortir.— Lorenzo, dis-je d’un
Huling Na-update : 2025-07-02 Magbasa pa