Semua Bab RENAÎTRE POUR ME VENGER DE MON EX: Bab 31 - Bab 40

MAXIMEDès que nous sommes rentrés sur le seuil de la maison de mon père, l’air s’est épaissi, comme si on entrait dans une cathédrale où le moindre murmure résonnerait en sacrilège. Le silence était si dense qu’on aurait pu le trancher au couteau. Cette maison n’était pas un foyer, c’était un décor de théâtre, figé, guindé, où chaque bibelot semblait juger nos moindres gestes.Willow, elle, n’a pas cillé. Elle m’a jeté un regard, un de ces clins d’œil complices qui disait : On joue ? Alors jouons à fond. Et, bon sang, elle savait jouer.À peine dans le salon, j’ai attrapé sa main, nos doigts s’entremêlant comme si on n’avait jamais appris à se lâcher. Elle s’est rapprochée, son corps frôlant le mien avec une nonchalance calculée, son parfum , un mélange de jasmin et de provocation, me chatouillait les sens. J’ai laissé échapper un rire trop fort à une de ses plaisanteries, comme si elle venait d’inventer l’humour. Elle a répondu par un sourire en coin, ses yeux pétillants d’une malic

WILLOWLe lundi est arrivé, le monde a explosé. Ou du moins, c’est l’impression que j’ai eue en ouvrant mon téléphone. Les notifications s’empilaient comme des dominos en chute libre : articles, photos, vidéos, commentaires.Les médias s’étaient jetés sur nous comme des vautours sur une proie encore frémissante.“Le couple le plus inattendu de l’année”, clamait un blog économique à la une. “Alchimie stratégique ou coup de foudre incandescent ?” s’interrogeait un tabloïd avec une photo de moi, robe ivoire moulant mes courbes, et Maxime, sa main possessive sur ma taille, son regard posé sur moi comme si j’étais la seule personne dans la pièce. Mon rire, capturé dans un éclat spontané, semblait sceller l’illusion d’un amour parfait. Et l’illusion, dans ce monde, c’était la monnaie la plus précieuse.Et ce baiser qu'il m'avait donnée !Je faisais défiler les articles, un café à la main, un sourire en coin. Les gros titres étaient presque comiques dans leur excès : “Maxime et Willow, l’al

WILLOWLa veille du grand jour, je me tenais dans ma chambre, entourée de boîtes de satin et de rubans épars, et mon cœur battait à tout rompre, un tourbillon qui mêlait une légèreté de plume à un poids de promesse.Je me disais que demain, je dirais « oui » à Maxime Valdrak, dans un château qu’il avait réservé pour la cérémonie, un geste si grandiose qu’il me coupait encore le souffle, comme si je m’étais retrouvée projetée dans un conte où je ne savais pas si j’étais la princesse ou la proie.J’imaginais un ciel bleu pour demain, d’un éclat pur qui semblait fait pour nous, et je ne peux m’empêcher d’imaginer mes vœux, ces mots que j’ai répétés dans ma tête, qui devront sonner justes, sincères, même si tout ça a commencé comme un contrat.Je caressais du bout des doigts la robe suspendue, une merveille de soie blanche ornée de dentelle délicate, qui semblait vibrer sous la lumière douce de la lampe, et chaque détail, de la traîne fluide aux broderies fines, me rappelait que demain, j

MAXIMELa réception battait son plein, les rires fusaient comme des étincelles, les verres tintaient sous un ciel clair où les premières étoiles s’allumaient, mais sous cette joie, je ressentais une tension, un fil invisible tendu par l’absence de Damon et Cassidy.Ils n’étaient pas là, et pourtant, leur ombre planait, un murmure de menace que je ne pouvais ignorer, surtout après leur prétendue grossesse, un mensonge que je flairais à des kilomètres.Mais ce soir-là, je voulais croire en Willow, en nous, en cette alliance scellée sous les regards de tous, des journalistes aux flashes voraces aux chefs d’entreprise qui scrutaient chaque sourire comme un contrat à signer.Mon père, Richard Valdrak, se tenait au loin, son regard froid me transperçait, sa femme à ses côtés affichait un sourire figé sur son visage d’émeraude, et je savais qu’il désapprouvait, qu’il voyait en Willow une Leclair, une ennemie.Je détournais les yeux, et mon regard s’accrochait à Lucie et Léo, installés près d

MAXIMEL’aube s’infiltrait à peine à travers les rideaux épais de la suite, une lumière pâle, presque timide, qui effleurait les murs de pierre et les draps froissés où Willow dormait encore.Je m’étais réveillé bien avant elle, le corps lourd d’une nuit sans sommeil, le cœur battant d’un mélange de calme et de trouble, et je restais là, allongé, à l’observer dans ce silence suspendu.Elle était là, à quelques centimètres, une main posée sur l’oreiller, ses cheveux roux en désordre, une mèche collée à sa joue, sa respiration si douce qu’elle semblait irréelle, comme si elle appartenait à un autre monde.Il y avait quelque chose de brut chez elle, même endormie, une force qui pulsait sous sa peau, et je ressentais ce tiraillement dans ma poitrine, cette envie idiote de tendre la main, de toucher cette mèche, juste pour sentir qu’elle était vraiment là.Ce mariage, c’était un contrat, un an, un deal entre deux têtes brûlées, mais la veille, dans ses hésitations, ses regards, ses frisson