MAXIMELe noir m’engloutit, un vide épais, oppressant, qui m’écrase comme une chape de plomb. Le froid mord ma peau, s’infiltre dans mes os, un venin glacé qui me paralyse, me ronge de l’intérieur. Le sang, chaud, poisseux, coule encore, imbibant ma chemise déchirée, formant une flaque tiède sous mon flanc. Chaque goutte est une seconde qui s’échappe, une vie qui s’effiloche. Putain, j’ai mal. Une douleur lancinante, brutale, qui pulse dans tout mon corps, comme si chaque nerf était un fil électrique dénudé, crépitant sous la torture.J’ouvre les yeux, ou du moins j’essaie. Mes paupières, lourdes, collantes, résistent, soudées par la crasse, la sueur, et ce goût métallique qui envahit ma bouche—le sang, mon sang, âcre, écœurant. La lune, blafarde, perce à travers les feuillages, jetant des éclats argentés sur la clairière, dessinant des formes tordues, des ombres qui dansent comme des spectres sur le sol boueux. Les pins se dressent autour de moi, noirs, immenses, leurs branches griff
Terakhir Diperbarui : 2025-06-07 Baca selengkapnya