Elle se lève, nue sous un teeshirt trop grand pour elle. Pas à elle. Erwane. Ou peut-être l’autre d’avant. Elle ne fait même plus attention. Ce qu’elle sait, c’est que la machine à café lui fait la gueule, que son loyer est en retard de deux semaines, et qu’elle a oublié qu’elle bossait aujourd’hui. “Merde. MERDE.” Elle se rue dans la salle de bain, glisse sur une culotte jetée par terre, manque de s’étaler, se rattrape au lavabo comme une héroïne de sitcom qui aurait trop baisé et pas assez dormi. Dans le miroir, elle se regarde, tire la langue, et dit tout haut : “Barbara Dolce, vingt-quatre ans, cœur en morceaux, chatte affamée, crédibilité au fond des chiottes. Bravo, ma grande.” Elle se lave à la va-vite, coiffe ses boucles rebelles en un chignon approximatif, enfile un pantalon noir froissé et une chemise blanche tachée de rouge à peine visible — du vin ? Du rouge à lèvres ? Peu importe. Son téléphone vibre. Un message de Mélanie, sa collègue du cabinet juridique : « Le c
Last Updated : 2025-05-08 Read more