Semua Bab MARIÉE DE REMPLACEMENT : UNE DETTE À PAYER: Bab 71 - Bab 80

DAMINELe lendemain, lors de la réunion au bureau, l’expression d’Andrea ne cessait de me traverser les yeux. Les investisseurs continuaient de parler sur le grand écran, mais je ne les écoutais qu’à moitié, me demandant sans cesse quelle raison elle pouvait avoir pour ne pas vouloir parler de notre soirée.Était-elle vraiment si gênée d’avoir fait ça avec moi, au point d’essayer de cacher totalement le fait que cela s’était réellement produit ?Je ne comprenais toujours pas. Notre conversation d’hier avait clarifié certaines choses, mais je voyais encore le doute et l’incertitude dans ses yeux. Elle avait peur de la façon dont les choses seraient perçues par les autres, et j’avais beau essayer de la convaincre de ne pas y penser, j’avais de plus en plus l’impression d’échouer.Mon esprit n’arrêtait pas de réfléchir à ce qu’il fallait faire, mais à chaque fois, il ne trouvait rien et cela me dérangeait beaucoup.« Damine, Damine, Damine… » La voix de Michael résonna, me tirant de mes

CDAMINEAssise dans sa chambre, Camilla repensait à sa conversation avec Damine, furieuse. Elle avait senti que le travail était terminé lorsqu'elle lui avait dit que c'était elle qui l'avait sauvé des ravisseurs cette nuit-là. Elle avait eu le sentiment qu'il lui serait éternellement redevable, et pendant une seconde, c'était ce qu'elle avait cru, raison pour laquelle elle ne comprenait pas ce changement soudain de comportement.Elle se leva et arpenta la pièce en essayant de comprendre tout cela. Le visage de Damine lui revenait sans cesse à l'esprit tandis qu'elle se demandait ce qui avait bien pu lui passer par la tête.« Je n'arrive pas à croire qu'il l'ait emmenée en vacances à ma place », dit-elle à voix haute, « et qu'il m'ait ignorée tout au long du voyage et même après. »Elle jeta le livre qu'elle tenait dans ses mains contre le miroir. Il se brisa en mille morceaux, mais cela ne suffisait pas à apaiser sa colère, qui ne fit que grandir.Son téléphone sonna à ce moment-là e

ANDRÉJe me suis installé sur le siège passager de la voiture avant qu'il ne puisse démarrer. Il m'a regardée d'un air interrogateur pendant quelques secondes, comme pour me demander pourquoi j'étais là, mais sans prononcer un mot. On s'est juste regardés et il a compris qu'il était hors de question que je le laisse partir seul, surtout pas dans l'état où il était.Pour la première fois, j'ai vu de la peur dans ses yeux lorsqu'il m'a raconté ce qui se passait avec Michael. Michael avait quitté la maison depuis environ une heure, et entendre une telle chose nous avait tous pris de court.Michael et moi n'avions pas eu beaucoup d'interactions, mais d'après les quelques échanges que nous avions eus, je pouvais dire que c'était quelqu'un de bien et que Damine le traitait plus comme un frère que comme un simple ami. Il était probablement la personne la plus proche de la famille de Damine, après sa mère, alors je ne pouvais qu'imaginer ce qu'il traversait.Il est sorti et nous sommes allés

DAMINEVoir Michael dans cet état, allongé dans son lit d'hôpital, souffrant autant, avait déclenché quelque chose en moi. Je sentais la colère monter chaque fois que je pensais au visage de Sergio Dumont. Il avait agi, et maintenant, il était temps pour moi de faire la mienne.Je n’arrivais toujours pas à me défaire du sentiment que les Dumont n’étaient pas la principale menace. J’avais cherché si méticuleusement, et rien ne me reliait à eux. En le voyant, j’espérais que son visage réveillerait en moi un souvenir, mais je ne me souvenais toujours pas de l’avoir jamais rencontré, ce qui ne pouvait signifier qu’une chose.Les Dumont n’étaient pas le véritable cerveau de tout cela. Ils n’étaient que les bras armés, et je devais trouver un moyen de savoir qui était exactement responsable de cette agression.J’avais dressé une liste d’ennemis susceptibles d’en être responsables, mais plus j’y réfléchissais, plus je réalisais qu’aucun d’eux ne l’était. Les Rockwell, les Black, mes autres c

CAMILLACamilla était perdue dans ses pensées, assise dans la pièce. Elle avait décidé de ne rien faire, car il était désormais évident qu'elle n'était plus maîtresse de la situation. Elle avait l'impression de n'avoir aucun contrôle, et tout était désormais entre les mains de Sergio et Scarlet. Ils étaient déterminés à exécuter leur plan, et ils avaient clairement fait comprendre qu'ils ne comptaient pas la laisser entrer complètement.Il lui apparaissait désormais clairement qu'ils étaient des individus dérangés et dangereux, et elle ne savait absolument pas comment gérer cette situation. Elle s'en voulait d'avoir accepté de travailler avec eux. C'était elle qui leur avait tout révélé sur Damine, jusqu'à son lieu de résidence, et maintenant, assise dans l'obscurité totale de sa chambre, elle regrettait tout cela.Elle avait laissé sa jalousie prendre le dessus. Elle était en colère et avait pris des décisions stupides qu'elle ne pouvait plus revenir en arrière, ou plutôt, elle ne sa