Semua Bab MARIÉE DE REMPLACEMENT : UNE DETTE À PAYER: Bab 81 - Bab 90

ANDRÉLa porte s'ouvrit à nouveau et je savais déjà qui c'était avant que l'homme cagoulé n'entre dans la pièce avec un plateau rempli d'eau et de nourriture. Nous avions déjà répété ce rituel jusqu'à quatre fois, et à chaque fois, le résultat était identique.Il posa le plateau par terre à côté de moi et défit mes liens. La première fois qu'il avait fait cela, je m'étais jetée sur lui de toutes mes forces, utilisant chaque partie de mon corps comme une arme, tentant désespérément de m'échapper.Mais tout cela avait été vain, car il était resté insensible à la vague d'attaques que je lui avais lancées. Il m'avait immobilisée et ligotée aussi vite qu'il m'avait détachée, sans effort. Je me sentais si impuissante depuis, qu'à la troisième tentative, j'avais complètement renoncé à m'échapper.Les pensées d’évasion s’étaient complètement évaporées de ma tête, tout comme je pouvais sentir l’énergie quitter mon corps même maintenant.« Tu dois manger ça », dit-il en détachant ma main. « N'e

ANDRÉUne lumière vive et soudaine traversa mon visage tandis que mes yeux s’ouvraient brusquement. Il me fallut quelques secondes pour m’habituer à la nouvelle lumière qui les entourait, et la vive douleur que je ressentais à présent à la tête n’arrangea rien.J’avais l’impression que ma tête allait éclater et que j’étais allongée. Il me fallut quelques secondes pour me reprendre, balayant la pièce du regard pour essayer de comprendre ce qui se passait.Beaucoup de questions me vinrent à l’esprit à ce moment-là, mais il y en avait une qui était plus urgente.Où suis-je ?La pièce où je me trouvais était bien différente de celle où j’avais été auparavant. Je regardais lentement autour de moi, mes yeux s’habituant à l’éclairage. Des machines bipaient tout autour, et une aiguille était plantée dans les veines de ma main droite.Un homme était assis sur une chaise haute tout près du lit, vêtu d’une combinaison blanche, et je pouvais instantanément deviner qui il était.Un médecin ? Pourq

DAMINECamilla était maintenant assise devant moi et Michael dans la chambre d’hôpital. Il avait insisté pour être au courant de tout ce qui se passait afin de m’empêcher de prendre des décisions stupides et irréfléchies. S’il y avait quelqu’un capable de me faire entendre raison, même lorsque j’étais têtu, c’était bien Michael. Ça ne marchait pas à tous les coups, mais j’accordais certainement plus d’importance à son point de vue qu’à celui de quiconque.Le trajet en voiture entre Camilla, moi et l’hôpital avait été très calme. Il était évident qu’il y avait beaucoup à dire, mais personne ne voulait être le premier à le faire. Je me surprenais à lui jeter des coups d’œil furtifs de temps en temps, et elle en faisait autant. J’avais envie de dire quelque chose, mais ce n’était pas le moment. Nous finirions par parler, mais pas maintenant.Dan entra dans la chambre d’hôpital à ce moment-là, accompagné de deux hommes. Il avait insisté sur le fait qu’il était temps d’impliquer au moins l

ANDRÉL’arme de Sergio était pointée sur Andrea, allongée par terre. Il avait été si perplexe lorsqu’il était sorti de la pièce au milieu de la nuit pour sa patrouille nocturne et que quelqu’un l’avait percuté. Il était sur le point de crier, pensant qu’il s’agissait d’un des gardes, sans doute en train de faire une de leurs escapades ivres. Il les avait avertis d’arrêter de boire, surtout maintenant qu’Andrea était dans les parages, mais il continuait à les surprendre de temps en temps.Il avait été très surpris lorsqu’il avait regardé Andrea, qui l’avait percuté. Ses yeux de biche étaient braqués sur lui, et ce n’est qu’à ce moment-là qu’il comprit ce qu’elle essayait de faire. La porte était juste là, et même maintenant, alors qu’il la tirait par les cheveux jusqu’à la chambre, il se demandait encore comment elle avait pu arriver jusque-là.Comment avait-elle pu quitter la pièce sans que personne ne la voie et atteindre la porte d’entrée ? Sans la chance qui l’avait fait sortir à c

ANDRÉJ’ouvris enfin les yeux et vis que le corps du docteur avait été sorti du cachot. L’image de ses yeux, étendu sans vie, continuait de me traverser l’esprit tandis que je me recroquevillais dans un coin, sanglotant en silence. Sergio avait insisté pour qu’ils laissent le corps dans le cachot très longtemps afin que je puisse assumer les conséquences de mes actes.Il semblait que son plan était de me briser et, allongée là, réfléchissant à tout, je réalisai que ça fonctionnait. Je regrettai d’avoir tenté de fuir, surtout que cela n’avait pas marché et que le médecin qui avait essayé de m’aider était décédé.La porte du cachot s’ouvrit et un des gardes entra, un plateau de nourriture à la main. J’avais recommencé à rejeter la nourriture depuis qu’il m’avait enfermée, et même si une partie de moi craignait pour le bien-être de mon bébé, je sentais qu’il fallait que je le fasse. Il était hors de question que je mange, surtout après ce qui s’était passé.« Êtes-vous prête à manger mai