Lahat ng Kabanata ng Le Regret du PDG : reviens, mon amour: Kabanata 121 - Kabanata 130

La nuit était tombée sur la résidence des Anderson. Dans sa chambre, Lila, allongée dans son lit, se débattait contre un malaise qui s’insinuait dans tout son corps. Son souffle s’alourdissait, ses paupières se fermaient malgré elle, ses pensées se fragmentaient comme des éclats de verre. Au début, elle avait cru à une simple fatigue, conséquence des émotions intenses de la journée. Mais bientôt, une lourdeur insoutenable avait envahi ses membres, comme si chaque fibre de son être se dissolvait dans une brume noire.Elle tenta d’appeler, mais aucun son ne franchit ses lèvres. Son cœur s’affolait dans sa poitrine. Puis, soudain, tout sombra.Un cri déchira le silence de la maison. C’était la mère de Lila qui passait voire sa fille toutes les heures pendant la nuit. Elle découvrit sa fille inanimée, pâle comme la lune, gisant sur les draps froissés.— Paul ! appela-t-elle d’une voix tremblante. Paul, viens vite !Le père de Lila surgit presque aussitôt. En voyant sa fille, ses yeux s’é

Le grand portail du tribunal s’ouvrit. J’avais tenu le choc à l’intérieur, devant tout le monde, devant Elena, devant les juges. J’avais parlé, j’avais raconté, j’avais affronté. Mais une partie de moi était encore tremblante, écorchée vive.Je marchais entourée de mes parents, l’avocat de ma famille et Luke un peu plus loin. Le ciel était gris mais il me semblait presque lumineux, simplement parce que le cauchemar avait enfin commencé à céder. Elena n’était plus qu’un spectre enfermé derrière des barreaux. J’allais peut-être pouvoir respirer à nouveau.Et puis…— Lila ! Attends !Ma nuque se raidit aussitôt. Je connaissais cette voix. J’aurais voulu ne plus jamais l’entendre.Je me retournai lentement. Jason fendait la foule, l’air désespéré, le regard rivé sur moi. Ses yeux imploraient, ses lèvres tremblaient. Un frisson glacé me parcourut. J’avais encore en mémoire le goût amer de cette boisson hier soir, l’instant où mes forces m’avaient abandonnée.Je levai la main d’un geste sec

La porte de la chambre s’ouvrit doucement devant moi, et tout mon être se figea. Dante est immobile, suspendu entre la vie et la mort.Je déglutis difficilement, sentant mon cœur battre à tout rompre. Devant moi, il était là, allongé sur ce lit d’hôpital, entouré de machines bourdonnantes, de tubes transparents et d’électrodes qui semblaient le relier au monde comme autant de fils invisibles. Son visage, pourtant si familier, était pâle et marqué par la douleur. Ses lèvres étaient légèrement bleutées, et ses yeux fermés lui donnaient une expression de fragilité totale.Mon souffle se coupa. Je me sentis à la fois vulnérable et déterminée. Tout ce que j’avais vécu jusqu’ici, toutes les humiliations, les manipulations, la peur, la haine, tout cela n’avait plus d’importance. Ce qui comptait, c’était lui. Il avait risqué sa vie pour moi. Et malgré tout ce que je pouvais ressentir contre lui, Dante avait été là pour me sauver.Je m’approchai lentement, chaque pas mesuré, comme si un faux m

Je poussai la porte de la chambre de Dante, et comme chaque matin, je fus frappée par la même sensation : l’odeur aseptisée, les machines qui bipent doucement, la lumière douce filtrant par les stores. Et là, lui, immobile, connecté à tous ces appareils, vulnérable, mais vivant. Mon cœur se serra malgré moi, et j’inspirai profondément pour retrouver mon calme.— Bonjour, murmurai-je en m’approchant de son lit.Je pris sa main, chaude malgré les perfusions et les fils. Je ne savais pas comment parler à quelqu’un qui ne pouvait pas répondre, mais je savais que mes mots avaient un sens, que ma présence comptait.— Allez, Dante… je sais que tu m’entends. Réveille-toi. Tu m’as assez fait attendre.À ce moment, la mère de Dante entra, silencieuse, les yeux rouges et humides. Elle s’arrêta à quelques pas de moi, hésitante.— Lila… commença-t-elle d’une voix tremblante. Je… je tiens à m’excuser. Pour tout. Pour mes paroles… et pour ce que j’ai dit à tes parents. Je… je n’aurais jamais dû…Je

La lumière matinale traversait les stores et se posait doucement sur le visage de Dante. Je m’étais assise sur le bord du lit, la main posée sur la sienne, chaque souffle qu’il prenait m’arrachant un petit frisson. Depuis des jours, je veillais sur lui, parlant, chuchotant, espérant qu’il entende ma voix au-delà de ce coma cruel qui l’enfermait.— Dante… murmurai-je, si faiblement que presque personne ne l’aurait entendu… mon cher, tu es là… je suis là…Sa poitrine se soulevait, encore laborieusement, chaque respiration accompagnée par le bip régulier des machines. Je pouvais voir ses doigts frémir légèrement. Mon cœur bondit. Était-ce un signe ? Était-ce enfin le moment ?La mère de Dante, silencieuse à mes côtés, laissa échapper un sanglot étouffé. Je posai ma main sur la sienne.— Chut… il nous entend, il revient à nous… soufflai-je doucement, il est là…Un médecin entra, accompagné de deux infirmières. Son visage était sérieux, mais ses yeux trahissaient une lueur d’espoir.— Bonj