ALEXANDREJe la tiens entre mes bras, et plus rien n’existe, rien d’autre que la chaleur de sa peau, l’odeur douce de ses cheveux contre mon visage, la pression fébrile de ses lèvres contre les miennes, ce baiser qui dure et dure encore, comme une liane enroulée autour de mon souffle, comme un fil qu’on retisse après l’avoir trop arraché.Elle ne tremble plus.Moi si.Parce que j’ai peur qu’elle m’échappe, encore, d’une seconde à l’autre, qu’elle recule, qu’elle s’efface, qu’elle se souvienne trop fort, qu’elle doute, qu’elle me repousse. Mais non. Ses bras m’enlacent, sa bouche cherche la mienne comme une promesse chuchotée dans le noir, et mon cœur, ce traître indocile, bat comme aux premières heures, comme si je redevenais cet homme fou qui l’avait aimée à en crever.J’ai envie de pleurer.Mais je l’embrasse encore.Encore, et encore, comme pour rattraper le temps perdu, les silences, les absences, les erreurs, les blessures. Chaque battement contre sa peau est un pardon. Chaque so
Terakhir Diperbarui : 2025-08-09 Baca selengkapnya