Semua Bab MA VIRGINITÉ VENDUE AU SEIGNEUR DE LA MAFIA : Bab 21 - Bab 30

Chapitre 22 : Elle n'a pas demandé cette vieLE POINT DE VUE DE LUCA Je venais à peine de retirer ma veste quand j’entendis la voix sèche de mon frère résonner dans le hall.Alaya s’était arrêtée à quelques pas de l’entrée. Son sourire venait de se faner. Je vis ses doigts se crisper sur les poignées de ses sacs, ses épaules se contracter. Elle restait droite pourtant. Fière. Silencieuse. Mais ses yeux… Ses yeux brillaient d’une lueur que je ne connaissais que trop bien. Celle d’un orage qu’on tente de contenir, d’une douleur qu’on ne veut pas exposer.Amenda fronça les sourcils. Elle s’avança, presque protectrice.« Santino, tu devrais faire attention à la manière dont tu lui parles. »Santino eut un rictus.« Oh ? Maintenant on me donne des leçons ? »Je me redressai, quittant le mur contre lequel je m’étais adossé.« Ce n’est pas une leçon, frangin. C’est du respect. »Il se tourna vers moi, lentement, les yeux froids.« Et toi, tu vas aussi te mêler de mon mariage ? »« Ton maria

Chapitre 24 : l'excuse du mafieux, LE POINT DE VUE D'ALAYA J’étais seule dans ma chambre, assise sur le lit, les jambes ramenées contre ma poitrine, essayant de calmer les battements affolés de mon cœur. La poignée tourna. Mon corps se figea.La porte s’ouvrit lentement… et Santino entra.Il ne portait pas son habituel regard froid et dominateur. Il avançait avec calme, presque... avec prudence. Son pas était lourd, son regard sombre. Je tournais la tête pour le regarder, incertaine. Mon ventre se contracta malgré moi. J’aurais voulu ne rien dire, ne rien montrer. Mais sa simple présence suffisait à réveiller toute la douleur que je m’efforçais d’étouffer.Il s’arrêta à quelques pas de moi.— Je veux te parler, dit-il d’une voix grave.Je ne répondis pas. Je me contentai de le fixer, sans pouvoir cacher cette part d’appréhension qui montait en moi.Il poursuivit, après un bref silence :— Elias m’a parlé de l’attaque… l’autre fois.Mon souffle se coupa net. Mon regard chercha insti

Chapitre 26 : La nuit de noce LE POINT DE VUE D'ALAYA Je m’arrête un instant devant la porte. Mon cœur bat vite. Trop vite. Une sueur glacée perle dans mon dos, alors même que mes paumes sont moites. Mon reflet dans le miroir du couloir me paraît étranger. Ma robe blanche épouse encore mes formes, froissée par les pas de danse, froissée aussi par cette journée qui a tout bouleversé.J’ai le regard vide.Je viens d’épouser un homme que je n’aime pas… alors que mon cœur est resté dans un coin de la salle, avec Elias.Mon alliance me pèse déjà. Comme un bracelet de chaînes dorées.J’inspire, profondément. La main tremblante, je frappe doucement. Une fois. Deux fois. Et j’entre.La chambre est grande, luxueuse, tamisée par une lumière chaude. Les rideaux sont tirés, la brise fait frémir les voiles accrochés aux colonnes du lit. Et lui… Santino, se tient près de la fenêtre, une flûte de champagne à la main. Il se retourne en m'entendant entrer, et un sourire étire ses lèvres.Un sourire

Chapitre 28 : Le venin du mensongeJe claque la portière de ma voiture avec une rage contenue. Mes mains serrent le volant comme si je pouvais en extraire la vérité par la force. Ma mâchoire se crispe. Le moteur gronde, mais ce n’est rien comparé au grondement dans ma tête.Elles se sont foutues de moi.La mère et la fille. Deux menteuses, deux manipulatrices. Alaya … Mon épouse. Elle avait promis pureté, pudeur, sacrifice. Et moi, j’y ai cru. J’ai fermé les yeux, aveuglé par sa beauté, par la délicatesse de ses gestes, par la tendresse qu’elle jouait à la perfection.Une vierge ? Tu parles. J’ai couché avec une femme qui savait exactement ce qu’elle faisait. Chaque mouvement de hanche, chaque soupir bien placé. Un rôle qu’elle a répété mille fois, sûrement pour un autre. Je gare la voiture d’un coup sec devant l’hôpital. L’air est lourd, saturé de l’odeur désinfectée du bâtiment. Mais je ne sens plus rien. Juste le feu qui me consume.Je monte les marches deux par deux, les poings f

Chapitre 30 : Bordel LE POINT DE VUE DE Santino Ricci Je n’ai pas dormi cette nuit-là. Comment aurais-je pu ? L’image de cette ligne droite, figée, froide… cette foutue ligne de mort qui hurlait dans mes oreilles comme une sentence. J’ai tué la mère d’Alaya. Pas avec une arme. Pas avec du poison. Mais avec ma colère. Ma menace. Mon ombre.J’avais dépassé les limites, et je ne pouvais même pas lui dire pourquoi.Je suis resté des heures dans mon bureau, le regard figé sur le vide, sans entendre les coups frappés à ma porte, ni même les bruits de la maison. Quand enfin j’ai réalisé ce que je devais faire, je me suis levé, j’ai sorti la manette. Une grosse. De celles qu’on réserve aux silences précieux.Je l’ai ouverte, empilé les liasses, refermé. Puis j’ai attrapé un petit papier et j’ai inscrit l’adresse du médecin. Pas son nom. Juste l’adresse.Quand Elias est arrivé, je n’ai même pas levé les yeux. Ma voix était sèche, droite, sans émotion. Le genre de ton que j’utilise quand je v