All Chapters of MA VIRGINITÉ VENDUE AU SEIGNEUR DE LA MAFIA : Chapter 11 - Chapter 20

Chapitre 12 : La maison du silenceDu point de vue d’AlayaCe manoir est magnifique… et pourtant, jamais je ne me suis sentie aussi étrangère quelque part.Le silence qui y règne n’est pas celui du repos, ni même du respect. C’est un silence tendu, glacial, suspendu. Un silence de prison.Chaque couloir semble m’observer. Chaque pièce me juge. Tout ici est trop propre, trop parfait. Le marbre des escaliers est si poli que j’y vois mon reflet, mais il ne me ressemble pas.Les murs sont habillés de tableaux anciens, de dorures, de souvenirs qui ne m’appartiennent pas.Je suis une étrangère dans cette cage dorée.Depuis mon arrivée, je sens leurs regards. Invisibles, mais constants. Quelqu’un, quelque part, m’observe.Je l’ai compris très vite : rien ici n’est laissé au hasard.J’ai découvert les caméras dissimulées dans les angles des murs, les plafonds, parfois même derrière les plantes. Certaines ont ce petit clignotement rouge à peine visible… comme si elles me faisaient un clin d’œi

Chapitre 14 : J'affronte le destin LE POINT DE VUE D'ALAYA Dès que la porte s’est refermée derrière lui, j’ai soufflé longuement. Mes jambes flageolaient encore, mais j’étais debout. Vivante. En colère.La première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est maman. Je devais aller la voir. Lui parler. Entendre sa voix. Toucher sa main. M’assurer qu’elle allait bien.J’ai foncé sous la douche. L’eau chaude a ruisselé sur ma peau, chassant mes frissons. Je me suis frottée avec rage, comme pour effacer les mots de Santino de mon corps. Puis je suis sortie, j’ai essuyé la buée sur le miroir, et mon reflet m’a fixée. Les yeux d’Alaya n’étaient plus les mêmes. Ce n’étaient plus ceux d’une fille fragile et brisée. C’était les yeux d’une femme qui reprenait lentement le contrôle.J’ai ouvert l’énorme dressing. Une lumière s’est allumée automatiquement. Des robes de luxe, soigneusement alignées. Des talons qui coûtaient sûrement plus cher qu’un an de loyer pour ma mère à l’époque. Des sacs griff

CHAPITRE 16 : Trouble dans la salle d’attenteLE POINT DE VUE DE VUE D'ELIAS Je suis resté à la porte de la salle de soins, bien droit, les bras croisés sur ma poitrine, en essayant de garder l'esprit clair. La lumière tamisée de l’institut, le parfum d’huiles essentielles flottant dans l’air et les murmures étouffés des masseuses rendaient l’atmosphère presque irréelle.Elle était entrée quelques minutes plus tôt, avec ce pas léger et cette assurance nonchalante qui me faisait toujours quelque chose. Alaya.Quand elle est sortie de la chambre d’hôpital tout à l’heure, j’ai essayé de ne rien laisser paraître. Mon visage devait rester neutre, professionnel, comme toujours. Mais son parfum m’a suivi jusqu’ici. ou était-ce simplement elle ?Je me suis installé sur le petit fauteuil dans le coin, gardant la porte dans mon champ de vision. À travers la vitre dépolie, je distinguais vaguement les ombres mouvantes à l’intérieur. Elle se faisait masser. Sans doute nue ou presque. Mon esprit

Chapitre 18 :Nous avons péchéPoint de vue : EliasElle dort, là, contre moi. Sa respiration douce, chaude, fait vibrer ma poitrine. Mon bras est passé autour de ses épaules nues, et sa peau contre la mienne me donne l’impression d’être suspendu entre rêve et réalité. Alaya. La femme de mon boss. Et pourtant… la mienne cette nuit.Je sais que je devrais partir. Qu’un mot, un regard, une caméra, suffirait à signer mon arrêt de mort. Mais je n’y arrive pas. Je la regarde et je suis incapable de bouger.Sa jambe glisse lentement sur la mienne, dans un demi-sommeil, et je sens son pied remonter contre mon mollet, doucement. Elle ne dit rien, mais elle sait. Elle sait que je suis encore éveillé. Que je brûle pour elle.Et puis, sa voix s’élève dans le noir, rauque, à peine un souffle :— Elias...Un frisson me parcourt.— Oui ?Elle ne répond pas tout de suite. Elle se retourne simplement, me fait face. Et son regard, malgré la pénombre, est clair comme l’eau. Elle pose sa main sur mon tor

Chapitre 20 : Dis lui, il doit savoir. LE POINT DE VUE D'ALAYA Je marche silencieusement derrière Marisa dans le couloir qui mène à ce qu’elle appelle « la salle de sport ». Je ne savais même pas qu’elle existait. Cette maison est immense, pleine de secrets, de recoins, et surtout… de tentations.— Il doit être là-dedans, dit-elle en désignant une porte au fond. Je te laisse, je dois retourner en cuisine.Je hoche la tête, la remercie du regard, puis attends qu’elle disparaisse pour m’approcher à pas feutrés.J’entrouvre la porte, juste assez pour me glisser dans l’encadrement sans être repérée. La pièce est vaste, baignée d’une lumière douce provenant d’une large baie vitrée. L’air y est tiède, presque humide, et une légère odeur de sueur mêlée au cuir des équipements flotte dans l’espace.Et là… il est là. Elias.Dos à moi. Torse nu. Un simple pantalon de sport noir, qui épouse parfaitement ses hanches. Sa peau brille, humide de l’effort. Chaque muscle de son dos se contracte sous