Semua Bab J'ai abandonné l'Alpha que tout le monde convoitait: Bab 1 - Bab 10

Il était tard quand je suis rentrée à la maison de la tribu. Mais je ne me suis pas reposée. Je suis allée directement ranger les affaires. Les robes de cérémonie d'Alpha d'Antoine, les jouets des petits, les marqueurs olfactifs de la famille... Je les ai tous jetés dans des cartons, un par un. « Léa, qu'est-ce que tu fais ? Tu as perdu la tête ? » La voix grave d'Antoine est venue derrière moi. Je me suis retournée. Il se tenait dans l'encadrement de la porte avec les deux petits. Ses yeux dorés paraissaient particulièrement froids au clair de lune, son front plissé.« Pourquoi Maman jette notre mannequin d'entraînement à la chasse ! » Maya a couru vers moi, ses petites jambes battant le sol. Quand elle a vu son petit cerf préféré, tressé en herbe-queue-de-loup, jeté dans un panier, son visage est devenu rouge de colère, ses oreilles de louve se sont même dressées avec méfiance. Matthieu a aussi montré ses crocs de loup en grognant : « On est juste allés chez tante Isa

Une semaine plus tard, le Bêta majordome a ramené Matthieu et Maya à la maison principale après la fin de leur camp d'entraînement. Les deux petits ont fait irruption dans la maison et se sont dirigés droit vers la cuisine, leurs visages remplis d'une fierté non dissimulée et d'un désir de se vanter. « Maman ! » a hurlé Maya, sa voix pleine de joie. « Tu sais ? Tante Isabelle s'est tordu la cheville pendant notre épreuve, et Papa était si inquiet ! » Matthieu a ajouté avec empressement, son ton plein d'adoration pour Isabelle et de mépris pour moi : « Papa a immédiatement appelé toute l'équipe médicale de la tribu et a personnellement nettoyé la blessure de tante Isabelle, appliqué le baume de rosée lunaire le plus précieux. Il a même reporté une réunion urgente de la tribu pour rester aux côtés de la tante Isabelle, l'apaisant avec son odeur d'Alpha ! » Je me tenais devant le four, écoutant silencieusement les vantardises agaçantes des petits, mes doigts enfilant régulièrement

Quand j'ai rouvert les yeux, la lumière blanche aveuglante m'a fait plisser les yeux.Une forte odeur d'herbes désinfectantes emplissait mes narines, et le bip régulier du moniteur cardiaque m'indiquait que mes signes vitaux étaient stables, pour l'instant. « Vous êtes réveillée ? » Un guérisseur âgé de la tribu s'est approché pour examiner mes pupilles. « Votre colonne vertébrale est gravement endommagée, et vous avez trois côtes cassées. Heureusement, votre instinct de guérison est puissant et a protégé votre cœur. De plus, vous avez été amenée rapidement. Sinon... vous n'auriez peut-être plus jamais pu vous transformer en louve, voire vous auriez pu devenir paralysée. » J'ai fixé le plafond sans expression, les derniers instants avant la chute de l'ascenseur défilaient dans mon esprit. Antoine avait choisi de sauver Isabelle sans hésitation. Et quand le métal tordu s'était écrasé sur moi, il ne s'était même pas retourné. J'ai essayé de bouger, mais une douleur aiguë m'a im

Point de vue d'Antoine Un mois entier après la disparition de Léa, Antoine a enfin remarqué que quelque chose n'allait pas. Il pensait qu'elle jouait simplement la difficile. Mais quand il a réalisé qu'il ne pouvait pas la joindre quoi qu'il fasse, qu'il ne pouvait même pas suivre son odeur familière de jasmin, il a finalement pris la chose un peu au sérieux. Il a envoyé les meilleurs traqueurs de la tribu, mais ils sont tous revenus bredouilles. Il a contacté les loups avec qui Léa était proche, et ils ont tous dit qu'ils ne l'avaient pas vue.Il a coupé le lien mental avec impatience, s'est tourné vers son Beta assistant et a consulté les informations du compte bancaire de Léa. Il n'y avait aucune dépense sur la carte noire qu'il lui avait donnée.Léa n'avait pris que ses propres économies lorsqu'elle était partie, rien d'autre. « Alors, elle a finalement du caractère », a-t-il ricané, sa fierté refusant de reconnaître la douleur creuse dans sa poitrine. Elle voulait

Point de vue d'AntoinePlus tard, sous l'influence d'Isabelle, les serviteurs de la maison de la tribu ont progressivement cessé de respecter les deux petits.Non seulement personne ne les emmenait à l'école, mais finalement, ils ne leur préparaient même plus les repas spéciaux et nutritifs pour les jeunes louveteaux. Ils ne pouvaient manger que quelques restes après qu'Isabelle a fini ses repas. La malnutrition a rendu leur pelage terne. Dans son bureau, Antoine était en train de s'occuper des affaires lorsque son téléphone a vibré. C'était le majordome. « Alpha, Matthieu a de la fièvre, 39.2°C. Nous avons vraiment peur qu'il lui arrive quelque chose... Une température anormale chez un louveteau peut affecter son développement... » Antoine a froncé les sourcils. « As-tu appelé un guérisseur ? » « Oui, mais Mademoiselle Isabelle a dit de ne pas se précipiter... Elle... elle est sortie pour une fête. » « Quoi ? » Le visage d'Antoine a changé instantanément, sa voix tein