All Chapters of Menottée par le mariage: Chapter 41 - Chapter 50

Point de vue d'AdrienNe voyant aucun intérêt à poursuivre la dispute, à tenter de briser le mur qu'elle avait dressé entre nous, j'ai abandonné toute tentative de dialogue. J'ai saisi sa taille d'une emprise ferme et possessive, l'attirant contre moi, mon corps se pressant contre le sien. J'ai mordu son cou, mes dents s'enfonçant dans la chair tendre juste sous son oreille, puis je suis descendu plus bas, mes lèvres et mes dents traçant un chemin le long de sa clavicule. Elle a gémi, un petit son involontaire qui a éveillé quelque chose en moi, un mélange de désir et d'une pulsion plus primitive de domination.Ma bouche est descendue vers ses seins, qui rebondissaient à chaque mouvement qu'elle avait fait. Leur rondeur était une invitation tentatrice. J'ai commencé à sucer ses mamelons rosés, ma langue caressant leur dureté, les taquinant jusqu'à ce qu'ils soient dressés et sensibles. Elle a gémi à nouveau, un son doux et haletant qui attisait mon désir. Je sentais mon membre gonfle

Point de vue de SianaJ'ai fermé le robinet de la douche, le bruit de l'eau résonnant dans la salle de bain silencieuse. Je suis sortie sur le tapis de bain, le carrelage froid contrastant vivement avec la chaleur de la douche. Je me suis essuyée rapidement. Mes gestes étaient mécaniques et détachés, comme si j'accomplissais ces choses machinalement, mon esprit rejouant encore les événements de l'heure précédente. J'ai enfilé mon pyjama, le coton doux m'apportant un petit réconfort contre ma peau. De retour dans la chambre, j'ai été soulagée de la trouver vide. Adrien était parti. Une vague d'épuisement m'a submergée. Je n'avais plus d'énergie pour descendre préparer le dîner. Je me suis glissée dans le lit, remontant la couverture sur ma tête, cherchant le réconfort de l'obscurité et de la chaleur. Au moment où je commençais à m'assoupir, la porte de la chambre a grincé, le bruit me tirant de ma somnolence. Je savais qui c'était. Je n'ai pas pris la peine de regarder.« Lève-toi, Si

Point de vue de SianaJ'ai poussé la lourde porte en chêne de la salle de réunion, affichant un sourire poli. « Bonjour à tous. », ai-je lancé d'une voix vive et professionnelle. « Veuillez m'excuser pour l'attente. » Mon regard a balayé le groupe de cinq hommes déjà installés autour de la grande table en acajou. Ils étaient tous habillés de manière impeccable, avec leurs costumes sur mesure, leurs expressions mêlant l'impatience et l'attente. Un homme, grand et robuste, aux cheveux sombres et aux yeux bleus perçants, se tenait debout, le dos à moi, plongé dans une conversation téléphonique. Je me suis approchée et j'ai attendu patiemment qu'il termine, passant déjà en revue les détails de la proposition et les points essentiels à souligner.Il a raccroché d'un bref signe de tête et s'est tourné vers moi. Nos regards se sont croisés, et j'ai ressenti un choc de... reconnaissance. Quelque chose chez lui me semblait familier, peut-être sa façon de me regarder, le dessin de sa mâchoire,

Point de vue de SianaParfois, il faut accepter la réalité et arrêter de gaspiller son temps avec les mauvaises personnes. Je suis prête à me dévouer pour faire marcher une relation, mais au final, il devrait y avoir des résultats positifs. Comme Adrien, je mérite une vie paisible. Il ne peut pas s'attendre à ce que je sois une épouse modèle, alors qu'il ne fait que relever mes défauts tout en exigeant que je ferme les yeux sur les siens. C'était un grignotage constant et subtil de mon estime de soi, un goutte-à-goutte de reproches qui a rongé ma confiance. Je marchais constamment sur des œufs, essayant de deviner ses humeurs, ses attentes tacites. C'était épuisant.Cela faisait cinq jours que je suis retournée chez ma mère. Contrairement à ces histoires banales, je ne me suis pas enfermée dans une chambre pour pleurer sur ma relation brisée. Au contraire, j'ai poursuivi ma routine habituelle, car je ne peux pas me permettre d'être fragile à cause d'un mariage voué à l'échec dès le d

Point de vue de SianaAprès ce qui semble une éternité d'essayages, nous sommes enfin prêtes. Ma robe moulante bleue à fines bretelles entrecroisées épouse parfaitement mes courbes, avec un léger éclat qui capte la lumière. Eléane, qui n'a jamais peur de porter des vêtements osés, arbore une mini-robe rouge à bretelles qui met en valeur sa silhouette parfaitement sculptée. Elle a l'air prête à enflammer la piste de danse.« On est canons ! », s'exclame Eléane en prenant la pose devant le miroir en pied. Je pouffe de rire tout en lissant une dernière fois mes cheveux. On est toutes les deux trop paresseuses pour faire quelque chose de raffiné, laissant simplement nos cheveux tomber sur notre dos. Un peu de mascara, une touche de gloss et nos talons préférés complètent la tenue. Bras dessus bras dessous, nous nous élançons dans la nuit, l'air vibrant d'anticipation.Bien que ce soit en semaine, la boîte de nuit déborde de vie. La basse fait vibrer le sol, les lumières clignotent dans