All Chapters of mon ex, mon coloc et le cousin de ma meilleur amie: Chapter 111 - Chapter 120

TESSAJe reste figée contre l’évier, les mains encore humides d’eau savonneuse, le cœur cognant si fort que j’ai l’impression qu’il va exploser dans ma cage thoracique. Noah est là, derrière moi, ses bras solides enroulés autour de ma taille comme s’ils avaient toujours été faits pour ça. Son torse est chaud contre mon dos, et je sens chaque inspiration qu’il prend, lente, régulière, rassurante. Son souffle effleure la peau sensible de mon cou, juste sous l’oreille, là où il sait que ça me fait frissonner. Je ferme les yeux une demi-seconde, juste pour graver ce moment. Parce que c’est trop rare. Trop précieux. Trop… vrai.— Ma cousine est trop curieuse, Tessa, murmure-t-il, sa voix grave, un peu rauque, comme s’il venait de se réveiller d’un rêve trop intense.Je souris malgré moi, parce que c’est exactement le genre de phrase qu’il balance quand il veut désamorcer une situation. Mais cette fois, il y a autre chose. Une pointe de tendresse, une assurance qu’il n’avait pas avant. Il re

TESSAMais il est déjà à l’intérieur, son sourire charmant dirigé vers la vendeuse, une femme élégante aux cheveux tirés en un chignon parfait, vêtue d’une robe noire qui épouse ses formes avec une élégance discrète.— On peut essayer cette robe, s’il vous plaît ? demande-t-il, sa voix suave et sûre d’elle.La vendeuse nous observe avec un sourire professionnel, ses yeux passant de Noah à moi, comme si elle essayait de deviner la nature de notre relation.— Bien sûr. Quelle taille, madame ?Je sens la colère monter en moi, comme une vague qui menace de tout emporter. Je me tourne vers Noah, les dents serrées.— Mais je ne veux pas cette robe ! chuchoté-je, les joues en feu.Il me lance un regard amusé, comme si j’étais une enfant qui fait un caprice pour un bonbon.— Je te l’offre, dit-il simplement, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.— Hors de question, rétorqué-je, ma voix plus ferme que je ne l’aurais cru.La vendeuse nous observe, un sourcil légèrement levé, com

NOAHJe regarde Tessa franchir la porte de la boutique, le visage verrouillé, les lèvres serrées en une ligne si fine qu’on dirait une cicatrice.Elle est en colère. Pas seulement contre la vendeuse et son sourire condescendant, non. Contre moi.Parce que j’ai osé lui tendre cette robe, comme si c’était une évidence. Comme si elle devait l’accepter. Parce qu’elle a refusé net, les yeux brillants, la voix tendue : « Non. » Un « non » qui n’était pas juste pour le vêtement, mais pour ce qu’il représentait. Pour l’idée même que je puisse payer pour elle, comme si c’était une dette, une marque de propriété, une façon de la réduire à quelque chose qu’on achète.Et maintenant, elle marche vite, les épaules raides, sans se retourner. Je reste planté là, avec cette sensation désagréable d’avoir merdé sans même comprendre comment.Parce que pour elle, ce n’était pas une robe. C’était une question. Et visiblement, j’ai donné la mauvaise réponse.Je ne comprends pas.Pas vraiment.Je veux juste

NoahLa question, posée avec une douceur feinte, frappe à chaque fois. J’allais lui donner ma réponse habituelle – Pas encore, Maman, je suis trop occupé – mais une idée se fraie un chemin dans mon esprit. Une idée folle, peut-être, mais tellement séduisante. Un projet de résolution qui me permettrait de clarifier ma situation avec Tessa.— En fait… si j’ai quelqu'un. Et tu la connais, enfin, de loin. C'est Tessa. Tu sais, l’amie d’Emma. Je l’ai prise en colocation il y a quelques mois, et nos rapports ont évolué en très peu de temps. C’est récent, mais c’est… c’est important. Je pourrais l'inviter. Et Emma, bien sûr. Et Hugo. On pourrait dîner ici ce soir. Dans le restaurant, pas le salon.Ma mère me regarde, surprise. La petite cuillère à café reste suspendue au-dessus de sa tasse, le sucre menaçant de tomber. L'étonnement dans ses yeux fait place, lentement, à un sourire qui illumine vraiment son visage. Un sourire de pure approbation.— Ce serait merveilleux, Noah. J’aimerais beau

NOAH— Tu fais quoi là ? demandé-je, ma voix basse mais tranchante, posant ma tasse avec un claquement sur la table. Je ne lui demande rien d’autre, et j’aurais fait mieux de me taire à la réponse qu’elle me donne avec de la colère plein la voix, ses yeux lançant des éclairs sous la capuche ! — Je viens voir la gueule de ta nouvelle pute !Je prends une décharge d’un coup, comme si on m’avait frappé en pleine poitrine. Elle est en train de parler de ma mère, qui la regarde, mi-choquée, mi-amusée, sa fourchette suspendue à mi-chemin de sa bouche, une olive marinée piquée au bout. Le restaurant semble soudain plus silencieux, les conversations autour s’estompant, ou peut-être que c’est juste mon sang qui bourdonne dans mes oreilles.— Comment ? répété-je, tendant l’oreille, j’ai peut-être mal compris après tout, ma voix rauque, la chaleur me faisant transpirer plus. Ma mère sourit à présent, un sourire amusé qui plisse ses yeux. C’est tellement pathétique, la scène que Tessa semble vou