Lahat ng Kabanata ng Rejetée par l’Alpha, marquée par un autre : Kabanata 11 - Kabanata 20

Chapitre Douze : Lié par le Clair de LuneLe sol était froid sous ma joue. Mes poignets brûlaient là où la corde entaillait ma peau. J'ouvris lentement les yeux. Pendant un instant, je ne pus voir. La poussière flottait dans la lumière. J'avais la tête lourde et lente. Ma bouche avait un goût amer.J'essayai de bouger. Mes bras étaient comme du bois. Mes jambes étaient lourdes. Une corde fine et rugueuse me mordait la peau aux poignets. Mes mains étaient attachées devant moi. Mes pieds aussi. Je ne pouvais pas m'asseoir facilement. La panique me serrait la poitrine comme une pierre.L'endroit sentait la fumée de bois et la terre humide. Le toit était bas. La lumière entrait par une petite fenêtre. La pièce était petite et sombre. Je n'avais aucune idée d'où j'étais au début. Puis je me souvins : j'avais été emmené.Des pas se firent entendre. Ils étaient lents. Je retins mon souffle. Mon cœur battait fort. Ma louve martelait ma poitrine, furieuse et sauvage, mais elle aussi était piég

Chapitre Quatorze : Esprit de JeuPoint de vue de DalinJe tenais la femme fermement par le bras tandis que j'ouvrais la lourde porte. Ses yeux étaient couverts d'un tissu, sa tête baissée. Ses pas étaient tremblants. À deux reprises, elle faillit tomber sur le sol accidenté, et à chaque fois, je la relevai sans ménagement. Elle n'avait aucune importance. Elle n'était qu'un outil.La salle était silencieuse, à l'exception du feu qui crépitait dans un coin. Sa lumière se répandait sur les murs, de longues ombres dansant comme des esprits agités. Chacun de mes pas résonnait sur le sol de pierre. Chaque bruit semblait trop fort.Kaelen attendait.Il était assis sur une large chaise placée au centre de la salle, comme s'il était un roi. La lueur du feu effleurait son visage, mi-ombre, mi-lumière cruelle. Ses lèvres s'étirèrent lentement en un sourire en me voyant. Puis il rit. Le son était profond, grave, empli de fierté.« Je le savais », dit-il. Sa voix portait comme une lame. « Je sava

Chapitre seize. Son point de vue. Sur le dos. Je sentais la tension dans l'air, épaisse et pesante, presque comme si je pouvais la toucher. Kaelen criait, la voix pleine de rage. « Espèce de menteur ! Tu oses voler ce qui m'appartient ! » Chaque mot me frappait comme un coup de poing, et mon cœur battait si fort que je pensais qu'il allait éclater.Ses hommes se rapprochèrent, resserrant le cercle autour de nous. Je me serrai instinctivement contre Dalin, sentant son poids solide derrière moi, son corps me protégeant. Les hommes de Dalin s'avancèrent, armes levées, acérées et prêtes. Le bruit du métal contre le cuir, le frottement des bottes… me retourna l'estomac. Un faux mouvement, un mot de travers, et j'étais certaine que la salle exploserait de violence.Mais Dalin… il resta calme. Son calme était un bouclier, plus fort que n'importe quelle arme. Je le sentais, comme un battement de cœur régulier contre le chaos. Son corps se pressait légèrement contre le mien, protecteur, sol

Chapitre dix-huit. Point de vue de Liora. La blessureLa lumière matinale était douce et pâle, filant à travers les rideaux en fines lignes froides. Je traversais lentement le couloir, les jambes raides et le corps encore endolori par la longue nuit. Mes bras étaient douloureux là où Dalin m'avait tenue, et mes mains tremblaient légèrement d'épuisement et de peur.J'essayais de faire un pas silencieux vers la cuisine lorsque j'entendis des voix. Des voix basses, graves, lourdes. Mon cœur battait fort dans ma poitrine. L'une était forte et posée : celle de Dalin. L'autre, plus froide et plus impérieuse, était celle de son père.Je me figeai. Mon dos était plaqué contre le mur. Mes doigts s'enfonçaient dans le plâtre. Mon cœur battait la chamade et un nœud glacé se forma dans mon estomac.« Je ne peux pas… Je ne peux pas épouser la personne que tu as choisie », entendis-je Dalin dire. Sa voix était calme, posée et posée, mais elle me serrait la poitrine. « Elle… elle ne peut pas avoir

Chapitre vingt : Courir pour moi-mêmePoint de vue de LioraLes bras de Dalin m'entouraient d'une chaleur et d'une stabilité inébranlables, comme un bouclier derrière lequel je pouvais me réfugier. Même s'il ignorait ce qui n'allait pas, même s'il n'avait pas tout vu de mes émotions, je ressentais une petite sécurité. Sa présence allégeait un peu ma peur. Je voulais rester ici pour toujours, serrée contre lui, à l'abri de tout.Mais tandis que je m'appuyais contre lui, la vérité me frappa comme la glace. Je ne pouvais pas rester comme ça. Je ne pouvais pas être utilisée, gardée comme un outil au service des plans de quelqu'un d'autre. Peu importe combien il se souciait de moi, peu importe combien il me protégeait, rester ici signifiait me perdre. Mon cœur battait fort, fort, douloureusement. Je devais partir. Je devais courir.Je me reculai légèrement, le regardant avec un sourire doux, presque impuissant. Je voulais qu'il pense que j'étais juste fatiguée, juste transie. Mes mains se