Lahat ng Kabanata ng Coup d'un soir prédestiné: Kabanata 81 - Kabanata 90

CHAPITRE 82Point de vue de JerryJe me suis réveillé avec cette même douleur sourde dans les jambes, celle qui, même si elle n'était plus aiguë, me rappelait encore ce qui s'était passé. La convalescence a été lente, si lente que j'ai eu trop le temps de ruminer.Allongé sur le lit, je fixais le plafond, laissant les souvenirs défiler à nouveau.L'accident.Les phares.Le bruit d'un choc contre la voiture.Mon coup de volant instinctif.Je me suis souvenu d'un autre véhicule, ou peut-être d'un poteau, je n'en étais même pas sûr, surgissant de nulle part.Puis, le noir complet. Et c'est comme ça que j'ai perdu connaissance.Chaque fois que je m'en souvenais, j'avais la poitrine serrée. Ça n'avait aucun sens. C'était arrivé trop vite, comme un éclair. Une seconde, je conduisais, la suivante, j'étais sur un lit d'hôpital.Et pendant tout ce temps…Karen ne me parlait pas.Depuis mon retour, elle entrait et sortait de la chambre sans me jeter un regard, sauf si elle avait besoin de quelq

CHAPITRE 84 Point de vue de Mark J'avais du mal à dormir. Mon esprit était un tourbillon de chaos au sein de l'entreprise, de jeux de pouvoir et de crises montées de toutes pièces par Ana. Je lui avais promis d'être là pour elle, d'être présent… mais comment aurais-je pu ? L'entreprise s'effondrait sous le poids du scandale des vidéos divulguées, mon père venait de me démettre de mes fonctions et le conseil d'administration cherchait déjà un nouveau PDG compétent. Et Ana… elle était allongée à côté de moi, feignant la fragilité, feignant d'avoir besoin de ma présence constante, mais je sentais sa manipulation. Chaque soupir, chaque tremblement de sa voix était parfaitement calculé. Et je détestais ne pas pouvoir la détester pour ça. Je me suis levé et j'ai arpenté la pièce en silence, prenant soin de ne pas la réveiller. Mon téléphone a vibré. Un message de la secrétaire de l'entreprise : « Réunion du conseil d'administration demain à 10 h, salle de conférence A. Présence obligato

CHAPITRE 86Point de vue de LauraJe n’ai pas fermé l’œil de la nuit.Chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais le sourire moqueur d’Anastasia, sa main posée sur son ventre parfaitement plat, comme pour me défier de dire un mot. Et je me posais sans cesse la même question :Pourquoi moi ?Pourquoi était-elle si obsédée par l’idée de me détruire alors que je ne voulais même pas de Mark ? Je ne voulais ni de son attention, ni de son affection, ni de sa protection. Je voulais juste la paix. Je voulais élever mes enfants tranquillement, sans être entraînée dans la guerre qu’elle menait sans cesse dans sa tête.À 4 heures du matin, mes yeux me brûlaient. Finalement, l’épuisement a eu raison de moi et je me suis assoupie sur le bord du lit, mes jumeaux dormant à mes côtés.Je n’ai pas dormi longtemps.Un petit gémissement m’a tirée du sommeil, doux mais inquiétant. Quand j’ai touché le front de mon fils, mon cœur s’est serré.Il était brûlant.De la fièvre. C'était dangereux.« Non,

CHAPITRE 88Le chemin semé d'embûches.Le point de vue de MarkJe suis entré dans l'immeuble la tête haute, mais intérieurement, je me sentais comme un fantôme : présent, certes, mais dépouillé de toute autorité, dignité et identité. Les visages qui jadis s'inclinaient avec respect m'ignoraient presque. Certains me saluaient par pitié, d'autres par habitude, mais je le sentais… ce changement dans l'atmosphère.Je n'étais plus PDG.Je n'inspirais plus la crainte.J'étais simplement Mark Hughes : un roi déchu errant dans un royaume qui avait jadis appartenu.Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et je vis mon père.Posture impeccable. Regard froid. Bouche acérée, capable de trancher l'orgueil d'un homme comme du papier.Sa simple vue réveilla en moi quelque chose de laid. La honte. La colère. Un rappel que l'échec était désormais la part la plus importante de mon nom.Il ne me salua pas. Il se contenta de me fixer du regard, laissant le silence résonner d'une condescendance pesante.« Q

CHAPITRE 90L'appel qui m'a brisé.Point de vue de MarkLa ligne de mon détective privé venait de se couper, mais l'écho de ses paroles résonnait encore dans ma tête comme un coup de tonnerre.On a trouvé quelque chose.On y est presque.La vidéo a révélé l'identité de la personne qui l'avait diffusée.Mon cœur s'est mis à battre la chamade, fort, vite, de façon incontrôlable. Pour la première fois depuis des mois, j'ai senti une brèche s'ouvrir dans l'atmosphère suffocante qui m'entourait. Pour un temps, tout semblait possible. Tout réparer semblait possible. Mon entreprise… ma réputation… ma vie. Tout… presque à portée de main.Puis, comme si le destin voulait s'assurer que je ne puisse pas respirer trop facilement, une autre notification s'est affichée sur mon écran.Un message de mon détective privé.Une adresse.Un lieu de rendez-vous.Le moyen de tout récupérer enfin. C'était enfin arrivé.J'ai attrapé mes clés, oubliant presque de prendre ma veste. Le sol me paraissait trop pet