Le jour s’ouvrit sans cérémonie, mais la lumière semblait hésiter à entrer. La Maison du Vent portait encore l’empreinte de la nuit précédente : une brûlure fine, comme un parfum qu’on n’ose plus nommer. Dans la grande salle, les objets sacrés attendaient, immobiles ; la corde brûlée pendait en un demi-cercle, souvenir visible d’une douleur recentre. Autour de la table, l’air vibrait d’indécision.Les visages étaient divisés. À une extrémité, celles qui restaient fidèles au Cercle — Farah, la jeune fille aux cheveux emmêlés, la femme au foulard rouge — parlaient bas, cherchant des mots qui n’avaleraient pas la blessure. À l’autre, des novices échangeaient des regards pleins d’un feu neuf, une lumière qui n’était plus seulement héritage mais revendication. Entre les deux, un espace se formait, large comme une mer.— Nous devons nous rassembler, dit Farah, la voix contenue mais ferme. Le Cercle n’a jamais été un refuge parfait, mais il tient parce que nous acceptons la lumière et l’ombr
Terakhir Diperbarui : 2025-10-24 Baca selengkapnya