Semua Bab Désirer le compagnon de ma mère: Bab 11 - Bab 20

DianeIl a dit que c'était une erreur.Comme ça.Je suis restée là, figée, à le regarder jeter son sac de voyage sur son épaule comme s'il ne venait pas de briser quelque chose en moi. Dominique ne s'est pas retourné une seule fois. Sa voix était ferme, son expression indéchiffrable, comme si la nuit dernière n'avait été qu'un simple moment d'égarement. Pour lui, peut-être. Pour moi, c'était la première fois depuis des années que je me sentais désirée, vue, vivante.Quand la porte s'est refermée derrière lui, j'ai ressenti une douleur inexplicable. Il partait en lune de miel avec ma mère, et moi, j'étais dans son bureau, l'air encore lourd de tout ce que nous avions fait la nuit précédente. Je me détestais d'être jalouse. Je n'en avais pas le droit. C'était moi qui avais franchi une limite qu'il n'aurait jamais fallu franchir.Je me suis dit que c'était la fin. Une fois parti, je ferais mes valises, je retournerais au sac de mon père et je recommencerais à zéro. Faisons comme si rien

DOMINIQUELa lingerie rouge de Catherine épousait chacune de ses courbes, fruit d'années d'efforts, et elle le savait.Elle traversa la suite d'un pas nonchalant, les hanches ondulant comme sur un podium, la dentelle dissimulant à peine ce qu'elle était censée cacher.« Ma couleur préférée », avait-elle murmuré en la rangeant, promettant que la lune de miel effacerait tous les doutes.Assis au bord du lit, chemise déboutonnée, je feignais que sa vue me fasse encore quelque chose.En vain.Pas même un frémissement.Elle se glissa sur mes genoux, ses lèvres effleurant ma mâchoire, ses doigts se glissant sous mon col. « Tu as été silencieux toute la journée », murmura-t-elle, son souffle chaud contre mon oreille.« Laisse-moi y remédier. »Ses mains descendirent plus bas, expertes, assurées.Je la laissai m'embrasser, la laissant croire que je fondais. À l'intérieur, mon esprit était déjà ailleurs, ailleurs, vers quelqu'un d'autre.Diane.Dès que sa langue a touché la mienne, j'ai vu le

DianeÀ peine l'avais-je débloqué que mon téléphone vibra. Un nouveau message. Son nom affiché à l'écran me serra le cœur avant même que je puisse l'ouvrir.« Tu m'as manqué. »Trois mots seulement. Simples, mais qui me transpercèrent comme un coup de poing dans l'estomac. Avant même que je puisse réagir, un autre message suivit.« Je ne peux pas m'empêcher de penser à toi. Je sais que tu me détestes en ce moment, mais je ne peux pas faire comme si je ne ressentais rien. Tu es la première chose à laquelle je pense en me réveillant et la dernière avant de m'endormir. »Je fixai l'écran, le souffle coupé. Mes mains tremblaient légèrement. C'était mal. Tout était mal.Mes doigts parcoururent l'écran avant même que je puisse m'en empêcher.« Je t'ai débloqué uniquement parce que tu es mon beau-père. C'est tout. Ne te méprends pas. »J'appuyai sur Envoyer.C'était la vérité — ou du moins ce que je voulais qu'elle soit. Je voulais que ces mots aient du poids, qu'ils le repoussent et que le

DominiqueJe fixais mon téléphone depuis près de dix minutes, sans rien faire d'autre que regarder l'écran briller.Sa conversation était ouverte, son nom s'affichait là, comme un poids sur ma poitrine.Diane.À chaque fois que je le voyais, quelque chose se tordait en moi.Je ne comprenais pas – je ne voulais même pas comprendre.Je m'étais dit que ce qui s'était passé entre nous était une erreur.Je le lui avais clairement dit.J'avais trouvé les mots justes, j'avais fait ce qu'il fallait.Alors pourquoi étais-je encore là, à l'attendre comme un imbécile amoureux transi ?J'ai quand même tapé un autre message._Reviens à la meute. Il faut qu'on parle._Puis je l'ai fixé quelques secondes avant d'appuyer sur Envoyer.Le message est parti instantanément, mais il n'y avait pas de coche bleue. Aucune réponse.Elle n'était pas en ligne. J'ai jeté mon téléphone sur la table, agacé contre moi-même de m'en soucier autant.Ce n'était pas moi.J'étais l'Alpha de la Meute Lunaire.J'aurais dû

DianeJ’arrivai au camp de Dominique au moment où le soleil couchant disparaissait derrière les arbres.Les gardes me reconnurent immédiatement et me laissèrent entrer.Je n’aurais pas voulu être là si tôt, pas après tout ce qui s’était passé, mais dès que Carlson m’avait dit que ma mère était alitée, je n’avais pas hésité. J’étais venue en courant.À l’intérieur, je la trouvai allongée sur le grand lit, la jambe enveloppée dans un linge blanc. Un immense soulagement m’envahit lorsque je la vis les yeux ouverts et alertes. Elle n’avait pas l’air faible, juste mal à l’aise.« Maman », dis-je rapidement en me précipitant à son chevet. « Que s’est-il passé ? »Une des servantes répondit à sa place. « Luna a glissé dans l’escalier, mademoiselle. Elle s’est fait une grosse entorse à la cheville. »Je soupirai, une main sur le cœur. « Tu m’as fait peur. Carlson a dit que tu étais alitée. J’ai cru que c’était plus grave. »Ma mère esquissa un sourire. « Tu t’inquiètes trop, ma chérie. Ce n’