Semua Bab Désirer le compagnon de ma mère: Bab 21 - Bab 30

DIANEJe n’avais pas fermé l’œil de la nuit.Les draps étaient enroulés autour de mes jambes comme des entraves, humides de sueur, mes cuisses collantes à force de me frotter contre ma main pendant des heures.La maison était maintenant plongée dans un silence de mort, mais je revivais la scène en boucle : ces gémissements qui filtrait à travers le mur, graves et gutturaux, la voix de Dominique chargée de désir.Je savais ce que j’entendais.Ils étaient mariés.C’était leur droit, leur lit.Mais dès que je l’ai entendue haleter son nom, quelque chose s’est tordu en moi, une sensation brûlante, laide et humide.De la jalousie, oui.Mais pas seulement. De l’excitation. Maladive, lancinante et indéniable.Je suis retournée en catimini dans ma chambre, porte verrouillée, lumières éteintes, et j’ai enlevé mon short de pyjama si vite que l’élastique a claqué contre ma hanche. Ma culotte était déjà trempée.Je n'ai même pas fait semblant de résister.Je l'ai fait glisser le long de mes cuis

DOMINIQUELe trajet du retour vers la maison fut un tourbillon de phares et une angoisse sourde et lancinante.Je n'arrivais pas à me défaire des paroles de Klein.Elles tournaient en boucle dans ma tête, comme une bande-son terrifiante de ma vie chaotique.Les expressions « loup solitaire » et « carnage » désignaient généralement un Bêta faible qui avait craqué sous la pression de la meute ou était devenu fou suite à un traumatisme crânien.Mais lui ? Il était devenu complètement fou à cause de la perte de sa compagne.Il ne supportait pas la séparation.La torture, comme l'appelait Klein, était si intense qu'elle l'avait fait craquer.Je n'arrêtais pas de penser à ce mot : torture.C'est exactement ce que je ressentais à cet instant précis, n'est-ce pas ?Chaque fois que Diane me regardait comme si j'étais une étrangère, chaque fois qu'elle s'éloignait, j'avais l'impression qu'on m'arrachait un morceau d'âme et qu'on le broyait. Je suis un Alpha. Je suis censée gérer la pression, m

DIANE« Comment oses-tu ? » grogna-t-il d'une voix si basse qu'elle me fit vibrer jusqu'aux os. « Laisser ce gamin toucher à ce qui m'appartient. »« Je ne suis pas à toi », rétorquai-je, mais les mots tremblaient, car son autre main s'était déjà emparée de mes cheveux, me forçant à basculer la tête en arrière avec une telle violence que mon cuir chevelu me brûlait.Sa bouche s'abattit sur la mienne – sans douceur, sans feinte. Juste une faim brute et implacable.Sa langue s'insinua entre mes lèvres, les explorant entièrement, avec un goût de whisky et de fureur.Je mordis sa lèvre inférieure, assez fort pour la faire saigner, et il grogna dans ma bouche, un grognement primitif, animal.Je le repoussai, mes ongles griffant le coton de sa chemise, mais il ne bougea pas.Au contraire, ma résistance ne fit que le rendre plus brutal.Il me fit pivoter, me plaquant violemment contre le mur à côté de ma commode. Le choc fit trembler le miroir.Ses hanches plaquèrent les miennes contre le m

DIANEJe ne m’étais même pas rendu compte à quel point ma respiration s’accélérait jusqu’à ce que je m’enferme dans les toilettes du bureau et que je plaque mon dos contre le mur froid. Mon cœur battait la chamade. Je repassais en boucle la scène qui s’était passée sur le bureau de Dominique, mêlée à la peur que quelqu’un entre. Tout me paraissait assourdissant : mon pouls, mes pensées, ma culpabilité.Je me suis couverte la bouche de la main, essayant de calmer ma respiration pour pouvoir réfléchir. J’entendais des pas dehors, sans savoir si quelqu’un rôdait près de la porte du bureau ou s’il s’agissait simplement du personnel qui circulait dans le couloir. Je détestais trembler autant, mais je détestais aussi l’idée que quelqu’un puisse se douter de ce qui s’était passé entre nous.Soudain, une voix de femme a traversé la porte.« Bonjour, Alpha Dominique. »Je me suis figée. La voix était douce mais assurée, professionnelle, impeccable. Je la connaissais. Je l’avais entendue dans d

DIANEJe n’ai pas attendu que Dominique termine son appel. Je suis sortie dès que j’en ai eu l’occasion, avant qu’il puisse dire un mot de plus ou me regarder comme il le faisait parfois – comme s’il pouvait lire dans mes pensées confuses. Je ne voulais pas qu’il voie quoi que ce soit. Pas après ce qui venait de se passer. Pas après ce baiser. Pas après la façon dont je lui avais rendu son baiser.À peine avais-je franchi le seuil que la colère m’a submergée. Ce n’était pas une colère pure et simple ; elle était confuse, vive et désordonnée. Je ne savais même plus contre qui j’étais en colère : lui, moi-même, ma mère, Carlson, le monde entier. Tout en moi était comme tordu, et pour une fois, je ne savais pas comment démêler ce nœud.Que penserait ma mère de moi si elle savait ?Si elle savait tout ce que j’avais fait – tout ce que je n’aurais pas dû faire ?La honte me brûlait les côtes. Je ne voulais pas la ressentir, mais je la ressentais. Sasha m'a interpellée en passant devant so