Lahat ng Kabanata ng Pas De Place Pour La Romance: Kabanata 31 - Kabanata 40

Point de vue d'HazelLa sonnette retentit comme la chute d'une blague à laquelle je n'étais pas prête à rire.J'ouvris la porte d'entrée, m'attendant à un fleuriste ou à un beau cadeau de charité, mais à la place, il y avait un simple carton brun sur le paillasson, avec mon nom dessus. Pas de livreur, pas de mot, juste le carton, comme un mauvais présage emballé dans du ruban adhésif.« Ne le prends pas », dit Christian derrière moi, d'une voix glaciale.Trop tard. Mes doigts tripotaient déjà le ruban adhésif. Le poids du carton me donnait des sueurs froides – comme s'il contenait ce genre de détail qu'on ne remarque que lorsqu'on est déjà réveillé, mais pas de la bonne façon.À l'intérieur : une GoPro étanche, un petit morceau de technologie qui, d'une certaine manière, me semblait obscène entre les mains. Une simple carte microSD était posée là, en vrac dans la mousse. Pas d'adresse de retour. Mon estomac se noua.La main de Christian se posa sur la mienne avant que je puisse insére

Point de vue de RossLa ville n'est qu'une tache de néons et de glace quand je quitte le penthouse dans le nord de l'État. Je conduis les fenêtres entrouvertes, laissant l'air glacial de janvier me fouetter le visage, car la douleur est la seule chose qui me semble réelle. Ma mâchoire me fait encore mal à cause du poing de Christian, ma chemise sent encore la peau d'Hazel, et chaque fois que je ferme les yeux, je les vois sur cet îlot de cuisine.Je suis dégoûté et j'en suis malade.Je n'ai pas décidé d'appeler Lena. Mes doigts le font tout seuls. Un réflexe, une forme d'autodestruction.Elle répond à la deuxième sonnerie, d'une voix mielleuse et amusée. « Ross Linden. Je commençais à croire que tu avais oublié à quel point j'ai bon goût quand tu es en colère. »« J'arrive dans dix minutes », dis-je. Ma voix est comme du gravier traîné sur du verre.« Monte tout de suite », ronronne-t-elle. « La porte n'est pas verrouillée. Je suis déjà trempée rien qu'à penser à ce que tu vas me fair

Point de vue d'HazelJe me suis réveillée avec une douce chaleur, la première depuis des mois.Pas seulement une chaleur corporelle, mais une chaleur qui m'envahissait l'âme. Le bras de Christian, lourd et possessif, m'enlaçait la taille, sa poitrine pressée contre mon dos, son souffle régulier contre ma nuque. La lumière du soleil filtrait à travers les rideaux et dessinait des rayures dorées sur les draps. Pendant cinq secondes entières, je me suis autorisée à croire que le monde extérieur n'existait pas.Il remue lorsque je bouge, resserrant son étreinte comme s'il craignait que je disparaisse s'il me relâchait ne serait-ce qu'un peu. Sa voix est rauque et endormie. « Ne bouge pas encore. »Je souris dans l'oreiller. « J'ai envie de faire pipi. »« Cinq minutes de plus », marmonne-t-il, ses lèvres effleurant la marque de morsure qu'il m'a laissée la nuit dernière. « Je mémorise ça. »Alors je reste… nous restons. La cheminée n'est plus que braises, la pièce embaume le cèdre, le sex

Point de vue de ChristianJe reste planté dans un coin du penthouse, observant Hazel comme un homme fixant le plan d'une ville où je me suis juré de ne plus jamais remettre les pieds. Elle est recroquevillée sur le canapé, les genoux repliés contre sa poitrine, les images de la GoPro encore gravées dans son regard. Je me répète sans cesse que je suis là pour la protéger. Je me raconte beaucoup de mensonges ces derniers temps.« Tu ne peux pas continuer à te faire ça », dis-je, essayant de garder une voix basse et posée, comme on l'attend de moi. Mais elle sort plate, éraillée, comme une voix usée par le temps. « Laisse-moi m'en occuper. »Elle rit, mais ce n'est pas un rire ; c'est un rire brisé, une douleur lancinante. « M'en occuper », répète-t-elle, amère. « Ah oui ? Parce que les emmener de force dans des chambres d'hôtel secrètes et prendre toutes les décisions à leur place, c'est… quoi ?… les protéger ? » Je lève la main, déjà exaspérée par le côté automatique de ce geste. « C’

Point de vue d'HazelLa journée commence en douceur.La lumière du soleil filtre à travers les rideaux entrouvertes comme du beurre fondu, projetant des reflets dorés sur le lit. Le bras de Christian est lourd autour de ma taille, son souffle chaud contre ma nuque. Je sens le léger picotement de sa barbe naissante à chaque expiration. Pour la première fois depuis une éternité, je me réveille sans cette sensation de panique qui me noue l'estomac. Je reste là, blottie contre lui, comptant les minuscules taches de rousseur sur son avant-bras, faisant comme si le monde extérieur au penthouse était figé.Je prends mon téléphone sur la table de chevet.9h03Moi : Raconte-moi toutMoi : Je suis en train de mourirMoi : C'était comme dans tes rêves ou je dois venger ton honneur ?Message reçu.Je souris, me retourne et embrasse le coin des lèvres de Christian. Il émet un petit son endormi, me serre contre lui, et nous restons ainsi pendant une heure, à moitié endormis, à moitié rêveurs, échan