Semua Bab Le play boy sans cœur : Bab 41 - Bab 50

Chapitre 41Point de vue de BéthanieUne semaine s’était écoulée depuis cette journée maudite, et le silence d’Elenie commençait à me ronger. Pas un appel, pas un message, rien. Son téléphone restait injoignable, et chaque tentative finissait sur cette même voix mécanique qui m’insupportait désormais : *« Le numéro que vous tentez de joindre n’est pas disponible. »*Je n’en pouvais plus de cette incertitude. Alors, ce dimanche matin, j’avais pris ma voiture et roulé jusqu’à sa maison, le cœur serré, priant pour qu’elle aille bien.Lorsque je descendis de la voiture, je remarquai que les rideaux du salon étaient tirés. Tout semblait silencieux, presque trop. Je respirai un grand coup avant de sonner à la porte. Après quelques secondes, celle-ci s’ouvrit sur Frédéric, le père d’Elenie. Il portait un simple polo et un pantalon en lin, mais son visage… son visage était marqué. Fatigué. Assombri.— Bonjour, monsieur, dis-je en forçant un sourire.— Béthanie… répondit-il doucement, visiblem

Chapitre 43**Point de vue d’Élenie**Je restais debout devant le miroir, le souffle court, les mains tremblantes. Mes yeux étaient rouges et gonflés de sommeil, de fatigue et surtout de larmes. Sur la table de la salle de bain, les trois tests de grossesse alignés affichaient chacun deux traits rouges, clairs et indéniables. Mon cœur s’emballa et mon esprit se brouilla instantanément. Mon Dieu… j’étais enceinte. Enceinte de Ferdinand. La réalité me frappa comme un coup de poing en plein ventre, me laissant à la fois terrifiée et bouleversée.Les larmes ne cessaient de rouler le long de mes joues, salées et chaudes, témoignant de ma panique et de mon émotion incontrôlée. Je me sentis submergée par un flot de souvenirs, de sentiments et de regrets. Comment avait-on pu en arriver là ? Leur première fois… et maintenant, un enfant. Un enfant qui était le fruit d’un amour que je croyais révolu, détruit par la trahison, les mensonges et la lâcheté. Comment allais-je m’en sortir ? Comment po

Chapitre 45Point de vue de FerdinandJe pleurais devant ma mère comme un enfant perdu. Les larmes coulaient sur mes joues sans que je puisse les retenir. Mon corps tremblait, mes épaules s’affaissaient, et mes mains, crispées sur mes genoux, traduisaient toute la détresse que je portais depuis des semaines. Alain était rentré au pays depuis quelques jours, et depuis son départ, le vide s’était agrandi autour de moi.Je me sentais terriblement seul.Une solitude qui faisait mal, une solitude qui me broyait de l’intérieur.Savoir que ma mère m’avait pardonné me faisait du bien, un bien immense. Cela m’avait redonné un peu de chaleur dans ce monde froid que je m’étais créé. Mais ce pardon ne suffisait pas à apaiser ma douleur. J’avais besoin d’Élenie. De sa voix, de son regard, de sa présence. Depuis qu’elle avait quitté ma vie, plus rien n’avait de sens.Je n’étais plus qu’une ombre d’homme.Au travail, tout allait mal. Mon tempérament colérique s’était accentué, mes nerfs étaient à vi

Chapitre 47Point de vue d’ÉlenieDepuis plusieurs semaines, je travaillais dans l’industrie de Kendrick, et je m’étais progressivement adaptée à ce nouvel environnement. Chaque jour, je découvrais des aspects que je ne connaissais pas encore : les stratégies internes, la hiérarchie complexe, les rivalités latentes, et la pression qui pesait sur chaque employé. Mais aujourd’hui, cette journée était différente de toutes les autres.Assise derrière mon bureau, je sentais mon cœur battre un peu plus vite que d’habitude. Mon patron venait de m’annoncer que j’avais décroché le plus grand marché que l’industrie ait jamais eu à gérer. Le plus gros projet, celui que toutes les entreprises convoitaient, et… l’entreprise de Ferdinand l’avait perdu.Je restai un instant figée, incapable de réagir. Une partie de moi jubilait, fière de ce que j’avais accompli, de la manière dont j’avais négocié, et de l’intelligence dont j’avais fait preuve pour convaincre le client. Mais une autre partie de moi…

Chapitre 49Point de vue de FerdinandCinq mois… cinq longs mois que je faisais tout pour la reconquérir, pour récupérer l’amour d’Élenie, et pourtant rien ne fonctionnait. Chaque jour loin d’elle était un supplice. Je me tiens debout devant l’industrie de Kendrick, vêtu sombrement et de manière décontractée, les mains crispées, l’esprit en feu. Mon cœur bat la chamade rien qu’à la pensée de la voir sortir. Ces cinq mois, je les ai passés à lui offrir des cadeaux, à essayer de l’aborder, à lui parler, mais elle m’a repoussé à chaque fois. Elle m’a fermé toutes les portes.Je ne peux plus vivre sans elle. Mon corps, mon esprit, mon âme entière réclament sa présence. Aujourd’hui, j’ai décidé de jouer le tout pour le tout. Je ne pouvais plus rester passif. J’avais besoin d’elle, énormément, et je ne pouvais plus me contenter de simples messages ou de cadeaux qu’elle renvoyait.Soudain, je la vois sortir de l’entreprise. Elle porte une jupe et une veste, simple mais élégante. Son sac à ma