All Chapters of Vengeance de L'Ex-Femme: Chapter 21 - Chapter 30

POV de ShirleyLe soleil se couchait lorsque mon téléphone vibra, m’annonçant une notification familière. Je jetai un coup d’œil, m’attendant à voir un message d’un client, mais à la place, c’était une demande de course. Mon cœur fit un bond — non pas d’excitation, mais de nervosité, cette sensation qui me nouait l’estomac. C’était… mon premier vrai trajet. J’avais conduit quelques heures auparavant, mais les rues avaient été plus calmes que d’habitude et je n’avais pris que quelques courses courtes et sans histoire. Mais maintenant, c’était différent. Ça semblait… réel.Je tapai sur l’écran et vis le nom apparaître : William.Je me figeai.Pendant un instant, mon esprit s’emballa, me demandant si j’avais mal lu. Mais non, c’était bien là, encore une fois. William. Le même William dont je n’avais pas pensé au nom depuis ce qui me semblait être une éternité. Celui qui m’avait prise au dépourvu cette nuit-là, quand je l’avais croisé devant le restaurant — notre conversation maladroite e

POV de StevenCet appel téléphonique a tout changé. Dès cet instant, j’ai su que tout s’effondrait. Mon entreprise—ce pour quoi j’avais tant travaillé—sombre. Les projets sont retardés, les investisseurs se retirent, et l’argent sur lequel je comptais disparaît rapidement. Chaque jour ressemble à un nouveau coup. Je ne savais pas combien de temps je pourrais tenir encore.Je n’étais pas rentré chez moi depuis des jours. Je ne voulais pas voir Shirley. Je ne voulais pas l’entendre faire semblant que tout allait bien. Elle n’avait aucune idée de ce que je traversais. Elle avait Abby à s’occuper, la maison à gérer. C’était plus facile pour elle. Moi ? Je me noyais, et je ne savais pas comment m’en sortir.Je suis assis dans mon bureau, fixant des piles de papiers qui semblaient se refermer sur moi. Mon téléphone vibrait avec des appels—tout le monde voulait quelque chose, mais personne n’avait les réponses dont j’avais besoin. J’avais envie de tout casser. J’avais envie de crier. Mais à

POV de ShirleyEn conduisant pour Uber, je rencontre toutes sortes de passagers chaque jour. Certains sont silencieux, perdus dans leur propre monde, tandis que d’autres… eh bien, ils ne peuvent tout simplement pas se tenir. C’est épuisant, mais j’ai besoin de l’argent. Aujourd’hui, pourtant, j’ai vécu une expérience nouvelle—une que je n’attendais pas.Mon passager venait juste de faire du shopping et portait une montagne de sacs, chacun semblant plus cher que le précédent. J’essayais de rester polie, concentrée sur la route pendant qu’il parlait sans arrêt. Il posait toutes sortes de questions, et je répondais brièvement. Je n’étais pas d’humeur à bavarder. Enfin, je l’ai déposé devant son immeuble.À peine l’avais-je laissé sortir qu’une nouvelle demande de course est apparue. J’étais soulagée, prête à repartir. Mais alors que j’attendais que le feu passe au vert, mon regard s’est posé dans le rétroviseur. Quelque chose a attiré mon attention. Là, sur la banquette arrière, se trouv

POV de ShirleyJe ne pouvais m’empêcher de ressentir un nœud dans l’estomac alors que j’étais assise dans la voiture à côté de William. Je savais que je ne devrais pas compter sur lui, que c’était mal de continuer à demander son aide. Après tout, je le connaissais à peine, à peine un ancien camarade de faculté. Mais aujourd’hui, c’était différent. Je n’avais personne d’autre vers qui me tourner. Steven ne répondait pas à mes appels et je n’avais nulle part où aller.« Merci, William, » dis-je en le regardant du coin de l’œil. Ma voix était plus douce que je ne le voulais. « Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans toi aujourd’hui. »Il me sourit avec assurance, mais je pouvais voir l’inquiétude dans ses yeux. « Pas besoin de me remercier. Je suis juste content d’avoir pu être là quand tu avais besoin de quelqu’un. »J’acquiesçai, mais au fond de moi, je ressentais une pointe de culpabilité. J’avais toujours été fière de mon indépendance, de ne compter sur personne. Mais aujourd’hui av

POV de ShirleyLe bureau de Steven avait toujours été le seul endroit dans cette maison où je me sentais distante. Ce n’était pas qu’il soit verrouillé ou interdit, mais c’était une pièce où Steven faisait clairement sentir qu’il existait une certaine limite. Le reste de la maison—notre foyer—était un espace partagé, rempli de souvenirs, de rires et de routines quotidiennes. Mais cette pièce était différente. Elle avait toujours semblé être une extension de lui, à laquelle je n’étais pas totalement autorisée.Bien que j’aie nettoyé cette pièce d’innombrables fois, Steven prenait toujours soin de ranger ses papiers professionnels, comme s’il anticipait que je pourrais jeter un œil. Je me souviens d’une fois où je l’ai fait, innocemment, et où j’ai trouvé un document qui semblait lié à mon domaine. Les détails me paraissaient familiers, et ma curiosité a pris le dessus. Après le dîner, j’ai demandé à Steven à ce sujet.Il a immédiatement réagi avec fermeté, presque froidement. « C’est c