J’avance sans me retourner. Ex-mari, fiche-moi la paix.
Après trois ans d'amour et quatre ans de mariage – sept années de relation – Alexandre Leclerc a choisi de croire sa maîtresse plutôt que son épouse, et il a envoyé Camille Moreau sur le banc des accusés.
Quand il a prononcé froidement : « Reconnaissez-vous votre culpabilité ? », le cœur de Camille s'est brisé. Mais sur le banc du tribunal, elle a renversé la situation, prouvé son innocence et démasqué celle qu'il protégeait tant.
Quand elle a été déclarée innocente, elle s'est tournée vers lui et a dit : « Alexandre Leclerc, je veux divorcer. »
Il a répondu, sûr de lui : « Camille Moreau, tu vas le regretter. »
Il pensait, comme toujours, qu'elle finirait par revenir. Il croyait qu'elle agissait par colère, rien de plus.
Un jour, ils se sont croisés. Il a lancé, arrogant : « Tu veux qu'on se remette ensemble ? »
Elle a répliqué, glaciale : « L'arrogance est une maladie. Va consulter. »
Chaque fois qu'elle se fâchait, elle revenait après. Mais cette fois, elle ne l'a pas fait.
Elle lui est réapparue, en robe d'avocate : forte et brillante.
Il a compris qu'elle avait changé. Elle ne lui appartenait plus. Pris de panique, il a dit : « Camille, je t'aime encore… Je t'en supplie, reviens. »
Mais elle a répondu, calme et résolue : « Si je suis devenue une meilleure personne, c'est en raison de toi, mais jamais pour toi. » Puis elle s'est éloignée, le laissant figé : « Monsieur Leclerc, poussez-vous. Vous m'empêchez d'aller devenir votre… tante. »