Toi tu divorces, moi aussi ! À bas les salauds
Ma meilleure amie et moi avons épousé deux frères de la famille Lemoine.
J'ai épousé l'aîné, Marc, un obstétricien de renom.
Elle a épousé le cadet, Adrien, PDG d'un grand laboratoire pharmaceutique.
Le jour de mon anniversaire, l'ex de mon mari m'a envoyé le cadavre en décomposition d'un chat errant. Le choc m'a provoqué un accouchement prématuré.
Ma meilleure amie, Élise, m'a aussitôt emmenée à l'hôpital.
Mais j'ai fait une embolie amniotique, en plus d'un accouchement prématuré. Les médecins étaient impuissants.
J'ai rassemblé mes dernières forces pour appeler mon mari à l'aide.
Je n'ai reçu en retour qu'un flot de reproches : « C'est juste parce que j'ai raté ton anniversaire que tu fais tout ce cirque ? Faut arrêter de mentir pour m'attirer ! Le chien de Taïs est en train de mettre bas, je dois rester concentré pour l'aider. Arrête de semer la pagaille ! »
Finalement, c'était Élise, les mains tremblantes, qui a pris le risque de m'opérer elle-même.
J'ai survécu de justesse. Mon bébé, quant à lui, a été transféré en urgence pour être réanimé.
Les yeux rouges, Élise a appelé Adrien, son mari, pour lui demander en urgence un médicament de leur laboratoire.
« Le chien de Taïs va très mal après la mise bas, j'essaie de lui préparer un bouillon d'os. Vous êtes vraiment inséparables, toi et Claire. Une me supplie, l'autre prend le relais. Vous passez votre temps à vous battre pour des hommes, vous pouvez pas faire quelque chose d'utile, non ? »
Et puis… mon bébé est mort.
Et avec lui, mon cœur aussi.
« Élise, je veux divorcer. »
« Tu divorces ? Moi aussi. Ces types ne méritent pas d'avoir des femmes ! »
Nous avons demandé le divorce aux deux frères. Et là, soudain, ils ont paniqué.