Beranda / Mafia / AU-DELA DES VAGUES / Chapitre 53 — Flamme sous la cendre 

Share

Chapitre 53 — Flamme sous la cendre 

Penulis: L'invincible
last update Terakhir Diperbarui: 2025-10-07 21:45:10

SALVATORE

Nous restons un instant à nous regarder, les yeux noyés dans l’autre, et je sens la tension accumulée ces derniers mois se libérer en vagues brûlantes. Je l’attire contre moi, et elle glisse ses mains dans mes cheveux, ses doigts agrippant avec douceur et force, comme pour m’ancrer à elle, comme si je pouvais disparaître sans elle.

Je descends lentement mes mains le long de sa colonne vertébrale, chaque effleurement est un avertissement, un serment, et je sens son corps frissonner à chaque contact, à chaque souffle que j’échange avec elle. Sa peau est chaude, vibrante, et je me perds dans cette chaleur, dans le parfum de sa peau, dans le son de sa respiration qui devient un tambour dans ma poitrine.

Je la fais basculer sur le lit, pas trop brusquement, mais juste assez pour sentir le poids de son corps contre le mien, nos cuisses qui se frôlent, nos torses qui se collent, et je m’accroche à elle, comme si la perdre, ne serait-ce qu’une seconde, serait un effondrement.

— Salv
Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi
Bab Terkunci

Bab terbaru

  • AU-DELA DES VAGUES    Chapitre 60 — Les cendres du triomphe

    SALVADORLa porte de la villa se referme derrière moi avec un bruit de tombeau.Le silence à l’intérieur est plus lourd que tous les regards de tout à l’heure.Il absorbe le crépitement des bougies,le parfum des fleurs fanées, l’écho des rires qui, il y a une heure à peine, résonnaient encore.Ils sont là, tous les deux, dans le grand salon.Ma mère,debout près de la cheminée où les braises meurent, silhouette droite et victorieuse, un cristal vide entre ses doigts.Mon père,assis dans son fauteuil, le regard fixe, comme détaché de cette mise en scène dont il n’est plus que le spectateur complice.Je marche jusqu’au centre de la pièce, les pieds nus , je ne sais quand j’ai perdu mes souliers sur la route, la peau froide et sale sur le marbre immaculé.Je dois être une vision pitoyable.Le smoking en désordre, la cravate dénouée, les cheveux en bataille, les yeux brûlés par le vent et par elle.Par Aya.— Alors ? fait ma mère, d’une voix douce comme une lame.Le silence qui suit est pir

  • AU-DELA DES VAGUES    Chapitre 59 — Les éclats du silence

    AYAJe marche sans savoir où je vais, les talons claquent sur le gravier comme un écho de ma propre fuite, le vent s’engouffre dans ma robe, mes cheveux se collent à mon visage, et dans ma gorge, tout brûle, le froid, les larmes, la honte.La route descend, bordée de lampadaires jaunes qui tremblent dans la nuit comme des chandelles mourantes, et chaque pas me semble plus lourd que le précédent, comme si le monde me tirait en arrière, vers cette maison, vers cette bague, vers cette trahison que je refuse encore de nommer.Je ne veux pas courir, pourtant je cours.Je cours parce que si je m’arrête, je vais hurler, et si je hurle, tout ce que j’ai essayé de retenir va éclater.Les voitures au loin ne me voient pas, je n’existe plus, je suis juste une ombre perdue dans la lumière froide.Je m’arrête au bord de la route, les mains sur les genoux, le souffle court.Le goût du sang dans ma bouche me ramène à moi.Je ris, un rire qui sonne faux, brisé, presque animal.Comment ai-je pu croire

  • AU-DELA DES VAGUES    Chapitre 58 — Le masque des lumières

    AYALe samedi arrive comme une menace déguisée en fête.Je passe la journée à me préparer sans vraiment y croire, le cœur battant trop vite, comme si mon corps savait déjà que quelque chose allait se briser.Devant le miroir, je choisis une robe longue, noire, simple, presque sage. Je me maquille avec soin, un peu plus que d’habitude, pour masquer les ombres sous mes yeux. Il m’a dit qu’on devait faire bonne impression, que ce n’était “qu’un dîner d’affaires”, mais sa mère avait laissé traîner une phrase, un ton, une intention que je n’ai pas su oublier.Quand la voiture s’arrête devant la villa, la lumière me frappe de plein fouet. Les jardins sont illuminés comme pour une réception princière, les rires montent déjà de la terrasse, les voitures de luxe s’alignent, et je sens mon souffle se raccourcir.Il m’effleure la main.— Tout ira bien.Je hoche la tête, sans répondre.Dès qu’on franchit les portes vitrées, je sens les regards.Les femmes élégantes, les hommes en costume sombre,

  • AU-DELA DES VAGUES    Chapitre 57 — Le soir qui respire

    AYALe lendemain matin s’est levé comme une caresse après une nuit trop pleine, et quand on sort ensemble, les doigts effleurant le froid, il y a dans l’air quelque chose d’infiniment simple, une promesse discrète.Il rit quand je trébuche sur les pavés verglacés, il me rattrape par la taille, sa main glisse sous mon manteau, juste assez pour que je frémisse.— Fais attention, dit-il.— Tu veux pas que je fasse exprès, parfois ?Il sourit sans répondre, et on continue, côte à côte, vers la voiture qui attend devant l’immeuble, le moteur déjà allumé.Le chauffeur ouvre la portière, je m’installe, la chaleur m’enveloppe aussitôt, la ville défile derrière les vitres teintées. Il donne quelques instructions d’une voix basse, posée, puis se tourne vers moi.— Café ?Il y a toujours une thermos prête dans la console centrale, et je ne sais pas s’il fait ça pour lui ou pour moi.— Tu veux me rendre dépendante, c’est ça ?Il hausse les épaules, un coin de sourire au bord des lèvres.— Je croi

  • AU-DELA DES VAGUES    Chapitre 56 — La voix du pays

    AYAJe finis par composer le numéro, les doigts un peu tremblants, le cœur trop rapide. La sonnerie résonne longtemps, et je me demande un instant si elle va décrocher, si elle m’en veut, si elle croit que je les ai oubliés. Puis une voix familière, un peu essoufflée, un peu tremblante, surgit :— Aya ? Aya, ma fille, c’est toi ?— Oui, maman… c’est moi.Un silence, puis un cri joyeux, presque un sanglot.— Ah Seigneur, elle est vivante ! Elle est là ! Dieu merci !Je ris malgré moi, émue, incapable de retenir les larmes qui montent.— Maman, je t’ai appelée, hein, tu vois, je suis pas morte.— Tu crois que c’est drôle ? Des mois que je prie pour avoir de tes nouvelles ! Même ton frère a failli pleurer. Ton oncle a dit : “Elle a oublié d’où elle vient, maintenant qu’elle boit le café des Blancs.”Je ris encore, entre deux sanglots.— Oh maman… tu exagères.— Je n’exagère rien du tout. Alors, dis-moi, là-bas, il fait froid ? Ils mangent vraiment du pain tous les matins ? Et le lait, c’

  • AU-DELA DES VAGUES    Chapitre 55 — L’aube et le doute

    AYAJe me réveille avant lui, sans trop savoir quelle heure il est, seulement consciente de la lumière qui filtre à travers les rideaux, d’un souffle tiède sur ma nuque, de cette chaleur tranquille qui s’est installée entre nos corps pendant la nuit. Il dort encore, un bras autour de ma taille, sa main posée sur mon ventre comme une promesse muette. Son torse se soulève lentement contre mon dos, et je reste là, à écouter sa respiration, à sentir le battement régulier de son cœur contre ma peau, ce rythme qui m’apaise et m’effraie à la fois.Je tourne légèrement la tête, juste assez pour voir son visage endormi, les cils collés, la bouche entrouverte, et un sourire m’échappe malgré moi. Il a l’air si calme, si sûr, comme si rien n’existait d’autre que ce lit, cette lumière pâle, cette bulle suspendue hors du monde. Pourtant, à l’intérieur, quelque chose bouge, griffe, murmure. Une voix discrète, familière, celle qui me rappelle que je ne suis pas d’ici, que je vis en équilibre sur un f

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status