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Chapitre 3

#AU_NOM_DE_L_AMOUR

#EPISODE_3

Pendant tout le reste de la nuit, Sonia n'avait plus fermé l'oeil. Dès les premières heures, elle avait manifesté son envie de rentrer chez elle.

Armel : qu'est-ce qui s'est passé pendant la nuit pour que l'envie de rentrer te frappe tôt le matin comme ça ?

Sonia : rien je veux juste rentrer...

Armel : moi je demande parce que hier j'avais l'impression que tout allait bien

Sonia : il n'y a rien. J'avais juste oublié que j'aurai des trucs à faire à Buea aujourd'hui.

Armel : nous sommes encore là, comme notre stage est à la Sonara, on doit passer récupérer des documents là-bas avant de rentrer...

Pendant ce temps, Sabine avait les yeux fixés sur Sonia pour comprendre ce qui se passait, mais Sonia était déterminée à rentrer. Ne pouvant pas la laisser rentrer seule, elle avait décidé de mettre fin à son séjour avec Paul pour accompagner sa copine.

Avant son départ, Armel avait remis 30.000f à Sonia pour son transport...

C'est dans la voiture que Sabine voulait comprendre la réaction de sa copine...

Sabine : je demande hein... Qu'est-ce qui t'a piqué pour que tu nous gâtes le programme comme ça ?

Sonia : Duval connaît que je n'ai pas dormi à la maison et il est fâché...

Sabine : un gars t'a amené à Seme Beach, il t'a fait bien t'amuser, tu as mangé et bu le bon vin, il a payé ta chambre, et tu piques les crises pour rentrer parce qu'un pauvre mouton qui marche partout à Buea est fâché ? Il peut te donner les 30.000f qu'Armel t'a donné en une fois ?

Sonia : je crois que moi je respecte ton gars, en plus tu veux maintenant faire une comparaison entre les deux pourquoi ?

Sabine : parce que ; je ne comprends pas ce que tu fais avec un gars qui est incapable de prendre soin de toi, il faut respecter ta beauté là au moins. Voilà un gars qui sort de Mbeng, il a flashé sur toi et tu veux encore tout gâter à cause de ton Duval. Si ce n'est pas le Tobassi que le gars de Duval t'a donné, moi je ne peux rien comprendre.

Sonia : je crois que tu n'étais pas obligé de rentrer avec moi, si tu es trop fâchée, tu peux retourner là-bas.

Sonia était prête à supporter tout pour Duval, injures ? Moquerie ? Elle s'en foutait... Pour elle tant qu'elle avait passé un bon moment avec Duval elle ne ressentait plus rien... L'amour était son bouclier spirituel contre tout ça.

Dès leur arrivée à Buéa, elle n'avait qu'un plan en tête. Aller chez Duval pour se faire excuser.

Elle l'avait trouvé devant la porte de sa chambre en train de laver ses équipements de sport...

Sonia : bonjour bébé, tu veux que je vienne t'aider ?

Il avait juste soulevé la tête pour la regarder, sans parler, il avait continué sa lessive.

Sonia : je te parle maintenant tu ne me réponds pas ?

Duval : non merci, je n'ai pas besoin de ton aide...

Sonia : pourquoi ?

Duval : je ne suis pas libre d'accepter ou refuser une aide ? Tu manques les gens que tu veux aider, va à Limbe aider les garçons avec qui tu étais...

Sonia : qui t'a dit que j'étais à Limbe ?

Duval : est-ce que tu n'étais pas alors à Limbe ?

Sonia : oui j'étais à Limbe, mais ce n'est pas ce que tu penses  

Duval : tu connais déjà ce que je pense, raison pour laquelle tu me mens... Si tu as menti c'est simplement parce que tu faisais quelque chose de suspect c'est tout madame.

Sonia : si je te disais que j'avais un voyage à faire avec Sabine et ses amis tu allais penser à autre chose...

Duval : madame, je suis une personne avec une entité totalement différente de toi, j'ai ma propre perception des choses, je ne réagis pas de la même manière que toi face à une situation. En faisant des suppositions sur ma pensée, tu interprètes les évènements en leur donnant le sens que tu penses, pourtant ce n'est pas ma réalité, tu me prêtes des intentions sur la seule base de tes suppositions, souvent erronées, auxquelles tu t'es convaincu de croire.

Sonia : ok Chéri j'ai compris, mais s'il te plaît arrête ton discours, parce que je te connais quand tu es lancé .

Duval : maintenant c'est que je parle trop...

Sonia : est-ce que moi j'ai dit l'autre là ? Recule-toi d'abord je viens on fait la lessive là ensemble.

Sonia connaissait à chaque fois jouer avec Duval pour qu'il arrête d'être fâché.

Après la lessive, Sonia avait proposé de passer la nuit chez lui comme il boudait encore un peu.

Pendant que Duval était concentré à lire les histoires de LOVE KING STORY sur F******k, Sonia avait mis un côté de ses seins hors de ses vêtements.

Sonia : tu ne veux pas venir téter mon bébé ?

Il avait regardé, et s'était retourné vers son téléphone. Il jouait au dangereux. Est-ce que Sonia voulait laisser alors...

Elle s'était rapprochée de lui et voulait mettre le son sein dans sa bouche, quand il l'avait stoppé.

Le volume de son pantalon qui avait gonflé, le trahissait.

Duval : bebe attends... Laisse-moi terminer ma lecture je n'ai pas..

Elle lui avait fait ravaler le reste de ses mots en envoyant son téton dans sa bouche, sans discuter, il avait commencé à téter et elle le regardait passionnément en souriant juste. Elle n'avait pas su à quel moment Duval l'avait porté, elle avait juste agrippé ses pieds au tour ses hanches et ses mains à son cou. Elle pouvait sentir son zizi fleurer son entre jambe lorsqu'il était allé la plaquer contre le mur.

Avant de la déposer sur le lit, il lui avait chuchoté à l'oreille ''détend toi... Laisse-moi gérer, c'est moi qui commande''. À cet instant, elle pouvait sentir son souffle brulant la caresser l'oreille lorsqu'il la mettait en confiance. Les yeux fermés, elle sentait sa langue créer un tourbillon, sur l'un de ses tétons pendant que ses doigts caressaient l'autre. Sa respiration se transformait progressivement en gémissements lorsque sa main approchait son intimité. Ses gémissements étaient des cris d'encouragement pour Duval...

Au moment où elle voulait crier trop fort, il étrangla ça avec un baiser en caressant l'entrée de son clitoris avec un doigt, pendant qu'elle serrait les draps en glissant sur le lit comme un serpent sur les carreaux mais avec beaucoup de sensualité. À un moment, elle avait repoussé son doigt parce que l'intensité était trop montée, et elle avait atteint ses limites. Duval était revenu avec son doigt cette fois pour l'enfouir à l'intérieur de son vagin tout doucement. Il sentait un liquide chaud et gluant s'écouler de l'intérieur vers l'extérieur du vagin de Sonia sur son doigt. Sonia se tortillait sur le lit comme un ver de terre sur lequel on avait mis du sel mais avec plus de lenteurs et de sensualité. 

À un moment ce n'était plus son doigt qui fouillait son intimité ; Elle sentait un truc dur glisser très lentement sur son clitoris et elle n'avait qu'un seul désire, qu'une seule envie, qu'il lui enfouisse son bâton de commandement en elle.

Il entrait progressivement comme pour ouvrir son passage. Après plusieurs demis-entrées et sorties, Sonia avait senti une pénétration d'un coup. Elle avait gémi tellement fort qu'il l'avait embrassé pour fermer sa bouche. 

Au début, Il adoptait un rythme lent avant d'accélérer progressivement. À un moment il devenait comme fou, sur les demandes de Sonia, il frappait plus vite, plus fort et accompagnait Sonia dans ses gémissements. Tout à coup il ralentissait le rythme en Criant "ça vient ça vient" jusqu'à s'arrêter complètement avant de s'étendre sur elle.

Après plusieurs grandes respirations profondes, il avait dit ;

Duval : c'était le premier round, je me repose on continue.

Sonia : d'accord mon nounours.

(Vous voyez comme je donne les détails de toutes les coquineries norr, tout ça en étant à la fenêtre)

La nuit était vraiment mouvementée de leur côté. Duval avait assuré comme d'habitude. C'était d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles Sonia l'aimait.

Duval avait essoufflé Sonia, et elle dormait profondément. Il avait profité de ça pour fouiller tout le téléphone de sa petite amie, ce sont les messages des gars que Sabine lui avait présenté que tu voulais voir ? Même ses conversations avec Sabine étaient passé au laboratoire de Duval.

Comme Il avait tout lu, et était au courant de tout, il avait remis le téléphone sur place avant de dormir comme si de rien était...

Le matin pendant que Sonia dormait encore, Roger était passé prendre Duval pour aller aux beignets haricots.

Roger : tu as dormi sans caleçon hier mon joueur...

Duval : est-ce que je suis n'importe qui ? Je suis d'abord un homme marié 😏

Roger : je confirme, hier soir je suis passé chez toi pour perdre le temps avec les commentaires, au moment où je voulais déjà toquer la porte, j'écoutais seulement les "Toum Toum Toum" dans la chambre, et ta go là connait crier...

Duval : regarde alors le conard😂😂...

Roger : sérieux frère, c'est les affaires de tue-moi ce soir..., Les affaires de tape-moi fort..., Les affaires serre mon cou..., Les affaires étouffe moi que tu voulais écouter ?? 

Duval : gars laisse moi-comme ça, hier là j'avais trop la rage

Roger : gars pardon, prochainement, il faut baisser le niveau. Vos voisins dorment même avec tous les bruits là ? 😂😂😂😂😂

Ils avaient mangé les beignets sur place, et en rentrant, Duval avait emporté les beignets pour Sonia

Sonia : tu étais où le grand matin ?

Duval : Roger est passé me prendre le matin pour aller au B H, comme tu dors comme le chat, tu n'as rien compris...

Sonia : laisse ce n'était pas facile d'encaisser...

Pendant que Sonia mangeait les beignets, Elle parlait de tout et de rien avec son chéri.

Sonia : toi qui lis les chroniques de LOVE KING STORY, tu connais même qu'il organise la rencontre de son groupe W******p à Douala, Yaoundé, et Dschang ?

Duval : oui j'avais même prévu être là-bas à Douala le 13 février.

Sonia : d'accord moi je suis dans le groupe W******p et c'est chaud là-bas, il y a un membre qu'on appelle ÖZIL, il a dit que tu dois acheter mon t-shirt pour la rencontre..

Duval : est-ce que je blague moi ? J'ai déjà pris pour nous deux, voilà ça au dessus de ma valise...

Sonia : merci mon cœur

Vous qui sortez les gros yeux pour lire, vous attendez quoi ?

Duval : tout à l'heure, Roger m'a dit qu'il t'a écouté crier dans la nuit 😂😂

Sonia : celui là à son âge, il n'a pas honte de ne pas avoir de copine, il vient parler de nos choses

Duval : mieux être comme lui, que d'être Bordel comme celle de Sabine qui te donne les cours de répétition

Sonia : ma copine n'est pas bordel...

Duval : elle est quoi alors ? Si j'étais dans la sorcellerie, j'allais la vendre à 8 milles francs CFA pour aller louer la chambre meublée de l'immeuble belge et passé une nuit avec toi là-bas.

Sonia : il parle comme s'il pouvait...

Duval : n'est-ce pas le jour que je voulais louer la voiture pour la cogner, tu m'avais arrêté ?

À suivre...

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