LOGINJe me déshabillai rapidement et le rejoins sous la douche. Il ne remarqua pas tout de suite ma présence jusqu’à ce que je lui touche le dos. Il se retourna et me fixa sans dire mot. Je me rapprochai et me collai contre lui alors que l’eau ne cessait de jaillir sur nous. Je baladais ma main sur son corps, contemplant son torse. Il n’avait pas les épaules aussi larges, ni trop de muscles comme je le rêvais mais je l’aimais tel quel. Enfin, je crois. Il lâcha un soupir quand je saisis sa machine entre mes mains, constatant une légère érection.
– Flore... Je ne répondis pas. Je commençai à caresser son membre tout en le suppliant du regard afin qu’il réagisse. Il me serra contre lui et me plaqua contre le mur. Il écarta mes jambes et entra un doigt dans mon intimité. Je sentais l’excitation me gagner peu à peu quand il s’arrêta. – Je suis fatigué et j’ai hyper faim, lança-t-il. – Sans blague ? Monsieur n’a pas envie de sa femme ? Encore des excuses ? Richard ça fait plus de cinq mois que tu ne m’as pas baisé. Et tu trouves ça normal ? – Flore, je ... – Non, l’interrompis-je. Non... Surtout ne dis rien. Ça vaut mieux. Je sortis de la salle de bain. Mon bain ? Je le prendrai plus tard. J’enroulai une serviette et je sortis de la chambre. Je bouillonnais de colère. J’entrai dans la cuisine pour préparer quelque chose à manger à mon ‘‘supposé mari’’. Je lui fis frire de la banane accompagné d’un jus d’œuf. En trente minutes environ, je terminai la cuisine. Je disposais la table à manger quand il vint s’asseoir. Je le servis et je me dirigeai vers la chambre. – Tu ne veux pas m’accompagner? demanda-t-il. – Je n’ai pas faim, répondis-je sèchement avant de m’éclipser du salon. Je pénétrai dans la chambre et me dirigeai vers la salle de bain. Je pris ma douche rapidement puis sortis. Après m’être nettoyé le corps, je jugeai bon d’aller me coucher. Je n’avais pas mieux à faire de toute façon. J’éteignis la lumière et me glissai sous la couverture. J’étais fatiguée certes, mais le sommeil me fuyait. J’étais perdue dans mes pensées. J’étais de plus en plus déçue par le comportement de Richard. Au début de notre mariage, c’était comme un petit paradis. On faisait fréquemment des sorties entre amoureux, des balades. Il me traitait comme une petite fleur. On n’était pas des accrocs au sexe mais j’étais heureuse. Heureuse d’être à ses côtés, de passer des moments intimes, à se dire ‘‘je t’aime’’. Et aujourd’hui ? Aujourd’hui je ne sais plus où nous en sommes. Me cacherait-il quelque chose ? Il n’y a plus de flammes dans notre relation. J’étais encore perdue dans mes pensées quand j’entendis le grincement de la porte. Je fermai mes yeux pour paraître profondément endormie puis j’entendis les pas de Richard s’éloigner un instant. Il était sûrement parti dans la salle de bain. Ses pas se firent entendre à nouveau et je le senti se glisser dans le lit. Quant à moi, je lui tournais dos. – Flore ? Flore..., appela-t-il. Je ne répondis pas. Il commença à parcourir sa main droite sur mes cuisses nues mais je décidai de faire silence radio. – Ma chérie. Tu dors? me chuchota-t-il à l’oreille. Je grimaçai à l’effleurement de son souffle sur mes oreilles. – Quoi ? Qu’est-ce que tu me veux maintenant ? questionnai-je avec un ton de petite fille endormie. – Je suis désolé pour tout à l’heure. Je n’aurais pas dû te repousser ainsi. – Ok. Maintenant bonne nuit, dis-je en lui tournant dos à nouveau.Mon mari me trompait vraiment mais avec un homme. Mon regard s’accrocha à cette scène d’une violence inouïe : mon mari agenouillé, la bouche autour de l’intimité de cet inconnu, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Un hurlement resta coincé dans ma gorge. Mon esprit refusait de traiter l’information, comme un disque rayé incapable d’assimiler la réalité.Mon entrée subite avait stoppé leur fameux moment intime. Richard se figea en me voyant, les yeux écarquillés de panique. Mais j’étais bien plus horrifiée par ce que je venais de voir. – Flore, balbutia-t-il.J’eus un mouvement de recul, comme si sa voix elle-même me brûlait.Non. Non. Non.Je tournai brutalement les talons et m’élançai hors de la chambre, mon souffle saccadé, mes jambes vacillantes. L’air me sembla soudainement irrespirable, et avant même de comprendre ce qui m’arrivait, un haut-le-cœur me prit. Je vomis violemment contre le mur, incapable de contenir le dégoût qui me submergeait.– Flore? Je r
Je descendis dans le séjour. J’étais totalement perdue après tout ce que mes yeux venaient de lire. Je m’empressai d’essuyer mes larmes quand j’entendis ses pas s’approcher. – Bon, je m’en vais chérie. – Ok. À ce soir, répondis-je en faisant l’effort de cacher mon trouble. Il me lança un regard interrogateur. – Tu vas bien ? Tu as l’air paniqué. – Moi ? Non, c’est juste que j’ai un mal de tête atroce. Je ne sais pas pourquoi. J’irai chercher du paracétamol puis me reposer. Ne t’inquiète pas. – D’accord. À plus. – Oui. À plus Il s’en alla. Que devrais-je faire maintenant ? Le suivre, oui il fallait que je le suive pour savoir avec quelle pétasse il s’envoyait en l’air. Je montai prendre rapidement mon sac et sortis. Il ne fallait pas que je prenne ma voiture ou ma moto au risque de me faire repérer. Je téléphonai à Christy. – Allô! Christy? J’avais raison. Il a une maîtresse. – Richard? Comment l’as-tu su ? Et où est-ce que tu es actuellement ? – Il a rendez-vous avec el
Il déposa son téléphone sur la table et je fis mine de m’éloigner vers la cuisine après l’avoir servie. Je m’arrêtai à quelques centimètres derrière lui, espérant qu’il prenne son téléphone. Ce qu’il ne tarda pas à faire. Je vis clairement le schéma qu’il avait saisi, que je mémorisai rapidement. Je montai prendre mon bain et je redescendis quelques minutes plus tard. Il était déjà parti. J’arrangeai la table et vint m’allonger dans le canapé. Oui, il fallait que j’aille au boulot mais je n’avais pas envie de quitter la maison. Peut-être parce que c’était déjà le week-end ? Ou peut-être parce qu’il fallait que je reste à la maison ce jour-là. Je pris mon téléphone et appela ma secrétaire pour la prévenir que je n’allais pas être présente au boulot. J’allumai un film que je regardai pendant près de deux heures avant d’être emportée par le sommeil. Je ne sais pendant combien d’heures je dormis mais ce qui me réveilla, c’était le bruit d’une voiture. Je me levai et regardai par la
– T’es vraiment folle Christy. Le sexe est vraiment très important pour toi. – Bah ouais. Le tout ne suffit pas de vivre une relation. Il faut surtout bien vivre la relation. – Parfois, quand je t’entends parler ainsi de sexe avec autant d’énergie et de saveur, j’ai l’impression d’être une vraie ignorante dans le domaine. – Sans te blesser chérie, tu es vraiment ignorante. Ce que tu vis là, avec ton ‘‘Richard’’, dit-elle en pesant ses mots sur ‘‘Richard’’, ce n’est pas une vraie passion sexuelle. Le sexe c’est bien plus paradisiaque, c’est bien plus que ce que tu vis. Mais bon, tu aimes ton homme et c’est le plus important aussi je crois. – Oui. Même si je ne suis plus aussi heureuse qu’au début, répondis-je avec tristesse. – Je n’aimerais vraiment pas être à ta place ma belle. Maintenant tu sais ce que tu as à faire. – Oui. Enquêter. Découvrir la vérité. – Voilà. Tu sais quoi ? – Quoi? – J’ai hyper faim alors on ira manger. – Oh non désolée Christy. J’ai encore du boulot,
Les gens ont l’habitude de dire ‘‘Quoi de mieux pour oublier un chagrin d’amour, si ce n’est de se noyer dans son travail.’’ Certes il ne s’agissait pas vraiment d’un chagrin d’amour mais une telle tension dans un couple comme le mien pouvait bien être appelé ainsi. J’arrivai au boulot avec un peu de retard. Mais cela importait peu non? Après tout je suis la PDG. PDG de la plus grande bijouterie du pays et de la sous-région. Atteindre ce statut n’a pas été facile comme ça ne l’a jamais été pour toute grande autre entreprise. Quand j’arrivai au boulot, je fis comprendre à ma secrétaire que je ne voulais en aucun cas être dérangée. Je m’enfermai dans mon bureau pendant des heures jusqu’à ce qu’on vienne toquer à la porte. Il fallait que je travaille mais je n’arrivais point à me concentrer.– Maria, j’ai demandée à ne point être dérangée, me plaignis-je alors qu’elle se trouvait encore à l’autre bout de la porte.– Oui Mme. Mais Mlle Christy insiste pour vous voir, répondit-elle, la
Sans dire un mot de plus, il s’allongea sur le lit, se collant tout contre moi. Je sentis sa main parcourir à nouveau ma cuisse droite. Il me caressait tout doucement jusqu’à remonter vers ma poitrine. J’essayai de paraître indifférente à son contact mais les frissons qui parcouraient mon corps me trahissaient. Toutefois, je maintenais toujours ma position sur le côté. Il pinça soudainement mes tétons, m’arrachant un léger gémissement de surprise. Il continua sa manœuvre jusqu’à faufiler sa main entre mes cuisses. Je ne pouvais plus tenir dans ma position initiale. Je me retournai sur le dos pour lui faciliter la tâche. Il envoya un doigt dans mon intimité et attaqua aussitôt mes lèvres. J’enroulai mes mains autour de son cou, l’obligeant à se hisser sur moi. Il abandonna mes lèvres pour s’attaquer à mes seins. Cela ne dura pas longtemps comme je l’aurais souhaité. Mais après tout ce temps d’abstinence, j’étais juste impatiente qu’il entre en moi, ce qu’il ne tarda pas à faire. J







