LOGIN– Tu as raison. Mais je ne peux pas jeter deux années de mariage à la poubelle comme ça juste pour une histoire d’insatisfaction sexuelle.
– Au final, j’ai eu raison de te déconseiller cette union il y a deux ans. Je t’avais prévenu que tu risquais de regretter, qu’il fallait que tu profites pleinement de ta jeunesse jusqu’au moment opportun. Voilà où nous en sommes – Bon, tu sais quoi ? Je vais essayer d’en discuter avec Richard. Je suis sûre qu’on trouvera un compromis. J’espère juste qu’il ne le prendra pas mal. – Ça, tu ne pourras pas l'empêcher. D’autant plus que tu prétends qu’il fait le maximum dont une femme aurait besoin pour sa satisfaction. Dire à son homme qu’il manque de compétence au lit, ça ne laisse pas indifférent. – J’aime mon mari. Tout ce que nous avons aujourd’hui, lui et moi, nous l’avions construit à deux. Il a toujours été là pour moi. – C’est peut-être ce qui te fait croire que tu l’aimes, répliqua Christy. – Quoi? Non. Je l’aime vraiment. – Si tu le dis. – Pff, soufflai-je. Bon il faut que je rentre à la maison. Je suis tellement fatiguée. On y va ? – Bien évidemment, confirma-t-elle en se levant. Après avoir soldé, nous sortîmes du restaurant. Il sonnait déjà vingt heures et demie. – Pourquoi tu n’as pas pris ta voiture aujourd’hui ? demanda Christy – Il faut croire que je n’en avais pas envie. J’ai préféré la moto. – Tu aimes bien le danger, dit-elle avec un ton de reproche. – Moi? Pourquoi dis-tu ça ? – Comment ça pourquoi ? Une femme comme toi, sur un apache. T’imagine ? Cette moto est généralement conduite par les hommes, affirma-t-elle en ouvrant la porte de sa voiture. – Eh ben je ne suis pas n’importe quelle femme Christy, répliquai-je en souriant. – Ça c’est clair. Allez! À plus sœurette. Fais-moi signe quand tu seras chez toi. – Ne t’en fais pas. À plus. Elle démarra sa voiture et s’en alla. Je montai également sur ma moto et me mis en route. Alors que je conduisais à toute vitesse, le vent qui soufflait ce soir-là me faisait un bien fou. Oui j’aimais ça, j’aimais la vitesse. J’aimais ce sentiment de liberté qui m’envahissait à chaque fois que je roulais ainsi à moto. J’arrivai enfin à destination. Je m’arrêtai devant le portail un instant, l’air pensif. Richard était-il déjà rentré ? Putain, que dois-je faire de ma vie de couple ? La distance qui s’était installée entre mon mari et moi ne me faisait nullement plaisir. Depuis notre rencontre, Richard et moi avions toujours été complices. On vivait si bien la relation que les gens nous enviaient. Un vague souvenir de nos moments de bonheur me traversa l’esprit et j’émis un sourire. Mais alors, qu’est-ce qui ne collait plus entre nous deux ? À dire vrai, je ne sais pas à quel moment exact, les choses ont déraillées dans mon foyer. Je pris une grande bouffée d’air frais avant de klaxonner. Le gardien m’ouvrit le portail et je pénétrai chez moi. Je stationnai ma moto au garage et me dirigeai vers le séjour. Quand j’entrai, je vis la télévision, allumée. Mais aucun signe de mon mari. « Il est peut-être dans la chambre » pensai-je. Je montai les escaliers et entrai dans notre chambre. Il n’y était pas non plus. Je déposai mon sac et j’enlevai mes talons quand j’entendis l’écoulement de l’eau. Ça venait de la salle de bain. Richard prenait donc une douche. Une idée me traversa l’esprit.Mon mari me trompait vraiment mais avec un homme. Mon regard s’accrocha à cette scène d’une violence inouïe : mon mari agenouillé, la bouche autour de l’intimité de cet inconnu, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Un hurlement resta coincé dans ma gorge. Mon esprit refusait de traiter l’information, comme un disque rayé incapable d’assimiler la réalité.Mon entrée subite avait stoppé leur fameux moment intime. Richard se figea en me voyant, les yeux écarquillés de panique. Mais j’étais bien plus horrifiée par ce que je venais de voir. – Flore, balbutia-t-il.J’eus un mouvement de recul, comme si sa voix elle-même me brûlait.Non. Non. Non.Je tournai brutalement les talons et m’élançai hors de la chambre, mon souffle saccadé, mes jambes vacillantes. L’air me sembla soudainement irrespirable, et avant même de comprendre ce qui m’arrivait, un haut-le-cœur me prit. Je vomis violemment contre le mur, incapable de contenir le dégoût qui me submergeait.– Flore? Je r
Je descendis dans le séjour. J’étais totalement perdue après tout ce que mes yeux venaient de lire. Je m’empressai d’essuyer mes larmes quand j’entendis ses pas s’approcher. – Bon, je m’en vais chérie. – Ok. À ce soir, répondis-je en faisant l’effort de cacher mon trouble. Il me lança un regard interrogateur. – Tu vas bien ? Tu as l’air paniqué. – Moi ? Non, c’est juste que j’ai un mal de tête atroce. Je ne sais pas pourquoi. J’irai chercher du paracétamol puis me reposer. Ne t’inquiète pas. – D’accord. À plus. – Oui. À plus Il s’en alla. Que devrais-je faire maintenant ? Le suivre, oui il fallait que je le suive pour savoir avec quelle pétasse il s’envoyait en l’air. Je montai prendre rapidement mon sac et sortis. Il ne fallait pas que je prenne ma voiture ou ma moto au risque de me faire repérer. Je téléphonai à Christy. – Allô! Christy? J’avais raison. Il a une maîtresse. – Richard? Comment l’as-tu su ? Et où est-ce que tu es actuellement ? – Il a rendez-vous avec el
Il déposa son téléphone sur la table et je fis mine de m’éloigner vers la cuisine après l’avoir servie. Je m’arrêtai à quelques centimètres derrière lui, espérant qu’il prenne son téléphone. Ce qu’il ne tarda pas à faire. Je vis clairement le schéma qu’il avait saisi, que je mémorisai rapidement. Je montai prendre mon bain et je redescendis quelques minutes plus tard. Il était déjà parti. J’arrangeai la table et vint m’allonger dans le canapé. Oui, il fallait que j’aille au boulot mais je n’avais pas envie de quitter la maison. Peut-être parce que c’était déjà le week-end ? Ou peut-être parce qu’il fallait que je reste à la maison ce jour-là. Je pris mon téléphone et appela ma secrétaire pour la prévenir que je n’allais pas être présente au boulot. J’allumai un film que je regardai pendant près de deux heures avant d’être emportée par le sommeil. Je ne sais pendant combien d’heures je dormis mais ce qui me réveilla, c’était le bruit d’une voiture. Je me levai et regardai par la
– T’es vraiment folle Christy. Le sexe est vraiment très important pour toi. – Bah ouais. Le tout ne suffit pas de vivre une relation. Il faut surtout bien vivre la relation. – Parfois, quand je t’entends parler ainsi de sexe avec autant d’énergie et de saveur, j’ai l’impression d’être une vraie ignorante dans le domaine. – Sans te blesser chérie, tu es vraiment ignorante. Ce que tu vis là, avec ton ‘‘Richard’’, dit-elle en pesant ses mots sur ‘‘Richard’’, ce n’est pas une vraie passion sexuelle. Le sexe c’est bien plus paradisiaque, c’est bien plus que ce que tu vis. Mais bon, tu aimes ton homme et c’est le plus important aussi je crois. – Oui. Même si je ne suis plus aussi heureuse qu’au début, répondis-je avec tristesse. – Je n’aimerais vraiment pas être à ta place ma belle. Maintenant tu sais ce que tu as à faire. – Oui. Enquêter. Découvrir la vérité. – Voilà. Tu sais quoi ? – Quoi? – J’ai hyper faim alors on ira manger. – Oh non désolée Christy. J’ai encore du boulot,
Les gens ont l’habitude de dire ‘‘Quoi de mieux pour oublier un chagrin d’amour, si ce n’est de se noyer dans son travail.’’ Certes il ne s’agissait pas vraiment d’un chagrin d’amour mais une telle tension dans un couple comme le mien pouvait bien être appelé ainsi. J’arrivai au boulot avec un peu de retard. Mais cela importait peu non? Après tout je suis la PDG. PDG de la plus grande bijouterie du pays et de la sous-région. Atteindre ce statut n’a pas été facile comme ça ne l’a jamais été pour toute grande autre entreprise. Quand j’arrivai au boulot, je fis comprendre à ma secrétaire que je ne voulais en aucun cas être dérangée. Je m’enfermai dans mon bureau pendant des heures jusqu’à ce qu’on vienne toquer à la porte. Il fallait que je travaille mais je n’arrivais point à me concentrer.– Maria, j’ai demandée à ne point être dérangée, me plaignis-je alors qu’elle se trouvait encore à l’autre bout de la porte.– Oui Mme. Mais Mlle Christy insiste pour vous voir, répondit-elle, la
Sans dire un mot de plus, il s’allongea sur le lit, se collant tout contre moi. Je sentis sa main parcourir à nouveau ma cuisse droite. Il me caressait tout doucement jusqu’à remonter vers ma poitrine. J’essayai de paraître indifférente à son contact mais les frissons qui parcouraient mon corps me trahissaient. Toutefois, je maintenais toujours ma position sur le côté. Il pinça soudainement mes tétons, m’arrachant un léger gémissement de surprise. Il continua sa manœuvre jusqu’à faufiler sa main entre mes cuisses. Je ne pouvais plus tenir dans ma position initiale. Je me retournai sur le dos pour lui faciliter la tâche. Il envoya un doigt dans mon intimité et attaqua aussitôt mes lèvres. J’enroulai mes mains autour de son cou, l’obligeant à se hisser sur moi. Il abandonna mes lèvres pour s’attaquer à mes seins. Cela ne dura pas longtemps comme je l’aurais souhaité. Mais après tout ce temps d’abstinence, j’étais juste impatiente qu’il entre en moi, ce qu’il ne tarda pas à faire. J







