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Chapitre 7

Author: Kalib
Jean a éclaté de rire et a dit : « Je vous ai déjà dit de ne pas être violent, sinon, vous risquez de vous prendre un râteau. »

« Léo, ne perds pas ton temps avec lui, on y va », a dit Lina en lui jetant un coup d’œil appuyé avant de partir avec Léo.

Léo s’est retourné vers Jean et lui a dit : « Connard, attends, tu vas voir ce que tu vas voir. Je règlerai mes comptes avec toi ! Quand je serai disponible, tu seras fini ! »

« Bon, je t’attends », a dit Jean en souriant.

Puis, Lina et Léo sont partis en levant fièrement leur tête avec les deux gardes du corps.

Jean a secoué la tête et s’est dit : « J’attends beaucoup votre mariage. »

Cela dit, il est rentré à la résidence L en voiture. Il a garé sa voiture devant la villa. En voyant cette grande résidence, il a décidé de se promener dans les parages pour se familiariser avec l’environnement.

Cette résidence était très grande et il y avait un parc central au milieu. Le parc seul mesurait plus de deux cents kilomètres carrés. Il avait presque la même taille que le parc du peuple.

Il pensait à sa vie en se promenant.

Quand il était tout petit, ses parents ont disparu sans raison. C’est son grand-père qui l’a élevé. Quand il avait seize ans, le cœur du dragon dans son corps a été réveillé et il a hérité d’une puissance qui datait de l’antiquité.

Depuis, il est allé à l’étranger et a monté les abysses. Il a gagné beaucoup d’argent à cause de ça.

Puis, il a dissous l’armée de mercenaires et a créé Finance KP. Après, il est revenu à sa ville natale : la ville J, et s’est marié.

Il ne s’attendait pas à ce que sa vie ne soit pas heureuse parce qu’il avait été abandonné et humilié.

En pensant à cela, il a poussé un soupir, c’était la vie !

Alors qu’il était submergé dans ses souvenirs, une voix s’est fait entendre : « Arrêtez, vous ne pouvez pas vous approcher. »

Jean a levé la tête et a vu un homme musclé en costume noir qui bloquait son chemin.

Devant lui, une belle fille qui avait la vingtaine se promenait en prenant le bras d’une personne âgée.

Jean a froncé les sourcils et a dit : « Pourquoi ? c’est votre territoire ? »

« Non, mais vous ne pouvez pas vous approcher », a dit l’homme musclé d’un air impassible.

Jean a dit d’un ton léger : « Dans ce cas-là, j’ai le droit d’emprunter ce chemin, poussez-vous s’il vous plaît. »

« Si vous continuez de vous approcher, il y aura des conséquences », a insisté l’homme musclé.

La colère se lisait sur le visage de Jean et il a dit d’une voix grave : « La classe privilégiée ? »

Le visage de l’homme musclé s’est rembruni. À ce moment-là, l’homme âgé a dit d’une voix rauque : « Pousse-toi, j’en ai assez. Tout le monde peut emprunter ce chemin, ce n’est pas une propriété privée ! »

En entendant ses mots, l’homme musclé s’est reculé sans dire un mot.

Jean s’est lentement avancé. L’homme âgé l’a salué en hochant légèrement la tête.

Jean l’a aussi salué et a continué d’avancer.

À ce moment-là, la fille a dit : « Barbare. »

« Qu’est-ce que vous avez dit ? » a demandé Jean en se tournant vers la fille.

La fille a ajusté ses lunettes et a dit : « J’ai dit que vous étiez un barbare parce que vous n’étiez pas poli. »

« Mademoiselle », a dit Jean d’un ton léger, « tout le monde ne cède pas aux personnes privilégiées. Je croyais que j’étais très poli. »

Le visage de cette fille s’est rembruni, elle a dit : « Que voulez-vous dire ? »

En voyant qu’ils étaient sur le point de se disputer, l’homme âgé a ri et a dit : « Monsieur, accordez-moi un service s’il vous plaît. Je suis déjà très vieux, ne perdez pas votre temps avec cette jeune fille. Pouvez-vous le faire pour moi ? »

Jean a regardé l’homme âgé de la tête aux pieds et a lentement dit : « Vous êtes gravement malade. »

Dès qu’il a fini de parler, la fille s’est immédiatement mise en colère et a dit en pointant le nez de Jean : « pouvez-vous répéter vos mots ? »

« Est-ce que je me suis trompé ? » a dit Jean d’un air calme.

La fille était sur le point de le gronder, mais l’homme âgé l’a arrêté et a dit en souriant : « Il semble que vous n’êtes pas un homme ordinaire. »

« Si, je suis un homme ordinaire », a dit Jean.

« Non, je vois le contraire », a dit l’homme d’un ton calme, « il vous semble que j’ai combien de jours à vivre ? »

Jean a répondu d’un ton nonchalant : « Environ une semaine. »

En écoutant sa réponse, la fille était si en colère qu’elle tremblait sans cesse. Elle a adressé un regard à son garde du corps et ce dernier s’est rapidement rapproché de lui.

Les yeux de l’homme âgé se sont illuminés, il a secoué sa main et a demandé : « Ah bon ? Selon vous, qu’est-ce que je dois faire ? »

« Il y a des choses que vous pouvez faire, mais pourquoi dois-je te les dire ? » a dit Jean d’un ton léger.

L’homme âgé a souri et a dit en hochant la tête : « Vous avez raison, vous n’êtes pas obligé de me les dire. Au revoir. »

Puis, Jean a continué de s’avancer.

La fille a dit : « Papi, cet homme est vraiment arrogant. »

« Ne dis pas ça. Aux yeux des autres, nous sommes aussi arrogants. Il a raison, il n’est pas obligé de nous dire des choses », a dit l’homme âgé en s’avançant lentement.

La fille a pleuré d’un air pitoyable et a dit : « Mais vous avez été blessé pour le bien-être du pays, vous méritez qu’il parle. »

« Non, c’est au moins ce que je peux faire pour mon pays. C’est mon devoir et ma responsabilité, c’est mon honneur. »

En entendant ses mots, Jean s’est arrêté et s’est retourné pour regarder l’homme âgé.

« Monsieur, je me permets de vous demander, comment vous vous appelez ? »

L’homme âgé a souri et a répondu : « Je m’appelle Girard Guillaume. »

« Vous étiez l’un des fondateurs de notre pays ? » s’est étonné Jean.

Girard a dit en secouant sa main : « Je suis vieux, je ne peux plus rien faire pour mon pays. »

Jean avait l’air pensif.

Girard, l’un des fondateurs du pays X. Il était un général respecté parmi les politiques et les personnes importantes dans le secteur militaire.

Après un moment, Jean a lentement dit : « Excusez-moi. En fait, il existe des moyens pour soigner votre maladie. Si vous me faîtes confiance, on peut trouver un endroit tranquille pour en parler. »

L’homme âgé a dit en riant : « Je savais que tu n’étais pas un homme ordinaire. Ça vous dit d’aller chez moi ? »

« Oui, merci », a dit Jean en hochant la tête.

À ce moment-là, la fille a dit : « Papi, ne lui faites pas confiance. Il est un menteur, il a seulement dit ça pour nouer des liens avec vous. »

« Je ne suis qu’un vieil homme, pourquoi aurait-il voulu me mentir ? Tu réfléchis trop ! »

Girard a montré le chemin et Jean l’a suivi.

La fille était en colère. Son grand-père jouissait une réputation nationale. Même la meilleure équipe de l’hôpital J ne pouvait rien faire par rapport à la maladie de son grand-père. Comment était-il possible que cet homme arrogant sache comment le soigner ? Elle était persuadée qu’il avait fait ça seulement pour nouer des liens avec la famille Guillaume.

Pourtant, elle n’osait pas désobéir à son grand-père. Elle ne pouvait qu’emboîter les pas de son grand-père tout en jetant des coups d’œil appuyés à Jean.

Jean a fait comme s’il n’avait rien vu. Après un court moment, ils sont arrivés chez Girard et ils se sont assis dans le salon.

Girard a demandé : « Monsieur, pouvez-vous voir dans quel état je suis maintenant ? »

« Vous avez été gravement blessé, et vous êtes âgé. Vos poumons ne marchent plus. Si ce n’était pas à cause des meilleurs médicaments, vous serez déjà mort », a dit Jean sans tourner autour du pot.

Les yeux de l’homme âgé se sont illuminés, il a demandé : « Comment avez-vous appris tout ça ? »

« En observant », a répondu Jean d’un ton léger.

L’homme âgé s’est figé et a dit : « Ce que vous avez dit est vrai, alors, qu’est-ce que je peux faire ? »

Jean a dit : « Enlevez vos vêtements, je ferai circuler le chi dans votre corps, puis, j’apprendrai comment vous entrainer. Si vous pratiquez cet entraînement, vous aurez beaucoup de temps à vivre ».

L’homme âgé regardait Jean en fronçant les sourcils et il a dit après un moment de silence : « J’ai vraiment de la chance de vous avoir rencontré. Aidez-moi s’il vous plaît. »

En voyant que son grand-père voulait enlever ses vêtements, la fille s’est précipitamment avancée vers lui et a dit : « Papi, il ne faut pas lui faire confiance. Il est certainement un menteur qui veut s’approcher de la famille Guillaume pour atteindre ses buts, ne croyez pas ses mots ! »

« Je suis déjà sur le point de mourir, pourquoi ne pas essayer ? » a dit Girard d’un ton léger.

La fille a dit en haussant la voix : « Vous ne pouvez pas croire ses mots. S’il se sert de votre réputation pour faire des choses méchantes, elle sera abîmée. »

« Je n’ai pas de réputation », a dit Girard d’une voix grave : « vous avez une estimation trop haute de la famille Guillaume. En plus, s’il est un menteur, vous pourriez quand même lui donner une leçon. »

La fille ne savait plus quoi dire, elle n’osait pas se disputer avec son grand-frère. Elle s’est tournée vers Jean et a crié : « Toi, dégage tout de suite ! »
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