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Ce que mon cœur ne peut t’offrir
Ce que mon cœur ne peut t’offrir
Author: LGRINA

Chapitre 1 : Ma femme, mon plus beau cadeau.

Author: LGRINA
last update Huling Na-update: 2025-07-24 02:57:28

Prologue

Sa peau glisse contre la mienne, douce et brûlante à la fois. Je la caresse avec une tendresse fébrile, pendant que nos lèvres s’accrochent, se cherchent, se trouvent avec urgence. Je ne me retiens pas. Je ne le veux pas.

À chaque fois que nous sommes dans ce lit, collés l’un à l’autre, je fais tout pour qu’elle sache à quel point je l’aime. Je me donne sans compter. Corps et âme. Avec cette fièvre, ce besoin d’elle que rien n’apaise. Mon plaisir, c’est le sien. Mon bonheur, c’est de la sentir frémir sous mes gestes.

Je suis heureux, oui, profondément heureux, de savoir qu’elle est à moi. Ce corps, ses courbes, ses soupirs… tout ça, c’est notre histoire. C’est ce que nous partageons. Ce que je chéris.

Alors je vis cet instant comme une offrande. Les draps brûlent autour de nous, et mon cœur s’embrase avec. Quand nos regards se croisent, je vois une lueur dans ses yeux. Une flamme. Celle de la femme que j’aime, celle qui devient mon amante la nuit, celle qui gémit mon prénom avec cette intensité qui me fait tout oublier.

Elle me regarde comme si plus rien d’autre ne comptait. Comme si, dans ce monde, il ne restait plus que nous deux.

— Je t’aime tellement, Aaron, murmure-t-elle avant de m’embrasser à nouveau, comme pour me le graver dans la peau.

Chapitre 1 : Ma femme, mon plus beau cadeau

Comme chaque lundi matin, la même épreuve m’attend : sortir de mon lit. Mon corps semble trop lourd, comme s’il s’était soudé aux draps. Il s’enfonce, s’accroche, refuse de bouger. Je m’étire en bâillant bruyamment quand, soudain, les rayons du soleil viennent agresser mes paupières à moitié closes. Je pousse un petit grognement de protestation, puis me rends à l’évidence : je dois me lever. Ma vie, mon travail… et surtout, ma femme m’attendent.

Siara a laissé son parfum sur les draps. Une fragrance douce et enivrante qui m’enveloppe. Chaque fois que je respire cette odeur, je me revois il y a dix ans. Nous nous sommes rencontrés à l’université, il y’a des années de cela. Il m’a fallu dix secondes pour tomber amoureux. Elle était exactement le genre de femme avec qui je voulais vieillir : belle, brillante, drôle, sexy, surprenante. Et, pour être tout à fait honnête… incroyable au lit. Elle a cette énergie inépuisable qui rend chaque moment avec elle unique. J’ai mis du temps à la cerner. Siara semblait timide, discrète… mais en réalité, c’est une tempête bien cachée sous un sourire sage.

Je quitte le lit, torse nu, simplement vêtu d’un boxer noir. Et là, je la vois. Adossée au mur près de la porte, les bras croisés, elle m’observe. Sa nuisette laisse entrevoir les courbes que je connais par cœur. Ses cheveux en bataille, lâchés autour de son visage, la rendent encore plus belle. Je m’approche doucement, et elle frissonne. Ses joues se teintent de rose.

— Aaron, tu vas être en retard au boulot, murmure-t-elle en évitant mon regard.

— Tu sais, t’es magnifique au réveil. C’en est presque injuste.

Elle esquisse un sourire, s’avance et passe ses bras autour de ma taille. Son regard, fuyant il y a un instant, se fixe dans le mien. Elle se hisse sur la pointe des pieds pour atteindre mon visage — nos quelques centimètres d’écart la font toujours râler. Je ris doucement.

Elle fronce les sourcils.

— Pourquoi tu rigoles ?

Oups. Femme vexée. Alerte rouge.

Elle recule, mains sur les hanches, tapant du pied. Je souris malgré moi.

— Tu te moques de moi ? lance-t-elle.

— Pas du tout, réponds-je calmement.

— Hum. Bref, je suis venue te réveiller. On prend le petit-déj ensemble, d’accord ?

Je la serre dans mes bras.

— À vos ordres, madame. Je suis à vous juste après ma douche.

Elle sourit, puis disparaît dans le couloir.

Je m’appelle Aaron Blaz. J’ai trente ans. Je travaille dans une entreprise spécialisée dans la fabrication de matelas. Ouais, c’est grâce à moi que des milliers d’Américains dorment paisiblement. Une sorte de super-héros du sommeil, en quelque sorte. Et en prime, le matelas qu’on utilise à la maison vient de chez nous. Je peux confirmer sa solidité : Siara et moi l’avons testé sous toutes ses coutures. Notre slogan n’est donc pas mensonger :

“Sleep-Comfort : vos nuits seront douces… et vos matelas, inébranlables.”

Bon, le mot “ouragan” dans notre pub… disons que c’est une métaphore polie pour éviter d’avoir des problèmes avec la censure.

Douché, rasé, habillé, je descends rejoindre Siara. Elle prépare le petit-déjeuner pendant que je lis les journaux dans le salon.

Notre maison est grande, lumineuse, moderne. J’ai tout pour être heureux : une femme formidable, une carrière qui grimpe, une belle baraque. Mais… il y a ce vide en moi. Ce pincement qui revient chaque matin : ça fait plus de dix ans, et toujours aucun enfant. Être père, c’est mon plus grand rêve.

J’aimerais être ce père présent que le mien a été pour moi. Apprendre à mon fils à jouer au foot. Faire des tresses à ma fille. Être leur refuge.

Jeudi, nous avons rendez-vous chez le médecin qui nous suit depuis quelques années. C’est lui qui m’a appris, il y a quelques mois, que Siara prenait la pilule en secret. J’ai été anéanti. Je croyais que c’était moi le problème. Elle m’a avoué ne pas se sentir prête. Je l’ai pardonnée. Par amour. Mais ce désir d’enfant ne me quitte pas. Chaque jour, il me suit comme une ombre.

Malgré tout, Siara fait de son mieux. Elle m’aime. Elle me soutient. Je ne pourrais jamais l’abandonner. J’ai fait des vœux devant elle. Et je suis un homme de parole.

Elle sort de la cuisine, m’appelle doucement, et on s’installe pour manger.

— Aujourd’hui, c’est un jour important pour toi, me dit-elle en versant du jus d’orange. C’est aujourd’hui que Madame Rose doit annoncer le représentant pour New York.

— J’espère que ce sera moi. J’ai bossé dur pour ça.

— Je sais. Et si quelqu’un mérite cette promotion, c’est bien toi. Tu gères déjà une femme aussi compliquée que moi… gérer une équipe, ce sera facile !

— “Compliquée”, toi ? Tu es la personne la plus passionnante que je connaisse.

Elle me sourit tendrement.

— Merci, mon amour.

Vingt minutes plus tard, je quitte la maison, le ventre plein, le cœur serein. Le ciel est bleu, le soleil éclatant. Je monte dans ma voiture, garée bien en évidence. Oui, j’aime que les voisins la voient. Pas par arrogance. Plutôt comme une revanche. J’ai grandi dans la galère. Aujourd’hui, j’ai réussi. Et j’assume de m’en réjouir.

Alors que je m’apprête à démarrer, une voix familière m’interpelle.

Joey. Mon voisin, mon pote d’université, l’homme le plus bavard de tout le quartier. Tabliers de cuisine, cheveux en bataille, sourire XXL.

— Aaron ! Parfait, je voulais justement te voir. Tu peux passer au resto ce soir ? J’ai une annonce importante à faire. Et viens avec Siara !

— OK, je réponds en enclenchant le contact.

Il reste collé à ma vitre, comme un fan en mode ralenti.

— Tu voulais dire autre chose ? je demande.

Il cligne des yeux, un peu perdu.

— Non, non. Juste… bonne chance pour aujourd’hui.

Je fronce les sourcils.

— Comment tu sais ça, toi ?

— Siara l’a dit à ma femme. Ma femme me l’a dit. Tu connais la chaîne…

Je souris. Bien sûr que je viendrai à son resto. Pas pour la bouffe, mais pour Siara. Sa femme et la mienne sont inséparables.

12h01. J’arrive pile à l’heure devant le bâtiment de YGS, notre entreprise. Quartier chic. Costumes-cravates partout. Le genre d’endroit où les gens parlent chiffres, croissance et innovation autour d’un café bio.

Je sors de la voiture. Une main m’attrape l’épaule. Je sursaute.

— Relax, c’est moi, dit Teyanah, collègue et vieille amie.

Elle porte un tailleur noir strict, ses cheveux blonds tirés en queue de cheval. Elle ressemble à une agente du FBI.

— Dis donc, t’as mis le paquet aujourd’hui. Si c’est toi qu’on choisit, je démissionne ! plaisante-t-elle.

Je ris. Teyanah a toujours été cash. Mais c’est ma meilleure amie. Un roc dans cette boîte. Une fille qui picole plus que les gars et connaît toutes les stats de la Premier League.

— On est censés être partenaires, non ? Si tu gagnes, je gagne aussi.

— Mouais. Mais y’a que deux billets pour New York. Et mon mari et moi avons besoin de vacances.

Elle entre dans le bâtiment, je la suis. Nous rejoignons la salle de réunion. L’ambiance est pesante. Je m’installe à côté d’elle. Elle se repoudre le nez — ce qui ne lui ressemble pas.

Puis je sens un regard lourd. Un regard que je connais trop bien.

Saoul Hernandez. Assis pile en face de moi. Il me fixe comme s’il préparait un meurtre. Ce gars me déteste. Et je le lui rends bien. Il est bon dans son job, mais mauvais dans l’humain. Et cette cravate rouge criarde ? Une insulte au bon goût.

Les portes s’ouvrent. Madame rose entre. Grande, charismatique, inébranlable. Le genre de femme qu’on écoute en silence. Les lèche-bottes applaudissent. Je lève à peine un sourcil. Saoul, lui, croise les bras, l’air de dire “cause toujours”.

Elle prend la parole :

— Inutile de faire durer le suspense. J’ai pris ma décision. Ce ne sera pas une élection. J’ai choisi la personne la plus apte à représenter YGS à New York. Félicitations à… Teyanah Nara.

Les applaudissements fusent. Teyanah pousse un cri de joie. Elle rayonne. Et malgré ma déception, je souris. Elle le mérite.

Saoul, lui, explose :

— C’est une blague ! Où est la démocratie là-dedans ? Vous annulez une élection sans nous consulter !

Je dois reconnaître qu’il marque un point. La méthode est discutable.

— La décision est prise. La réunion est terminée, tranche M. rose.

Elle sort. Saoul bougonne. Je parie qu’il vient de lancer un compte à rebours mental pour sa prochaine vendetta.

— Ce soir, tout le monde chez moi ! On fête ça ! s’écrie Teyanah.

— Sans moi, réplique froidement Saoul.

— Et toi ? Tu viens, Aaron ? demande-t-elle.

— Je dois appeler Siara avant…

Elle fait sa petite moue. Je soupire. Impossible de dire non.

— Bon, juste un verre. Mais après, je rentre.

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