/ Romance / DOMINATION / Chapitre 11

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Chapitre 11

작가: dainamimboui
last update 최신 업데이트: 2025-06-30 03:35:58

Elle hocha la tête. Elle aussi, elle était contente. Mais fatiguée. Épuisée de maintenir des apparences, de jongler avec les masques.

Soudain, un bruit de moteur attira leur attention.

Une voiture noire, aux vitres teintées, s’arrêta doucement au bord de l’allée. Une berline de luxe. Léa sentit immédiatement son corps se tendre.

Elle n’avait pas besoin de voir la plaque.

Elle savait.

La portière arrière s’ouvrit. Et Einer Durval en descendit, impeccable dans un costume gris foncé, sans cravate, le col légèrement ouvert. Il portait ses lunettes de soleil, et il avançait d’un pas lent, presque détendu.

Il se dirigea droit vers eux.

— Mademoiselle Masson , dit-il en enlevant ses lunettes. Quelle surprise.

Léa se leva lentement, comme un automate. Elle sentait Charles, debout à côté d’elle, devenir rigide. Elle pouvait sentir la tension dans son corps, le mépris silencieux.

— Monsieur Durval, répondit-elle d’une voix neutre.

— Je vous dérange ?

Son sourire était lisse, poli. Un
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  • DOMINATION    Chapitre 13

    Puis Aude murmura, comme un secret :— Tu sais ce que j’ai fait, moi ? J’ai commencé à tout noter. Chaque mot, chaque message. Des noms, des lieux, des dates. Discrètement. Et un jour, j’en ai assez eu pour qu’il comprenne que je pouvais le faire tomber. Même si je n’ai jamais eu à m’en servir.Léa la fixa, abasourdie.— Tu crois que je devrais faire ça ?— Je crois que tu devrais te protéger. Et préparer ta sortie. Pas aujourd’hui. Pas demain. Mais bientôt. Ce genre d’homme ne s’arrête jamais, Léa. Il faut l’arrêter pour toi, pas pour lui.Léa hocha lentement la tête. Quelque chose s’était déplacé en elle. Une lueur. Une idée.— Merci, Aude.La jeune femme sourit légèrement, se leva, jeta son gobelet dans la poubelle.— Tu sais où me trouver. Et si un jour tu veux vraiment parler… je suis là. Tu n’es pas seule.Elle s’éloigna, légère et droite, comme quelqu’un qui avait souffert mais qui refusait d’être brisée.Léa resta là, immobile, le cœur battant.Elle n’était peut-êtr

  • DOMINATION    Chapitre 12

    Il serra un peu plus ses bras. Pas au point de lui faire mal, mais assez pour qu’elle sente sa force.— J’ai tous les droits. Tu m’entends ?— Ce que je fais en dehors du travail… ne vous regarde pas, articula-t-elle, les larmes au bord des yeux. J’ai le droit d’avoir une vie privée. Vous ne pouvez pas…— Je peux tout, la coupa-t-il froidement. Tu ne comprends pas encore, hein ? Tout ce que tu crois contrôler… ta mère, ta sœur, ton petit ami… tout ça ne tient qu’à un fil. Et ce fil, c’est moi.Il la fixait avec intensité, ses yeux noirs brûlants d’une rage contenue.— Tu t’habilles comme une gamine sage, tu baisses les yeux comme une petite fille, mais je sais qui tu es vraiment. Tu crois que tu peux te débarrasser de moi ? Jouer les innocentes ? Croire qu’un minable comme ton Charles pourra te protéger ?Léa tenta de le repousser, mais il la bloquait complètement. Elle tourna la tête sur le côté, incapable de soutenir son regard.— Je vous déteste, murmura-t-elle.Durval sour

  • DOMINATION    Chapitre 11

    Elle hocha la tête. Elle aussi, elle était contente. Mais fatiguée. Épuisée de maintenir des apparences, de jongler avec les masques.Soudain, un bruit de moteur attira leur attention.Une voiture noire, aux vitres teintées, s’arrêta doucement au bord de l’allée. Une berline de luxe. Léa sentit immédiatement son corps se tendre.Elle n’avait pas besoin de voir la plaque.Elle savait.La portière arrière s’ouvrit. Et Einer Durval en descendit, impeccable dans un costume gris foncé, sans cravate, le col légèrement ouvert. Il portait ses lunettes de soleil, et il avançait d’un pas lent, presque détendu.Il se dirigea droit vers eux.— Mademoiselle Masson , dit-il en enlevant ses lunettes. Quelle surprise.Léa se leva lentement, comme un automate. Elle sentait Charles, debout à côté d’elle, devenir rigide. Elle pouvait sentir la tension dans son corps, le mépris silencieux.— Monsieur Durval, répondit-elle d’une voix neutre.— Je vous dérange ?Son sourire était lisse, poli. Un

  • DOMINATION    Chapitre 10

    Léa franchit la grande porte vitrée du Conglomérat Durval, talons cliquetant doucement sur le sol marbré. La lumière du matin rebondissait sur les parois lisses et les écrans accrochés aux murs. Tout sentait l’ordre, la puissance et le silence stratégique des grandes entreprises.Elle était maquillée avec soin. Ses cheveux blonds attachés en un chignon sage. Robe noire, élégante mais sobre. Pas de rouge. Pas de provocation. Elle voulait disparaître dans la masse. Redevenir invisible. Se fondre dans la routine du travail comme dans une armure.Mais rien n’effaçait ce qu’elle savait, ce qu’elle avait vécu.Et surtout, rien n’effaçait ce que Durval savait d’elle.Elle monta directement au 17ᵉ étage. Un ascenseur silencieux, aux parois de métal poli. À chaque étage, son reflet la renvoyait à sa solitude. À sa culpabilité.À peine sortie de la cabine, elle fut accueillie par le regard froid de la secrétaire principale, une femme aux cheveux gris impeccables.— Mademoiselle Léa, Monsie

  • DOMINATION    Chapitre 9

    Elle ferma les yeux, retenant un frisson. Son cœur battait plus fort, pas de désir… de panique.Il approcha son visage. Leurs fronts se touchèrent. Puis doucement, il effleura ses lèvres. Léa se tendit.Il ne sembla pas le remarquer tout de suite. Ses mains descendirent vers sa taille. Il l’embrassa un peu plus franchement, ses gestes tendres, amoureux, sincères.— J’ai besoin de toi, Léa, murmura-t-il contre sa peau.Alors elle le repoussa, doucement d’abord, puis plus franchement.— Non.Il la regarda, surpris. Elle s’était redressée sur le lit, les bras croisés contre elle, la respiration irrégulière.— Léa… je… j’ai fait quelque chose de mal ?Elle secoua la tête.— Non, c’est pas toi. C’est… c’est moi. J’y arrive pas. Pas maintenant.Charles se rapprocha à nouveau.— Tu veux m’en parler ? Je peux comprendre, tu sais. Si t’as peur, ou si tu…— Non ! coupa-t-elle un peu trop vite.Il se figea.Elle s’adoucit aussitôt.— Pardon… c’est juste que… je me sens… pas bien

  • DOMINATION    Chapitre 8

    Le soleil déclinait lentement sur la ville. Léa était assise seule sur le balcon, une tasse de thé refroidie dans les mains. Elle n’avait rien mangé depuis midi. Le silence lui pesait comme un manteau mouillé.Émilie était dans sa chambre, occupée à regarder un dessin animé avec ses écouteurs. Charles n’était pas repassé. Et pour une fois, elle en était presque soulagée.Elle n’avait ni la force de parler, ni celle de prétendre.Elle s’apprêtait à rentrer lorsqu’on frappa à la porte.Deux coups nets.Son cœur se serra aussitôt. Elle savait. Avant même d’ouvrir.Elle inspira lentement, puis se dirigea vers l’entrée. Elle entrouvrit la porte. Et comme prévu, il était là.Einer Durval. Impeccable dans un manteau sombre, une chemise ouverte sur la gorge, les yeux luisants d’un calme parfait.— Bonsoir, Léa, dit-il avec ce ton tranquille qui dégoulinait de contrôle.Elle recula légèrement pour le laisser entrer. Il ne demanda pas si elle était seule. Il ne demanda pas si c’était le bo

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