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Hey, salut toi đ . La forme ? Alors.... Je te remercie d'ĂȘtre lĂ et de voyager dans mon monde. La premiĂšre partie de l'aventure entre Ămilie et Vittorio vient de prendre fin. Es-tu prĂȘt(e) pour la suite ? Je parie que oui. Alors... attache bien ta ceinture car ça va pĂ©ter. Gros bisous đ..... Aah, j'ai failli oublier đ . Si vraiment tu aimes ma plume, alors je te prie de me soutenir. Un magnifique commentaire, vote ou tout ce que tu voudras, remplira mon cĆur d'Ă©crivaine. Merci beaucoup. Ă bientĂŽt ----------------------------------------------Cette fois, Enzo parut rĂ©ellement surpris. Pas choquĂ©, mais intĂ©ressĂ©. Un sourire presque imperceptible Ă©tira ses lĂšvres.â Tu me demandes de faire de toi une CONTI, une mafieuse aussi dangereuse que moi.â Je suis ta famille, je suis dĂ©jĂ une CONTI. Je veux juste le prouver.Il rit lĂ©gĂšrement, comme amusĂ© par mon aplomb, mais son regard restait sĂ©rieux.â Tu es plus dangereuse que tu en as lâair.Je ne rĂ©pondis pas. Il posa une main sur la table et me fixa encore un instant.â Si tu entres dans mon monde, il nây aura pas de retour en arriĂšre.â Je ne cherche pas dâissue. Tout ce qui mâintĂ©resse, câest Romano.Un instant de silence. Puis lentement, il hocha la tĂȘte.â TrĂšs bien.Mon cĆur tambourina, mais je gardai mon visage impassible.â Ă partir dâaujourdâhui, tu travailles avec moi. si tu veux atteindre Vittorio, tu devras dâabord apprendre Ă manĆuvrer. Je sais dĂ©jĂ que tu es douĂ©e pour manipuler et obtenir ce que tu veux avec ton charme, chĂšre allumeuse. Mais dans ce monde, il te
----- Ămilie ------Je sortis du bureau, le cĆur lourd mais Ă©trangement apaisĂ©e. Je sentais que jâavais une nouvelle chance, un nouveau point de dĂ©partâŠmĂȘme si cela se trouvait au cĆur du danger.Je traversai le couloir et rejoignit ma chambre. Quand je poussai la porte, Sarah mâattendait dĂ©jĂ , assisse sur le bord du lit en chemise de nuit, lâair visiblement fatiguĂ©e mais curieuse.â Enfin ! souffla-t-elle en se redressant. Alors, comment ça sâest passé ?Je fermai doucement la porte derriĂšre moi et mâadossai contre.â Mieux que je ne lâaurais imaginĂ©. Il a Ă©tĂ© honnĂȘte avec moi⊠enfin, je crois.Sarah haussa un sourcil.â Tu crois ?Jâavançai jusquâĂ la table oĂč Ă©tait disposĂ© des produits de beautĂ© et retirai mes boucles dâoreilles, rĂ©flĂ©chissant Ă voix haute.â Il veut vraiment tisser des liens. Il ne mâa pas fait de promesses absurdes, juste des vĂ©ritĂ©s brutes. Il mâa parlĂ© de la famille, de tout ce qui sâest passé⊠il ne joue pas un rĂŽle, Sarah
Il me fit signe de le suivre dans une autre piĂšce, un bureau dĂ©corĂ© de meubles anciens et dâarmoires remplies de livres. Les murs Ă©taient ornĂ©s de portraits de famille, et sur le bureau trĂŽnait un cendrier, des papiers Ă©parpillĂ©s et une vieille lampe en laiton.â Installe-toi, dit-il en dĂ©signant une chaise en face de lui.Je mâassis, nerveuse, le regard rivĂ© sur cet homme que je ne connaissais pas, mais qui prĂ©tendait ĂȘtre mon oncle. LâatmosphĂšre Ă©tait tendue, presque pesante, et je sentais que cet Ă©change allait bouleverser tout ce que je pensais savoir sur ma famille.â Alors Ămilie, dit-il en sâappuyant contre le dossier de son fauteuil. Tu dois te poser tellement de questions.Je hochai la tĂȘte.â Vous avez dit ĂȘtre mon oncle⊠Je nâavais jamais entendu parler de vous. Mon feu pĂšre ne vous a jamais mentionnĂ©. Pourquoi surgir de lâombre, maintenant ?Son expression se durcit lĂ©gĂšrement et il poussa un soupir.â Paul... ton pĂšreâŠet moi, nous nâavions pas de vĂ©ritable relation. La de
----- Ămilie -----Comme Enzo lâavait annoncĂ©, un groupe dâhommes nous attendait dans le hall des arrivĂ©es. Quatre. Grand, large dâĂ©paules, et habillĂ©s en noir, ils semblaient sortis tout droit dâun film de gangsters. Lâun dâeux sâavança.â Signorina Ămilie, bienvenue. Nous sommes ici pour vous escorter, dit-il dâune voix rauque et dĂ©tachĂ©e.Je lançai un regard Ă Sarah, qui haussa les sourcils, visiblement mal Ă lâaise. Sans un mot, nous suivĂźmes les hommes vers une berline noire garĂ©e devant lâaĂ©roport. Le vĂ©hicule Ă©tait imposant, blindĂ© Ă en juger par lâĂ©paisseur des vitres.Pendant le trajet, je tentai de mĂ©moriser les routes, mais les paysages dĂ©filaient trop vite. Nous quittĂąmes la ville pour nous enfoncer dans une campagne luxuriante, parsemĂ©e dâoliviers et de villas anciennes. Le silence dans la voiture Ă©tait presque assourdissant, seulement troublĂ© par le bruit du moteur et les murmures des hommes en italien.Quand nous arrivĂąmes enfin au manoir dâEn
Je me tenais dans la salle dâattente de lâaĂ©roport, le cĆur battant Ă tout rompre. Partir pour la Sicile, câĂ©tait franchir une limite. Une fois lĂ -bas, je pourrais plus faire demi-tour. Enzo CONTI nâĂ©tait pas simplement un oncle qui mâoffrait une main secourable, câĂ©tait un homme plongĂ© jusquâau cou dans le crime organisĂ©. Et en acceptant son aide, je mâengageais sur un chemin dont je ne maĂźtrisais rien. Je jetai un coup dâĆil Ă Sarah, assisse en face de moi. MĂȘme si elle a insistĂ© pour mâaccompagner, cela ne lâempĂȘchait pas de jouer ses derniĂšres cartes pour me convaincre de renoncer.â Ămilie, tu nâas pas Ă te jeter dans la gueule du loup pour lui prouver que tu nâas pas peur, dit-elle en me fixant.Avoir Sarah Ă mes cĂŽtĂ©s, me donnait une force que je nâosais admettre. Mais en mĂȘme temps, la culpabilitĂ© me rongeait. Je lâentraĂźnais dans un monde dangereux, un monde dont je nâĂ©tais mĂȘme pas certaine de pouvoir mâen sortir vivante.â Je ne tâen voudrai pas si tu dĂ©cides de rester, Sa
â Câest vrai que je ne le connais pas. Mais mon intuition me dit que je peux me fier Ă lui.Sarah se couvrit le visage en sâasseyant, fatiguĂ© par mon entĂȘtement.â Mon Dieu Ămilie, dans quoi veux-tu te fourrer ? murmura-t-elle avec dĂ©sespoir.â Vittorio et toi, pensez que le monde de la mafia est trop dangereux pour moi, tout simplement parce que je suis une femme nâest-ce pas ? rĂ©pliquai-je aprĂšs quelques minutes de silence. Ni toi, ni lui, nâavez envie de me perdre. Mais avez-vous une petite idĂ©e de ce dont moi jâai envie ? Mâavez-vous posĂ© la question : « Ămilie, que veux-tu ? »â Que veux-tu, sĆurette ? questionna-t-elle dans un murmure.â Je veux vivre ma vie, celle que jâaurai choisie. Je veux que mon enfant ait une famille. Je veux prendre et assumer mes dĂ©cisions, toute seule, rĂ©pondis-je.â ĂmilieâŠâ Non, lâinterrompis-je. Ce nâest ni Ă toi, ni Ă Vittorio de dĂ©cider pour moi. â Il nâest plus question de ta vie, gronda-t-elle avec angoisse. Il est question de votre vie, la







