LOGINIl m'entraina dehors sans me donner la moindre chance de changer d'avis. Je serrais sa main, celle qui m'avait provoqué mille et une sensation, et me retenais de rire. Il était si pressé qu'on aurait dit qu'il avait le diable à ses trousses.
Je fus subitement dehors et malgré ce temps glacial, j'avais chaud. Terriblement chaud je dirais. Ses doigts avaient déclenché un brasier que même les pompiers ne pourraient éteigner. Une douche froide ou même glacée n'arrangerait rien. Au contraire, cela aggraverait ma situation. Mon corps était comme un volcan. Ma culotte en était la preuve vivante. Telle une éruption volcanique, mes laves détruisaient tout sur leur passage mouillant davantage cette barrière de dentelle qui renfermait le volcan lui même. Il me conduisit jusqu'à sa voiture et me poussa à l'intérieure. Les sièges de couleur beige sentaient le neuf et après notre ébat sentirait le sexe. En un éclair, il enleva, que dis-je, il déchira ma culotte et huma mon odeur. Ce simple geste arrivait à me mettre dans tout mes états. Je frissonnais d'impatience et attendais la suite. -"C'est pour moi, ma belle?" me demanda-t-il de sa voix rauque en tenant ma culotte. Pour répondre à sa question, j'écartais davantage mes jambes et je roulais mon bassin l'invitant à me prendre sur le champ. Sur ce, il embrassa mon cou tout en le mordillant tandis que ses doigts magiques parcouraient mon corps qui me fit cambrer de plaisir. Il remonta en haut jusqu'à ma bouche et fondit sur mes lèvres. Malgré moi, je grimaçai quand il m'embrassa. Il puait l'alcool et ça c'était un mauvais signe. Je fermais les yeux appréhendant la suite quand il descendit plus bas et que sa tête se trouva entre mes cuisses chaudes. Mais je ne ressentais rien. Rien. Nada. Sa langue, si on pouvait appeler cet organe charnu une langue, essayait de me sucer et me faire jouir. Mais cela provoqua l'effet inverse. Quand je me relevai du siège, je le vis ivre mort sur mes cuisses. J'aurais bien voulu lui faire payer ce qu'il avait déclenché en moi en utilisant mes talons sur son penis mais je renonçai à cette petite vengeance. Avec le peu de dignité qui me restait, je sortis de sa voiture et pris le chemin pour retourner en boîte frustrée. Sexuellement frustrée. Moi qui espérait me faire baisée, me voilà servie. Je me contenterais de Léo et de Léa, mes fidèles compères de ma main gauche ce soir. Eux au moins ne m'avaient jamais fait faux bon. Je me dirigeai au bar pour évacuer cette tension qui habitait mon corps. Peut être l'alcool me fera oublier le cunnilingus de l'année. -"Mon dieu. Comment en étais-je arrivée là? Fallait vraiment que je sois désespérée pour que je couche avec le premier venu," songeais-je. Ça faisait plus de six mois que je n'avais pas baisé. Le peu de mec avec qui j'avais couché m'avait bien fait comprendre qu'ils voulaient qu'une partie de jambe en air tandis que d'autres s'étaient volatisés quand ils ont voulu rendre notre relation officielle. Mes yeux commençaient à me démanger. Pour échapper à ces foutus larmes, j'appelais Dani, le barman. -"Quelque chose de fort," lui demandai-je. Ce dernier partit cococter ma boisson. Je scrutais la piste essayant de voir mes amis. Seul Guillaume et Nathan étaient encore là s'embrassant passionément. -" Une heure auparavant, j'étais comme eux, un volcan en pleine eruption," pensais-je amèrement. Maintenant j'étais comme un orage prêt à foudroyer les hommes pour passer mes nerfs.Cinq ans plus tard-"Maman? Je le mets où cette guirlande?" me demanda James, en me tendant une de couleur rouge. -"Ici, mon coeur," lui montrais-je tout en l'aidant à la mettre sur le sapin. -"Maman, tu penses que le Père Noël me donnera tout ce que j'ai écrit dans ma lettre?" me demanda Clara, avec une bouille inquiète. -"Oui, j'en suis sûre et certaine, mon trésor." Ma fille me sourit de toutes ses dents avant qu'un bruit familier nous interpella tous. La porte s'ouvrit laissant apparaitre Thomas toujours aussi séduisant dans son costume sur mesure au pas de la porte, ému, un sourire radieux aux lèvres en nous voyant. -"Papa!" s'écrièrent les enfants en courant vers leur père qui les prit sans aucune difficulté dans ses bras robustes. -"Vous avez déjà décoré le sapin, meine liebchens (mes trésors)?" s'enquit mon mari, un sourire radieux aux lèvres, ses yeux scintillés de pure bonheur et d'amour pour nos deux enfants. -"On attendait plus que toi, papa pour mettre l'étoile," r
Mélaine-"Tu veux vraiment être seule avec elle?" tenta une énième fois Thomas, les traits durs. -"Oui, il le faut," lui avouais-je en entrant dans une salle où elle viendrait me rejoindre dans quelques secondes. Le tourbillon d'émotions qu'avait engendré Christiana était plus pire que n'importe quel catastrophe naturel. Elle avait eu le dernier mot, ne voulant plus m'avouer la vérité attisant par la même occasion, ce curieux désir de tout savoir tout comme ne rien savoir. La gardienne de prison ouvrit finalement la porte me sortant de mes pensées, laissant apparaitre ma génitrice. Si elle n'avait pas ce même regard dédaigneux, j'aurais certainement dit que ce n'était pas la Christiana Vierra qui aimait se revêtir de parures et de vêtements de luxe qui se tenait devant moi! Son visage tuméfié me fit déglutir péniblement. Trente cinq années de prison ferme avait condamné le juge et voilà qu'à peine deux mois plus tard, elle était méconnaissable, me faisant même tressaillir laissant
Thomas-"Moi, Thomas Von Brûstch, je te prends, Mélaine Vierra comme légitime fiancée et future épouse. Je te promets de t'aimer jusqu'à mon dernier souffle et même au delà de la mort, de te chérir, te protéger et être toujours à tes côtés. Cette bague de fiançailles de ma mère est le début de tout les moments de bonheur que nous chérirons désormais ensemble avec nos deux enfants et les prochains qui viendront agrandir notre famille," lui avouais-je tout en lui mettant la bague de fiançailles au doigt, celle de ma mère alors que dans quelques mois, nous serions bientôt mariés et qu'elle serait enfin légalement ma femme. -"Mon coeur," commença Mélaine, les larmes perlant au coin des yeux. -"Foutus hormones! Il ne faut pas que je pleures!" Elle éclata de pleurs à la minute qui s'ensuivit cependant puis de rire en m'enlaçant étroitement contre son ventre arrondit de quatre mois. Sa bouche se fondit sur la mienne avec douceur, avec une ardeur qui me semblait toujours renouvelée, toujour
Mélaine-"Celui de tes origines, celui de ton père biologique," m'avoua Christiana s'attaquant sans aucune pitié à mon talon d'Achille, celui de connaitre qui était mon vrai père. Son regard impassible me fit douter un instant pourtant. Un silence de mort planait désormais dans mon appartement, signe évident que quelqu'un allait tout bonnement mourir aujourd'hui. L'arme toujours pointée vers elle, je continuais à la dévisager ne sachant plus si c'était la vérité ou bien même une de ses ruses, ses tactiques sordides pour s'emparer de son arme pour terminer le travail qu'elle était venue ici pour accomplir. Un goût amer au bord des lèvres, nous persistions à nous toiser mutuellement sans aucune once d'amour. Au final, ce sentiment n'avait jamais eu sa place légitime dans notre relation mère-fille, aussi infime soit-il. Non, au contraire, cet amour n'avait jamais été présent et ne le serait jamais. Son regard empli de haine qu'elle ne masquait plus me fixa imperturbable. Néanmoins, un
Mélaine-"On était censé ramasser mes affaires, mon chéri," lui rappelais-je blottit contre son torse sur mon lit. Sa main se posa possessivement sur mon ventre pour seule réponse tandis que l'autre jouait dans mes boucles. Sentant les bras de morphée m'enveloppait pour m'emmener aux pays des rêves, j'ouvris avec peine mes yeux essayant par la même occasion d'échapper à l'emprise envoûtante qu'exerçait mon ancien geôlier sur moi.Pourtant, ce dernier fut d'un tout autre avis car il m'enserra farouchement contre son torse chaud, mon péché mignon. Ce doux péché de rester dans ses bras robustes qui me poussait irrémédiablement à y connaitre sa chaleur, son parfum virile, boisé et enivrant. -"Le docteur te recommande le repos, meine liebe," me répéta Thomas pour la centième fois de la journée en entremêlant nos jambes pour rendre ma tâche de m'échapper nettement plus difficile qu'il l'était déjà. -"Le repos pas la paresse," le contredis-je toutefois en lui souriant tout en me relevant
Thomas-"Quand le docteur m'a dit de manger pour trois, cela ne signifie pas de manger trois assiettes de risottos," se plaignit-elle en me lançant un regard empli d'incrédulité. -"Une assiette pour toi et les deux autres pour nos deux fils," contrattaquai-je avec détermination, les yeux luisants d'une fierté mais par dessus tout d'amour que je ne pouvais point cacher depuis que le docteur nous avait annoncé que nous allions être parents. Sa bouche s'ouvrit automatiquement toujours incrédule puis ses yeux noisettes, celui dont je connaissais déjà ce regard assassin me lancèrent des éclairs. Croisant ses bras, elle me défia avec pour seule arme, sa fourchette. -"Et qui te dit que j'attends deux garçons?" me demanda ma métisse perplexe haussant ses sourcils pour me défier. -"Peut être que ce sont deux filles?" -"Laisse moi en douter, mein herz." -"Comment peux-tu en être aussi sûr?" -"Parce que je suis leur père," susurrai-je fièrement contre son oreille pour ensuite la mordiller.







