«L'amour fait vivre un plein bonheur. Il est idéal, seulement si les sentiments sont vraies et partagés.»
Alexia Brooklyn Il sonnait exactement dix-huit heures lorsque je sors du boulot toute épuisée. Mes yeux étaient alourdit par le manque de sommeil traduisant l'énorme fatigue qui pesait sur moi. Mais malgré cela, j'avais toujours un sourire radieux scotché aux lèvres saluant au passage quelques uns de mes collègues et patients que je croisais. C'est mon boulot et rien ne me faisais autant plaisir que de m'occuper de ces patients et de leur donner le sourire. Cela fait deux ans que je travaille dans cet hôpital comme infirmière. Je suis Alexia Brooklyn, une belle jeune femme pour qui n'importe quel homme serait prêt à s'arracher la peau des fesses si je faisais un peu plus attention à mon look de garçon manqué. Mais c'est ma personnalité et je m'aime telle que je suis. J'ai des yeux clairs au milieu desquels son pointés des iris marrons qui fait croire à première vue que ce sont des lentilles. D'une taille d'un mètre soixante huit, j'ai vingt six ans d'un teint clair avec quelques tâches de rousseur et des lèvres si petites en forme de cœur. Ma famille n'est pas riche mais nous ne manquons de rien. Mon père est un chauffeur de taxi et ma mère une domestique dans une grande famille noble. J'ai une sœur, Marlène, âgée de vingt trois ans. Elle ne fait jamais rien. Moi je dois toujours travailler et dépenser tout mon argent pour eux sans faire de piètre économies. Mais tout de même,je les aime énormément. J'entre dans mon pickup et d'un air joyeux,je conduis jusqu'à la maison. Une fois dans le garage, je remarque la présence de la voiture de mon fiancé. C'est le fils de la patronne de ma mère. Je l'ai rencontré dans un supermarché,et rassurez-vous, j'ignorais qui il était vraiment lorsqu'on flirtait. Tout ce que je savais sur lui en ce moment, c'était son nom et qu'il venait d'une famille aisée. J'avais su sa vraie personnalité que le jour où je l'ai présenté à mes parents. Ils l'ont tout de suite donné une place dans la famille. C'est un homme adorable, alors c'était très facile de l'accepter. Il nous aidait la plupart du temps et surtout ma sœur. Il est allé même jusqu'à l'inscrire dans une université privée et prends toutes ses dépenses en charge. J'étais vraiment contre ce fait mais il m'a dit que cela lui faisait plaisir d'aider la famille de la femme de sa vie. Il est vraiment un amour cet homme et cela explique tout le fait de la raison pour laquelle je l'aime jusqu'à ce point. J'étais un peu étonnée de remarquer sa présence car il n'était pas du genre à venir me voir à la maison. Mais j'étais tout de même heureuse qu'il ait pensé à me faire ce plaisir. Il m'avait tellement manqué. On avait presque pas le temps de discuter au téléphone parce qu'il était souvent occupé. Il est l'aîné de sa famille alors il doit assurer ses fonctions en tant que successeur de son père, alors j'arrive à comprendre qu'il n'a pas assez de temps à sacrifier à notre relation. Ce fut toute heureuse que je descend de ma voiture pour aller à l'intérieur où l'odeur d'une bonne cuisine m'acceuillit. __Salut Mamie, comment vas-tu ?,saluais-je au passage notre nounou. Mamie est une femme de la sexagénaire. Elle avait pris soin de ma sœur et moi depuis notre tendre enfance puisqu'on avait des parents la plupart du temps absents à cause de leur boulot. Nous nous sommes finalement habituée à elle avec le temps même si ma sœur ne se comporte pas si bien avec elle. Elle ne se comporte pas bien avec qui que ce soit d'ailleurs. __Oh ! Ma chérie,tu es déjà rentrée ?,demande t'elle d'une voix monotone. __Oui. C'était fatiguant mais super bien comme d'habitude, j'avoue. Bien, j'irai prendre une douche. __Et si tu me donnais un coup de main. Tu vas goûter et voir si tout est parfait, dit-elle en m'arrêtant. __Mais bon sang Mamie,tu as toujours été une bonne cuisinière. Depuis quand as-tu encore besoin d'une aide ?, m'étonnais-je. __Tu sais bien que je deviens vieille avec le poids de l'âge et.... __Ne raconte pas des bêtises. D'ailleurs je crois avoir vu la voiture de Charbel dans le garage. Il doit certainement être en train de m'attendre dans ma chambre. Je ne le ferai pas attendre encore trop longtemps. Je le salut et je te rejoins plus tard si tu y tiens toujours. __Oh non ! Pas ça !,cria t'elle en me stoppant encore une fois. Je m'arrête comme prise par un coup d'effroi. D'habitude elle ne se comporte pas de la sorte et cela commence par me paraître vraiment bizarre. __Peux-tu me dire ce qui se passe à la fin ? Tu es carrément chelou, Mamie. Cette fois ci,je ne lui donne plus l'occasion de m'arrêter et je monte à pas de loup les escaliers. Mon cœur battait tellement fort qu'on aurait cru qu'il allait sortir de sa cage thoracique. C'était comme si j'allais apprendre un malheur. J'ouvre la porte de ma chambre croyant que j'allais voir Charbel mais il n'y était pas. Bizarre ! Après avoir bien vérifier,je ressors pour aller voir comment ma sœur se portait. Une fois proche de sa chambre,des voix me provenaient à l'oreille me faisant comprendre ainsi qu'elle n'était pas seule. Je me demande jusqu'à quelle limite pouvait aller cette fille. Amener un homme dans la maison de ses parents, c'est bien osé. Je voulais me retourner pour la laisser profiter de son moment de plaisir avec, certainement,son nouveau plan cul lorsque j'entends des rires sonores. Je m'arrête dans mon élan prise de panique. J'espère que ce n'est pas ce que je crois. J'étais debout sur mes pas me demandant ce que je devrais faire. Encore des rires toujours semblable au sien. Et puis, merde ! Je m'approche de sa chambre sur la pointe des pieds en m'assurant ne pas faire du bruit pour attirer l'attention. Je pose prudemment ma tête sur la porte pour écouter à travers ce qui se passait ou se disait. “Je me demande comment va réagir ta sœur si elle apprend pour notre liaison.” “Et puis quoi encore ? Toujours elle et encore elle à chaque fois. Je suis fatiguée de rester cacher. J'ai besoin de garder le bras de mon homme en public. Cela va durer encore jusqu'à quand ?” “Nous devons faire la part des choses, Marlène. Je cherche aussi un moyen de mettre fin à tout ce cirque.” “Eh bah trouve au plus vite une solution. Je ne veux plus être la femme de l'ombre. Cela a trop duré. Qu'elle aille se chercher un autre homme et me laisse le mien.” “Je sais chérie, j'ai aussi hâte de faire de toi ma femme. Je dois maintenant me rhabiller. Faudrait pas qu'elle nous voit ensemble pour le moment.” “Pffff, ça commence par m'énerver tout ceci.” J'eus un mal au cœur. C'était comme si on m'avait mis un couteau sur le cœur. Je voulais être sûr de ne pas me faire des idées, alors j'ouvre délicatement la porte et je vois ma sœur et mon fiancé tout nu allongés dans le lit. Ils couchent ensemble, putain. Depuis quand ont-ils commencé par se jouer de moi ? Je m'éloigne très vite de la porte pour ne pas qu'ils me voient. J'avais vraiment mal. Alors c'était ce que Mamie voulait me cacher ? Mon Dieu, qu'ai-je fais pour mériter une telle méchanceté ? Je descends les escaliers et rejoins Mamie qui avait l'air soucieuse à la cuisine. __Mamie,l'appelais-je en pleurant. __Ma petite chérie,je suis désolée,me dit-elle en me prenant dans ses bras. Je laisse mes larmes se déverser. J'en avais vraiment besoin pour ne pas crier ou pour ne pas faire quelque chose de mal. __Pourquoi m'ont-ils fait une telle chose ? Pourquoi ? __Je suis désolée ma petite chérie. J'ai voulu à plusieurs reprises mais jamais tu ne m'as accordé le temps. Sois forte je t'en prie. __Que se passe t'il ici ? Alexia, tu es déjà rentrée ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Je quitte les bras de Mamie et lui fais face. Je me demandais comment réagir. Devrais-je crier et lui sortir toute ma colère ? Ou devrais-je tout simplement fermer les yeux et voir jusqu'où peuvent arriver à me berner ? Je préfère choisir la deuxième option. Je regarde intensément l'homme que j'aime profondément et dont je chantais la bonté. Putain comment ai-je pu être autant idiote ? Je pose mon regard entre son entrejambe et je vois sa fermeture éclaire ouverte. Quel con ! J'essuie mes larmes et maquilla mon visage de mon plus tendre sourire. __Je viens à peine de rentrer, chéri. Oh mais tu saignes du nez, n'avais-tu pas remarqué ? Il plonge son regard sur le niveau de la fermeture de son pantalon et fit la remarque. Il le referme gêné. __J'ai dû oublier de la refermer lorsque j'ai quitté les toilettes. __Oui cela s'explique, dis-je comme si de rien n'était. Le salaud ! __Et pourquoi tu pleurais ? __Oh ça ! On a perdu un patient en bloc opératoire aujourd'hui. C'était tellement triste. __Ce sont des choses qui arrivent. Les risques du métier. __Oui. Que fais-tu ici ? D'habitude,tu ne me rends jamais visite à la maison. __Oui. Je voulais te voir mais j'avais oublié que tu ne serais pas rentrer avant le soir. __Oh ! Il fallait me laisser un message. __Je dois y aller maintenant, dit-il en feignant de répondre à ma dernière phrase. Mon père veut me voir pour une réunion d'affaires. A plus tard, dit-il en disparaissant dans la foulée comme si quelque chose le pourchassait. Il m'a appelé par mon prénom et même pas un câlin avant de partir. Qu'est-ce que j'ai bien pu lui faire pour qu'il me trompes avec ma propre sœur,nom d'un chien ! Je me rends dans ma chambre et m'enferme à l'intérieur. J'avais envie de déverser toute ma frustration. Je me laisse glisser au sol et fondit en larme. Ma propre sœur m'a poignardé dans le dos.«Et puis,il y a, ceux que l'on croise,que l'on connait à peine,qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute,une demi-heure,et changent le cours de votre vie.» Lorenzo LamasVoir cette femme assise devant moi sans vaciller du regard comme si j'étais un miroir ou un écran avait le plus grand don de m'irriter. Si c'était pour m'énerver alors elle a bien réussi sa mission. Qu'est-ce que je suis sensé faire avec elle ? J'avais envie de lui dire quelque chose, de lui balancer à la figure toute ma colère mais j'ignorais ce qui m'empêchait de le faire. Je prends le plateau qui qu'elle avait prit le soin de déposer sur la table et je saisis une pomme que je termine assez vite avant de prendre les médicaments. Je la vois me gratifier d'un sourire victorieux.__Ce n'était pas si compliqué que ça, dit-elle en saisissant le plateau. __Je finirai par te faire partir. __Alors je crains que vous ne puissiez réussir votre mission. Parce qu'aussi longtemps que vous ne m'ai
Dès que je fus à la dernière marche des escaliers,je m'y laisse choir pour reprendre mon souffle. Mes larmes florissaient dans mon visage sans que je ne puisse rien faire. __Oh mon Dieu ! Tout de suite ? Vous êtes trop fragile pour lui. Ce n'est pas bien pour vous. Je redresse ma tête et me retrouve face à la charmante gouvernante qui avait les yeux posés sur mon inhalateur. __Pourquoi est-il si méchant ? Moi je ne cherche qu'à travailler. __Tu y mets trop de cœur et tu risques de ne pas faire long feu dans cette maison comme toutes les autres. Elle m'aida à me relever et me conduit jusqu'à une grande salle qui, par sa décoration et sa contenance,me fit comprendre que ce n'était rien d'autre que la cuisine. Elle me sert un verre de jus avant de venir s'installer auprès de moi. Ces gestes me font rappeler Mamie et cela me réconforte dès que je repense à ses belles paroles qu'elle me dit à chaque fois que je me sens mal.__Si tu veux vraiment travailler et être au côté de Monsieur,
Chapitre 5Avec Joyce,on ne faisait que discuter au point où j'avais oublié mes peines pour un moment. Elle me racontait l'histoire de sa famille. C'était tellement émouvant. Pour l'occasion, elle avait ouvert une bouteille de whisky écossais. Aucune d'entre nous n'était une génie de l'alcool mais pour le moment, elle voulait m'aider à noyer mon chagrin. L'alcool ne me réussit pas mais je faisais de mon mieux pour garder mon état de sobriété. Nous étions allongé au sol,nos têtes disposés de part et d'autre.__C'est tellement fascinant. Si seulement tout le monde pouvait vivre un amour comme dans les contes de fée semblable à l'histoire de tes parents. __Oh oui. L'histoire de mes parents est l'une des plus magique de toutes les histoires d'amour. C'était vraiment comme dans un conte de fée. Parfois,j'envie leur couple. Trouver un homme comme mon père ce n'est pas de la cerise sur du gâteau. Il a pas mal de mauvais côté mais c'est un homme bien et responsable. Je me demande si un jour
__Alexia, attends !,entendis-je une voix m'interpeller.Je m'arrête dans ma marche pour entendre ce qu'elle avait à me dire. Joyce était une fille qui ne taille de l'importance à qui que ce soit. Elle ne parlait à personne sauf en cas majeure de travail. Elle n'était l'ami de personne et c'était exactement ce qui lui faisait avoir de la haine autour de nos collègues. J'essuie rapidement mes larmes avant qu'elle ne soit totalement proche de moi.__Que puis-je faire pour toi, Joyce ?, question ais-je dès qu'elle réduit la distance entre nous.__Je voulais..je voulais te dire que j'étais désolée pour ce qui t'arrive en ce moment. Tu es quelqu'un de bien et tu ne mérites pas une telle cruauté. __Qu'est-ce que tu en sais ?, lançais-je éberluée.__J'étais avec le docteur lorsque cet homme était venu le voir. J'ignore tout ce qu'ils se sont dit mais c'est après son départ que ton renvoie a été lancé. J'aurais voulu en parler à ma mère pour faire payer cet homme qui ose renvoyer une si brill
J'ouvre lentement les yeux et je vis Mamie à côté de moi. Je voulais me redresser mais une douleur atroce me fit crier de douleur et m'oblige à rester allongée. __Ma petite chérie, comment te sens-tu ?,me demande t'elle toute inquiète.J'aurais voulu que ce soit elle ma véritable mère. Elle prend tellement soin de moi et se met dans tous ses états lorsque quelque chose de mal m'arrive. __J'ai... très mal au...ventre, j'articule péniblement. Elle s'accapare d'un verre et me sert quelque chose de couleur verte à l'intérieur et m'invite à le boire.__Qu'est-ce que s'est ?,je demande curieuse.__Une portion de plante qui calmera ta douleur. Ouvre ta bouche, je te ferai boire moi même. Je ne me fis pas prier et j'ouvre ma bouche. Dès que je prends la première gorgée, j'eus l'envie de vomir. __Santa María ! C'est vraiment dégueulasse. __Fais un effort, chérie. Tu te sentiras mieux juste après. Je ne voulais pas mais j'avais trop mal pour faire ma capricieuse aujourd'hui. Après avoir
__Qu'est-ce qui ne va pas, Alexia ? Tu as les yeux complètement bouffis et tu es restée pratiquement muette depuis ton arrivée,me snoba ma collègue qui était aussi mon amie. __C'est Charbel.__Quoi Charbel ? Vous vous êtes disputé ?__Les choses seront tellement mieux si on c'était disputé. Il me trompe avec Marlène. Ma propre sœur, putain, déclarais-je en effondrant en larme. Ils m'ont tous deux trahis.__Oh mon Dieu ! Mais qu'est-ce qui l'as pris de faire une telle chose ? Allez calme-toi ma chérie. Il ne mérite pas que tu pleures pour lui,me conforte t'elle. __Mais je l'aime, Barbara. J'aime tellement cet homme que je ne saurais le dire. Elle me prends dans ses bras et me permets de pleurer sur son épaule. Mon amour et ma douleur ne me permettent pas de les haïr. Pourquoi m'ont-ils fait ça ? __Je crois que tu devrais rentrer à la maison et te reposer. Tu n'es pas dans ton état normal pour travailler aujourd'hui. Je vais te couvrir. __Merci beaucoup. __Non je t'en prie. Tu l'a