Olivia
je m'appelle Olivia Jacobs, j'ai 26 ans, aujourd'hui , je sors de prison . J'y ai passé quatre ans, avant d'être innocenté , je suis heureuse, enfin ,à moi la liberté.
Je vais pouvoir embrasser mes enfants, mes jumeaux de trois ans, que j'ai accouchés ici en prison, ils sont restés avec jusqu'à leur deux ans, c'est avec le cœur lourd que les ai laissé partir, vivre
avec mon ami, mon soutien.
Mes enfants m'ont tellement manqué, même si je les voyais une fois par semaine, ce n'était jamais suffisant.
Je vais pouvoir dormir auprès d'eux les serrer dans mes bras, j'en pleure de joie.
La gardienne vient ouvrir la cellule, me laisse passer pour que je puisse récupérer mes affaires laissées avant de pénétrer dans la prison, aujourd'hui je fais le chemin inverse, je ressors la tête haute, car je n'ai jamais fait ce qu'on me reprochait.
On me reprochait la mort de la maîtresse de mon fiancée , le père de mes merveilles. Mais je suis innocente, je l'ai toujours été .
Je me dépêche d'aller retrouver mes enfants, dehors. Ils sautent dans mes bras, que c'est merveilleux de les tenir ainsi contre moi, merci seigneur, merci pour ta bonté. nous montons dans la voiture pour la maison, chez Greg mon meilleur ami et celui qui s'est occupé de mes enfants à mon absence .
Ça n'a pas été facile , non , je ne savais pas que j'avais autant volonté pour élever mes enfants , depuis le premier jour où j'ai appris que j'étais enceinte jusqu'à mon accouchement , ça été difficile , voir impossible de les porter , j'ai failli les perdre plusieurs fois . Mais , ce n'est pas arrivé , le seigneur en avait décidé autrement , ils sont venus au monde en prison et bien portant . C'était miraculeux .
Je monte à l'arrière avec mes trésors, je les serre dans mes bras en leur faisant des bisous,
- Vous m'avez tellement manquez
- Tu es là pour rester, n'est ce pas,maman ? me demande Aris le plus grand des deux.
- Bien-sûr que je suis là pour rester, je ne partirai plus c'est promis.
- Je t'aime maman, me dit Arès le plus sensible .
- Je vous aime fort, mes amours, ne l'oubliez jamais, je vous aime tellement
mes amours.
- On t'aime aussi maman, me disent-ils ensemble.
On arrive à la maison . Une villa, pas très grande, mais jolie et bien entretenue.
Avec trois chambres,
- Viens voir notre chambre maman.
- Allons-y .
Je vais dans leur chambre, tout est bien rangé, pour des enfants de cet âge .
- Vous avez une très belle chambre, en plus très bien rangée , j'ai des enfants très sages on dirait.
-Bien sûr que nous sommes sages maman .
Greg m'appelle pour me montrer ma chambre.
Il me serre encore dans ses bras, pour me souhaiter la bienvenue à la maison.
- Je suis très heureux de voir hors de la prison après tout ce temps.
- Merci à toi, pour ton soutien indéfectible, tout le long de ce parcours difficile.
- Vas prendre ta douche, et reviens nous rejoindre, les enfants et moi, t'avons concocté un festin.
- D'accord je fais vite.
Je me rends dans ma chambre , je me déshabille et rentre dans la douche, je me fais couler un bain, ça m'a tellement manqué, tous ces petits plaisirs du quotidien.
Après 30 minutes je ressors plus fraîche qu'avant. je vois que Greg a pris la peine de m'acheter quelques habits. je porte une robe, pour changer car pendant ces quatre ans, on ne portait que des uniformes, hauts et pantalons .
Je les retrouve dehors , ils sont si beaux mes bébés . J'ai les larmes aux yeux . Ils m'ont tellement manqué ! Ho mon dieu , je les aime tellement !
- Ho que tu es belle maman. Me disent mes trésors.
- Merci, mes amours, vous êtes très galants .
Greg me contemple
- Ils n'ont pas tort , les enfants, tu es très en beauté.
- Merci Greg.
Nous passons à table, mes enfants se tiennent bien à table, ils sont corrects, respectueux, Ils ne trient pas les légumes comme certains enfants le font.
Greg a fait du bon travail.
Après le repas, je les aide à prendre leur bain, puis ils vont faire une petite sieste.
Pendant leur sieste, je range la cuisine avec Greg et nous faisons la lessive.
Après on s'assoit sur la terrasse pour prendre une tasse de thé vert et bavarder un peu.
- Je ne saurais comment te remercier pour ce que tu as fait pour moi. Mes enfants sont tellement bien élevés, ils se comportent comme des adultes. Tout cela, je te le dois.
- Tu n'as pas à me remercier pour si peu, nous sommes amis depuis trop longtemps, pour se dire merci pour un oui ou pour un non .
- Tu as les nouvelles de notre amie commune, Patricia ?
- Non, il faut dire que depuis, ton incarcération, on se parle peu, puisqu'elle a pris partie pour ton ex-fiancé, et moi j'ai pris partie pour toi.
Tu sais, elle s'est mariée avec lui.
- Qui lui ?
- David Moretti, ton ex-fiancé.
- Quoi ?
- Oui, ils se sont mariés, il y a un an .
- Pourquoi tu ne m'as rien dit.
- Parce que j'avais peur de ta réaction.
- Mais comme cela est-il possible ? C'était ma meilleure amie.
- Je sais.
- C'était quand la dernière fois que tu lui a parlé ?
- Le jour de son mariage, elle m'a appelé, pour m'annoncer la nouvelle, je lui ai dit le fond de ma pensée et lui ai demandé de ne plus m'appeler.
- Je n'arrive pas à le croire, c'est pourquoi, elle ne m'a jamais rendu visite
et lui non plus.
Tu sais, Ils ne l'emporteront pas au paradis. Je dois savoir qui m'a piégé, tu dois m'aider, je t'en prie.
- Je ferai tout pour toi tu sais. Je suis là pour toi, à n'importe quel moment.
Olivia— Vous êtes sûr que ce qu’elle a dit est vrai ?Le policier baisse les yeux une seconde, comme s’il voulait adoucir l’impact de ses mots. Puis il me regarde avec une sincérité désolante.— Je suis désolé, madame. Tous les éléments concordent. Nous avons les preuves matérielles, les enregistrements… Et Greg vient de tout avouer. Il regrette, c’est vrai. Mais c’est trop tard pour les regrets.Mes jambes se dérobent presque sous moi.Greg ? Mon ami ? Celui en qui j’avais confiance, celui à qui j’ai confié mes douleurs, mes espoirs ? Non… c’est impossible.— Je veux le voir. Il faut que je le voie. Je suis sûre qu’il y a une explication. Il ne peut pas avoir fait ça… pas lui…— Très bien. Suivez-moi, dit le policier avec calme.Il me conduit dans un long couloir froid, à l’odeur métallique. À chaque pas, mon cœur se serre un peu plus. Puis il ouvre une porte. Derrière les barreaux, Greg est assis. Les poignets menottés. Le regard noyé.Quand il me voit, il lève les yeux. Des larmes
DavidJe veux voir à quel point elle peut être stupide. Je veux me régaler de son visage quand elle comprendra qu’elle s’est trompée sur toute la ligne. Cette confusion dans ses yeux... ce sera délicieux.Mais quel est le problème avec cette femme ? Elle doit être complètement folle.— Ça suffit, je m’en vais, je déclare froidement.Je quitte la pièce, satisfait, avec un rictus aux lèvres. Mon cœur se gonfle d’orgueil tandis que je rejoins ma bien-aimée. Je me penche à son oreille et murmure :— Fais attention à toi.— Ne t’inquiète pas pour moi, répond-elle calmement.OliviaJe prends une grande inspiration avant de retourner dans la salle d’interrogatoire. Patricia est là, assise, le regard rempli de malice. Je serre les poings, mais je garde mon calme. Je m’installe en face d’elle, les yeux rivés dans les siens.— Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, je t’écoute.Elle sourit, ce sourire détestable qui me donne envie de lui hurler dessus.— Eh bien, tu sais... tu peux être inc
Olivia— C’est une surprise… murmure-t-il en caressant ma joue. J’ai eu plusieurs mains pour m’aider à tout organiser. Mais je dois t’avouer que j’appréhendais beaucoup ta réponse.Je lève les yeux vers lui. Ses traits sont tendus, ses yeux brillent d’une sincérité désarmante.— La vie est trop courte, mon chéri, je souffle doucement. Je ne veux plus vivre dans le passé. Je veux avancer… Je veux voir grandir nos enfants près de nous, dans un foyer stable et aimant.Il m’attrape les mains avec émotion.— Merci, ma chérie… Merci de nous donner une autre chance. Je suis un abruti, je le sais. Un abruti fini. Mais je connais la valeur de ce que nous partageons. Je reconnais tout ce que tu as sacrifié pour moi et pour nos enfants. Je te jure, sur ce que j’ai de plus sacré, que je ne te décevrai plus. Je ferai tout pour être à ta hauteur.— Je compte sur toi, David. Ne me brise plus.Nos regards se croisent et, à cet instant, je sens que le passé peut rester derrière nous.Nous dînons en tê
OliviaIls sont tout heureux, ils adorent leur unique grand-mère.En quelques minutes, nous quittons la maison, accompagnés des quatre gardes du corps que David a fait venir depuis son entreprise. À partir de maintenant, aucun de nous ne se déplacera sans être escorté. La sécurité est devenue une priorité, et la police continue de surveiller notre domicile jour et nuit. Demain, nous devrions en apprendre davantage sur l’enquête en cours.Lorsque nous arrivons chez sa mère, la lourde grille s’ouvre lentement, laissant apparaître l’élégante propriété. Dès qu’elle aperçoit les enfants, elle court à leur rencontre, les bras ouverts, un immense sourire sur le visage.— Venez vite embrasser votre mamie ! Vous m’avez tant manqué !Les enfants se précipitent vers elle, l’entourent de leurs petits bras, et elle les serre contre son cœur avec tendresse. Je ressens une chaleur familière en voyant cette scène. Malgré la peur vécue plus tôt, ce moment de retrouvailles réchauffe l’âme.Nous entrons
Olivia David , récupère Arès et moi je prends Aris . Je suis si heureuse , enfin , mes enfants sont dans mes bras sains et saufs .- Ils ne vous ont pas fait de mal ? - Non maman , on avait très peur . J'avais peur de ne jamais te voir et papa aussi . - Tout va bien maintenant . Votre père et moi sommes là maintenant , rien ne va vous arriver . Je me tourne vers l'un des policiers qui nous a aidé et lui demande : - Nous pouvons les ramener à la maison ? Ils ont besoin de repos . - Vous pouvez y aller , mais revenez demain matin pour qu'on puisse leur poser des questions , et savoir si ceux qu'on a arrêté sont les seuls impliqués ou s'il y a d'autres personnes cachées . - D'accord merci beaucoup . Merci d'avoir retrouvé mes enfants .Nous repartons à la maison . Soulagés et heureux d'avoir retrouvé les enfants .Dès qu'on arrive , David va les laver pendant que je leur fait à manger . Une fois propres et bien habillés , ils viennent manger . Nous les prenons sur nos pieds pour l
OliviaNous devons rentrer à la maison. S’ils appellent, ce sera peut-être sur le téléphone fixe. Chaque minute compte.Nous quittons le commissariat dans une voiture banalisée, pendant que la police nous suit de près, dans un second véhicule. Une précaution nécessaire, au cas où quelqu’un nous surveillerait. J’ai la gorge nouée, les mains glacées malgré la chaleur étouffante dans l’habitacle. David serre ma main sans rien dire. Nous n’avons plus de larmes à verser, seulement de l’angoisse à avaler.En arrivant chez nous, je sens mon cœur se serrer. Rien n’a changé, mais tout est différent. L’absence des enfants transforme chaque recoin de cette maison en un cri silencieux. Et là, au milieu du salon… Greg. Assis tranquillement, comme s’il était chez lui.Daniel le voit le premier, et la colère qui l’habite déborde aussitôt.— Qu’est-ce que tu fais là ? Dégage d’ici !Greg se lève, visiblement surpris par l’accueil.— Je suis juste venu rendre visite à mon amie. Tu ne peux pas me mettr