« Je te tuerai », gronda-t-il en resserrant sa prise sur le cou d’Aurora, l’étouffant davantage.
— Majesté, vous allez la tuer ! s’écria un garde, inquiet. À contrecœur, le roi relâcha son emprise, s’attendant à voir la jeune femme tousser, trembler ou supplier. Mais rien. Aucun signe de peur. Juste ce regard droit, fier, perçant. — On dirait que notre roi manque de courage pour aller jusqu’au bout, lança Aurora d’une voix ferme. Le silence tomba dans la salle. Tous retenaient leur souffle. La voix d’Abdoul retentit alors, glaciale : — Tu te tais ! hurla-t-il si violemment que toute la salle en frémit. Mais Aurora, elle, resta de marbre. Le roi était stupéfait. Comment une simple villageoise pouvait-elle lui tenir tête ? Tout le monde le craignait. Il était respecté, redouté. Pourtant, elle... elle le défiait ouvertement. Était-elle vraiment la fille de ce lâche d’Ikem ? Cet ivrogne notoire, incapable, sans honneur ? « Elle n’est pas comme les autres... », pensa-t-il, troublé malgré lui. Belle, assurée, mystérieuse. Une force se dégageait d’elle. Un garde s’approcha timidement : — Mademoiselle, ça va ? Elle l’ignora, ses yeux toujours rivés sur le roi. — Toi, hurla Abdoul en pointant un soldat, enfermez-la dans une cellule. Qu’elle passe une semaine sans nourriture ! Nous verrons si son arrogance survivra à la faim. Aurora éclata d’un rire bref, méprisant. Avant d’être traînée, elle cracha à ses pieds. Le roi la suivit du regard, fasciné et furieux. « Qui est-elle vraiment ? » se demanda-t-il en silence. Puis il reprit, comme si de rien n’était, la sélection des prochaines esclaves. Certaines des femmes sélectionnées deviendraient mes esclaves personnelles, d’autres se contenteraient d’embellir le palais. J’en choisis six, toutes aussi gracieuses que séduisantes, tant par leur beauté que par leur prestance. Dans leurs regards, je lus une excitation mêlée d’admiration. Être esclave personnelle du roi signifiait un privilège : celui d’être choisie dans l’intimité, ce qui garantissait à leurs familles quelques avantages et faveurs. Je ne suis pas un monstre — même si j’ai le pouvoir de prendre ce que je veux — j’accorde toujours quelque chose en retour. *— Cellule —* — Faites-la entrer, ordonna le garde en la bousculant. — Faites attention à ce que vous faites, répondit Aurora d’une voix douce, mais lourde de menace. — Pour qui te prends-tu, idiote, pour me parler ainsi ?! cracha le garde en s’approchant avec agressivité. À peine avait-il levé la main qu’il se retrouva violemment projeté contre le mur, sonné. Il cracha du sang, choqué. — Tu vas regretter ça, sale garce ! rugit-il. Où as-tu appris à te battre ?! Quel genre de femme es-tu ?! — Je suis Aurora Klein. Et sache une chose : je ne suis pas ici pour jouer, dit-elle d’un ton glacial, son regard brûlant d’une étrange intensité. « Sachez que je ne suis pas ici pour m’amuser », lança Aurora avec rage avant d’entrer dans sa cellule. Elle alla s’asseoir calmement au centre, les jambes croisées, le regard fixe et froid. Le garde la regardait, stupéfait, incapable de détacher ses yeux de cette jeune femme. *Elle est étrange, trop calme, trop sûre d’elle…* pensa-t-il. *Si je ne la voyais pas de mes propres yeux, j’aurais cru qu’il s’agissait d’un homme déguisé.* Il se redressa lentement en s’appuyant contre le mur, ferma la cellule, et repartit vers le campement des gardes royaux. --- *Camp des gardes royaux* — Qu’est-ce qui t’est arrivé, Benoît ? demanda l’un des gardes en voyant son ami revenir courbé et ensanglanté. — C’est la petite négresse... — Laquelle ? fit-il, intrigué. — Celle que le roi a envoyée en cellule. — Attends... Tu veux dire que c’est cette jeune fille qui t’a mis dans cet état ?! s’exclama-t-il, ébahi. — Oui, c’est bien elle, frère. Elle est coriace. Je te jure, je n’ai jamais vu une femme comme ça. — Waouh... Moi, j’aime ce genre de femme, dit l’autre en se léchant la lèvre inférieure. — T’approche pas d’elle, sinon tu vas vite regretter ton existence, grogna Benoît en s’affalant sur un banc, une main sur le ventre. — Prends ton temps, hein, mais t’as pris cher, hein ! se moqua-t-il. — Moque-toi bien, imbécile ! --- *Appartement royal* Dans une pièce luxueuse, richement décorée, se tenait un homme imposant, torse nu, les muscles saillants, le dos orné de tatouages mystérieux. Il se laissait déshabiller par ses servantes, toutes suspendues à ses moindres gestes, les yeux brillants de désir. — Arrêtez de me fixer comme si j’étais une sucrerie au milieu d’un essaim de mouches, grogna-t-il d’une voix grave, rauque et autoritaire. — Veuillez nous excuser, Majesté, répondirent les six esclaves d’une même voix, baissant immédiatement les yeux. *Hum,* répondit-il simplement, tandis que ses servantes le déshabillaient soigneusement, leurs regards empreints d’un mélange de respect et de désir. Lorsqu’il fut complètement nu, il se dirigea vers sa salle de bain, une pièce majestueuse ornée de marbre et d’or, où l’attendait son immense baignoire. Il leur fit signe de le rejoindre. Sans hésiter, elles se dévêtirent et entrèrent dans l’eau à ses côtés. Elles le lavèrent avec soin — certaines s’occupant de son dos, d’autres de son torse. Leurs gestes, d’abord mécaniques, devinrent plus audacieux, plus sensuels. Il sentit leur empressement, leur envie d’attirer son attention, de devenir plus que de simples servantes. Cédant à cette tension palpable, il en prit une contre lui, puis une autre, se laissant aller à ses instincts royaux. Ce moment partagé fut intense, rempli de domination et de soumission, comme il les aimait. Une fois apaisé, il leur ordonna de le nettoyer avec une dévotion toute particulière. Elles se mirent à l'essuyer avec leur langue, certaines prennent goût à le faire, d'autre pas vraiment mais qu'importe leur état d'âme , elles étaient des esclaves et n'avaient aucun droit de révoquer ce que le roi ordonné au risque de soit être décapité ou pire finir en prison comme l'est "Aurora". Lorsqu’il sortit enfin de l’eau, tout sec et propre. Ses serviteurs l’attendaient pour l’habiller de sa tenue de nuit royale. Un magnifique pantalon de soi bleu qui épousait à la perfection son magnifique corps de dieux grecs, Raffermissant ses muscles fessiers. Leurs tâches accomplies. Elles commencèrent à quitter une à une l'immense chambre du roi, lui laissant savouerer la délicatesse douceur de ses draps sur sa peau fraîchement nettoyer et parfumée. Mais alors qu’il cherchait la meilleure position dans son lit, prêt à sombrer dans le sommeil, une pensée persistante l’assaillit. *Aurora.* Il fronça les sourcils. — Pourquoi est-ce que je pense encore à cette fille ?! Se questionna t'il sans trouvé des réponses. Il tenta de chasser son image, en D'ailleurs à forcer de le réprimé elle revenait en force dans sa mémoire, créant et formulant toute forme de scénario anodin avec elle. Il s'imagina être avec elle dans cette immense chambre, nu sur ses draps entrain de la faire sauvage l'amour. Elle hurlait et griffait son dos, en gémissant au cru de son cou, son nom, comme une prière délicieuse et sacrée : __ Anh!...Oui!...Mon roi!...oui! ...Je ne suis qu'à toi...Anh!..Rien qu'à toi ...Oh! Oui...Abdoul...Anh! Ces pensées salaces d'elle, s’accrochait à son esprit comme une ombre indélébile empêchant de trouver le sommeil. Il s'écria d'une voix Forte qui fut peur à ses gardes postés de par et d'autre devant sa chambre : __ *Sors de ma tête, idiote !* hurla-t-il dans la nuit en se tenant la tête. À SuivreCase*Dans une petite maisonnette en terre battue, une femme affaiblie et accablée était assise, le visage marqué par la douleur. Depuis deux semaines, jour pour jour, Ogechie Klein demeurait dans cet état, submergée par la tristesse après avoir appris le sort de sa fille unique. Elle priait sans relâche, implorant les dieux de ses ancêtres de venir en aide à son enfant. Cette fille, fruit de son corps et de son âme, qu’elle avait élevée avec amour pour en faire une femme forte et digne. Elle refusait que l’arrogance d’un roi sans cœur lui vole l’espoir de revoir un jour ce trésor de sa vie. Assise au centre de sa case, Ogechie laissait libre cours à ses larmes, ses lamentations résonnant dans le silence de la maisonnette. __ Oh! dieux de mes ancêtres ait pitié de moi stpl pleura t'elle. Rend moi ma fille hurla t'elle de douleur... Ne permet pas à ce roi iniomble et arrogant et détruire la vie de mon enfant...Ait pitié de ta pauvre servante et rend moi mon Aurora saine et sa
Prison*Au centre d’une pièce de quatre mètres sur quatre, une jeune femme est assise, les yeux fermés. À sa posture, on pourrait croire qu’elle est morte ou plongée dans une profonde méditation. Pour ceux qui s’interrogent, la vérité est qu’elle est effectivement en pleine méditation. Cela fait près d'une semaine qu’elle reste ainsi, immobile, sans demander à être nourrie. Les gardes chargés de sa surveillance sont chaque jour plus stupéfaits par ce phénomène. Dans tout le royaume, la rumeur court qu’elle est probablement décédée. Mais un jour, lorsque le médecin royal est venu l’examiner, il déclara, mot pour mot :__ « Cette jeune femme est en parfaite santé, très cher roi. »Tel fut le diagnostic du médecin devant le roi et sa cour, avant de prendre congé. Mais tous se demandent : __ Comment peut-elle rester en bonne santé alors qu’elle n’a pas mangé depuis près d'une semaine ? Certains murmurent : __ « Elle doit être une magicienne. » Ils appuient leur théori
— Qu’est-ce qui m’arrive, bon sang ! hurla le roi Abdoul, allongé sur son imposant lit royal. Il se redressa brusquement, l’air tourmenté. — Cette petite idiote s’est mise en tête de hanter mes pensées, de troubler mes nuits… Mais elle n’y parviendra pas, marmonna-t-il en frappant ses paumes l’une contre l’autre.Aussitôt, le garde posté à la porte fit irruption dans la pièce.— Majesté, que puis-je faire pour vous ? demanda-t-il, tête inclinée humblement.— Va me chercher l’une de mes esclaves personnelles. La plus belle de toutes. Je veux qu’elle me rejoigne immédiatement.— Ce sera fait sur-le-champ, Majesté, répondit le garde avant de se retirer.Juste après la sortie du garde, Abdoul devait se maîtrise de toute ses forces pour n'est pas se rendre à la prison est de baiser sauvagement celle qui lui pourissait sa nuit .Il réussit à se contrôler, attendant impatiemment la venue de son esclave sexuel dont il avait expressément commande sa venue afin qu'elle éteignez le feu que l
« Je te tuerai », gronda-t-il en resserrant sa prise sur le cou d’Aurora, l’étouffant davantage. — Majesté, vous allez la tuer ! s’écria un garde, inquiet. À contrecœur, le roi relâcha son emprise, s’attendant à voir la jeune femme tousser, trembler ou supplier. Mais rien. Aucun signe de peur. Juste ce regard droit, fier, perçant. — On dirait que notre roi manque de courage pour aller jusqu’au bout, lança Aurora d’une voix ferme. Le silence tomba dans la salle. Tous retenaient leur souffle. La voix d’Abdoul retentit alors, glaciale : — Tu te tais ! hurla-t-il si violemment que toute la salle en frémit. Mais Aurora, elle, resta de marbre. Le roi était stupéfait. Comment une simple villageoise pouvait-elle lui tenir tête ? Tout le monde le craignait. Il était respecté, redouté. Pourtant, elle... elle le défiait ouvertement. Était-elle vraiment la fille de ce lâche d’Ikem ? Cet ivrogne notoire, incapable, sans honneur ? « Elle n’est pas comme les autres... », pensa-t-il, troublé
J’ai grandi en entendant de nombreuses histoires sur l’esclavage, racontées par mon père. Lui et ma mère en avaient eux-mêmes été victimes, avant d’être libérés après le paiement de leur dette.Dans notre pays, c’est une coutume cruelle : chaque nouveau roi instaure son propre régime, et parmi ses premières décisions, il sélectionne ses gardes du corps, ses conseillers… et malheureusement, son équipe d’esclaves. Ce choix est effectué sans appel, et cette fois, j’ai eu le malheur d’en faire partie.Je m’appelle *Aurora Klein*, et aujourd’hui, je fête mes 18 ans. Enfin adulte, enfin reconnue parmi les membres de la communauté... du moins, je le croyais.Ma mère entra dans ma chambre, le visage tendu, chargé d’inquiétude.— *Aurora, ma fille, assieds-toi*, dit-elle d’une voix grave.— *Qu’y a-t-il, maman ? Pourquoi ce visage ?*, lui demandai-je, troublée.Elle me fixa longuement avant de répondre :— *Tu sais qu’aujourd’hui, tu atteins tes 18 ans…*— *Oui maman, je suis si heureuse... et