Quelques jours venaient de passé.
Un oiseau apporta une missive avec le sceau du Grand Conseil à Haruka, sur son île. Probablement une nouvelle cible, avec une photo. Avant de regarder, il prit le temps de lire le message. Pour qu’il y est un petit mot glisser par le Grand Conseil, ce devait être sérieux... 《Vous avez ordre d’éliminé la cible par tous les moyens. L’Ordre des Douze à été informé de la mission.》 Ils ne plaisantaient pas. En regardant la photo, il fut choquer de voir le visage de cette femme dont il ne connaissait pas le nom. Elle avait une expression de colère dans les yeux, elle était couverte de sang. Et la prime sur sa tête était impressionnante pour une première annonce. Qu’avait-elle bien pu faire de si terrible pour attiré autant l’attention ? Il trouva la réponse dans un article de journal scotché derrière la photo. 《Une femme ravage un bar et commet trois meurtres sauvagement !》C’était le titre. Il soupirant en remettant ses yeux sur la photo. De toute façon, si ce n’était pas lui, d’autres viendraient. Il ne pu s’empêcher de se dire à quel point elle était belle en regardant ses yeux verts d’une pure beauté. Il était partager entre l’ordre de ses supérieurs et son instinct. Il jugerait sur place. Une fois qu’il s’était rendu sur l’île en question, il n’eut pas besoin de la chercher très longtemps. Elle était sur les hauteurs, assise en tailleurs dans l’herbe, comme si elle attendait, le cheveux au vent, ses vêtements couverts de sang séché. J’avais entendu les pas arrivés dans mon dos. Je me mis à sourire, sans me retourné. - Je ne pensais pas que l’on se reverrait si tôt...Tu viens me tué n’est-ce pas ? - Je ne l’ai pas encore décidé. Admet que ce serait ironique après t’avoir sauver la vie. Il se rapprochait, sans agressivité. - Je préférerai mourir de ton épée. Ce serait mon plus grand honneur. Il nota cet information. Il se dit qu’elle connaissait très bien les codes d’honneurs des manieurs de sabre et épéistes. Elle sait comment leur parler. - Raconte moi ce qu’il s’est passé. Je veux ta version. La seulement, je déciderai de ce que je ferai de toi. Je soupire, je n’avais pas vraiment envie d’aborder le sujet. Mais il m’était facile de lui parler, pour une raison que j’ignore. - C’est simple. Je suis entrée dans ce bar pour boire et manger. J’avais simplement très faim. Je voulais juste me restaurée. Y a juste un gros porc qui m’à retirer mon assiette et qui a tenter de me faire chanter, il voulait me soumettre à sa volonté et m’offrir mon repas en récompense. Je lui ai fais manger le comptoir du bar, ses potes ont voulu l’aider, je les ai défoncés. Il prenait le temps d’écouter mes mots. Il croisa les bras. - Comment expliques-tu la sauvagerie ? Tu n’es pas armée, et il manquait des morceaux à certains. - Disons que je les ai vraiment bien défoncés, dis-je en riant. Ma version était-elle suffisante pour toi ? Je tournais mes yeux vers lui en souriant. Il prit le temps de réfléchir. Nos regards se croisèrent et étaient désormais incapables de se quitter tellement ils étaient intenses. - Tu as agis de façon légitime. Personne ne peut t’en vouloir pour ça. Tu as mon soutiens. Nous devrions partir, ta tête à été mise à prix, et tu as attiré le regard du Grand Conseil sur toi. Il me tend la main. Je la saisie pour me relevé. Forcée de constater l’extrême douceur de ses mains avec la fermeté qu’elles renferment, une sensation très agréable. - Maintenant, dis-moi comment tu t'appelles. Il le savait, il avait lu la prime. Il avait tirer sur la main de cette jeune femme pour la relevé, et elle était tellement légèrement qu’il l’avait presque attirée contre lui. sa main libre était venue attrapée sa hanche sans vraiment le faire volontairement. Je le fixais toujours dans les yeux, l’électricité passait de nouveau à son contact. - Héléna, dis-je avant de couper le contact visuel et de me mettre à avancer. Il faut qu’on trouve de la nourriture et un endroit où camper. Il eu le coin des lèvres qui se releva légèrement en la voyant s’éloigner, le naufrage ne semblait pas l’avoir traumatisée aux vues de son subtil déhanché naturel. Il se mit a suivre le pas, sans baisser la garde, mais en l’observant faire. D’un seul coup, une dague se mit a fendre l’air pour se planter dans la tête d’un serpent. C’est elle qui venait d’effectuer se lancer parfait ? Et cette dague... C’était celle censée se trouver à sa ceinture. Quand l’avait-elle prise ? Elle venait de l’impressionné. Elle venait de lui prouver qu’elle pouvait très bien se défendre. Elle venait de lui subtilisé sa dague, profitant de leur rapprochement, et elle venait d’attraper le dîner. En revanche, il fut étonné de la voir s’agenouillé prêt de l’animal, et, après avoir retirer la dague, elle le remercia à voix basse d’avoir sacrifié sa vie pour que nous puissions vivre. Elle a visiblement un profond respect pour les êtres vivants, même ceux qu’elle tue par nécessité. Il ne prend la parole que lorsqu’elle revient sur le chemin avec la dague dans une main et le serpent dans l’autre. - Quand as-tu volé ma dague ? Je souris simplement en la remettant fermement dans son étuis, lui lançant un regard amusé en reprenant la route. - Je ne veux pas enfoncer le couteau dans la plaît mais... C’était assez facile. Méfie toi des femmes. Nous trouvons un endroit idéal pour camper à l’abris du vent et proche d’un cours d’eau.Première mission : Infiltration – Réveil d’un cercle Vaillant---Deux semaines plus tard...La poussière des routes de l’Est s’élevait sous le pas d’un cavalier solitaire. Haruka n’avait emporté que le strict nécessaire : sa lame — Yūketsu —, un manteau sombre aux bords effilochés, et un nom oublié qu’il utilisait comme couverture.Le but : infiltrer le cercle de Tenma, un ancien Vaillant devenu maître d’arène et bourreau d’insurgés pour le Conseil. C’était l’un des plus cruels, mais il avait toujours eu du respect pour les hommes d’honneur.---Phase 1 – L’arène de sangHaruka s’était présenté comme simple combattant, refusant de donner son nom. Il avait été contraint d’affronter quatre hommes dans l’arène, sans tuer, sous les yeux d’un Tenma avachi sur son trône de pierre noire. Le dernier adversaire, un géant maniant une hache double, l’avait poussé dans ses retranchements. Haruka ne sortit sa lame qu’à la
Quelques jours plus tard...La place centrale du château fourmillait d’activité. Des recrues continuaient d’affluer, des visages fatigués, marqués par la guerre ou la misère, mais pleins d’espoir. Les drapeaux commençaient à s’ériger, porteurs des symboles nouveaux : celui d’une alliance imprévue, née de l’amour, du devoir et de la rédemption.Autour de la grande table de guerre, désormais élargie, Haruka, Tsaïko et Tetsu examinaient les dernières cartes, rapports et messages codés.Haruka prit la parole en premier :— Nous avons plusieurs fronts. Il est inutile de lancer un assaut frontal. Ce serait suicidaire, même avec un dragon dans nos rangs. Le Conseil nous attend. Ils veulent qu’on vienne. Il faut frapper là où ils ne s’y attendent pas.Il montra un point sur la carte, une ancienne forteresse secondaire du Conseil.— Ici, dans les Terres Blanches. Ils l’ont laissée tomber aux mains de mercenaires indépendants, pensant qu’e
Les deux hommes se tournèrent presque en même temps vers sa voix, sa présence calmant la tension latente d’un départ toujours incertain.Haruka, fidèle à lui-même, ne parla pas tout de suite. Il se contenta de croiser son regard, un éclat indéchiffrable dans ses pupilles noires, puis baissa les yeux vers sa main dans son dos. Il posa alors sa paume sur la sienne, quelques secondes, et répondit d’un ton ferme mais doux :— Je ne combats pas pour la gloire... Je combats pour ceux qui doivent grandir dans un monde qu’ils n’auront pas à fuir. Elijah en fait partie. Je reviendrai. Tu as ma parole.Puis, son regard se leva, et alla se perdre vers les ailes de son fils, là-haut, dans la lumière pâle du matin.Tsaïko, quant à lui, l’a fixa quelques secondes avec une expression plus contenue que d’ordinaire. Pas de sourire moqueur, pas de provocation. Juste cet air grave et étrange qu’il réservait aux moments sincères. Il attrapa doucement sa main posée su
Lieu : Forteresse d’Haruka – Quelques jours après les campagnes Le vent portait encore les cris des batailles passées, mais ce soir-là, tout était silencieux. Le ciel rougeoyait sous les derniers feux du crépuscule, et les bannières accrochées aux remparts dansaient comme des spectres au vent. Ils étaient enfin revenus. Haruka, silhouette droite malgré les blessures, traçait son chemin sans un mot, ses pas lourds de fatigue mais son regard tranchant comme la lame qu’il portait dans le dos. À sa ceinture, pendait une chaîne, preuve de sa dernière victoire contre l’un des géants du Conseil. Tsaïko, lui, arrivait dans un tonnerre de sabots, escorté par une dizaine de figures encapuchonnées. Des êtres qu’aucun homme sensé n’aurait accepté dans son armée : une femme aveugle aux yeux d’argent, un adolescent muet qui commandait aux insectes, un golem sculpté dans l’onyx. Des reliques du monde ancien. Des armes vivantes. Et il en était désormais le général. Ils s’arrêtèrent devant le
Quelques jours avaient passé depuis la nuit des retrouvailles, depuis le rugissement d’Elijah et le soulagement partagé dans les bras d’Héléna. Le calme avait baigné la forteresse, un calme comme on n’en vit que dans les silences avant les grandes guerres.Mais désormais, les hommes s’étaient relevés. L’armée grandissait, s’organisait. Les tentes autour du château s’étaient multipliées. Chaque jour, des nouveaux visages rejoignaient les rangs — mercenaires désabusés, soldats rebelles, marins sans pavillon, vagabonds aux cœurs lourds de colère et d’espoir. Tous avaient répondu à l’appel. Tous savaient qu’ils marchaient vers l’impossible.Haruka s’était levé avant l’aube, comme à son habitude. Il avait revêtu sa tenue de cuir sombre, attaché son sabre à sa ceinture et accroché à son dos Yūketsu, la lame forgée dans le feu du dragon. Une lame silencieuse, vivante, que personne d’autre ne pouvait manier. Il n’avait pas besoin de parler. Tetsu lui avait tendu une carte, marquée de trois cr
Le silence régna quelques secondes, juste après les mots d’Héléna. Des mots simples, doux, presque anodins dans l’écho de leurs stratégies martiales… mais qui firent l’effet d’une lame dans le cœur de chacun des deux hommes. Parce que derrière les plans, la guerre, la revanche et l’honneur… il y avait lui.Elijah.Le fruit du feu et de la lumière. L’héritier d’un monde en reconstruction.Haruka se leva le premier, sans un mot, entraîné par l’élan d’un instinct paternel qu’il n’avait jamais pensé ressentir aussi profondément. Tsaïko lui emboîta le pas, plus lentement, mais avec un regard dont la fierté s’écrivait dans chaque battement de cils.Ils se mirent à la fenêtre ouverte, leurs pas avaient résonné dans la pièce, leur respiration était lente et maîtrisée. Au-dehors, la brise du soir jouait avec les bannières nouvelles — celles qui ne portaient encore aucun emblème… mais qui n’attendaient qu’une victoire pour exister.Et là-haut, dans les cieux… il était là.---La tour n’était p