Share

chapitre 3

last update Huling Na-update: 2025-06-03 20:11:38

Malgré le corps affaibli par la passion charnelle, elle courut vers sa couronne en or. Elle n'avait que sa petite torche. Tout était sombre. Elle s'empara de la couronne, la posant sur sa tête. L'or lui chatouillait la peau, vibrant d'une puissance ancienne. Elle aperçut un coffre-fort au mur. Elle se tenait dans l'obscurité de la pièce.

La lueur de sa lampe de poche dansait sur les murs, révélant des étagères poussiéreuses et des toiles d'araignées. Elle avait entendu parler de ce coffre-fort légendaire, caché au fin fond du vieux musée. On disait qu'il contenait des lingots d'or, une fortune inestimable.

Elle relança la conversation avec sa mère.

— Maman, tu es là ? Je t'avais perdu. J'ai été... J'ai été interrompu par un agent de sécurité mais j'ai réussi à m'en débarrasser.

— j'étais inquiète. sors de là, la sécurité arrive en grande pompe.

— jamais sans mon or.

Le coffre était massif, son métal froid au toucher. Elena sortit ses outils, des crochets en acier trempé, et se mit au travail. Elle avait étudié les plans, analysé les systèmes de sécurité, et maintenant, elle était prête. Le cliquetis des mécanismes résonna dans la pièce alors qu'elle manipulait la serrure avec une précision chirurgicale. Enfin, le coffre s'ouvrit.

— c'est qui la plus forte ?

— tu vas te faire prendre. La couronne à elle seule nous suffit. Obéi, Elena.

— des lingots d'or... Maman il y a des lingots d'or partout.

Dans le coffre, les lingots d'or brillaient comme des étoiles. Ils étaient empilés en pyramides, chaque lingot portant le sceau du fondeur. Certains étaient petits, d'autres énormes, mais tous étaient précieux. Elle pouvait presque sentir leur poids dans ses mains, l'or pur et froid. Elle les emporta tous dans le bout de sa robe qu'elle avait coupé. L'alarme de la sécurité sonna de partout.

Elle se blessa le doigt avec sa lame et écrivit son nom sur le coffre avec son sang. En arrivant au couloir, elle aperçut les gardes de la présidence à l'autre bout. Elle courut jusqu'à sa fenêtre ouverte. Ils la regardèrent et hurlèrent.

— C'est elle, elle a la couronne sur la tête, hurla un agent de sécurité.

Elena éclata de rire. Elle lança d'abord les lingots et la couronne à travers la fenêtre avant de sauter. Elle atterrit dans la voiture décapotable qui l'attendait. Des coups de feu la suivirent. Elle atterrit sur le dos en tirant des deux mains.

— Démarre Hector... Vite !

Hector mit les turbos pendant que la voiture se refermait. Élodie attendait devant le portail de leur base. Un manoir aussi gigantesque qu'une forteresse. Jamais personne ne pourrait se douter de ce qui s'y passait. Hector gara la voiture en maître. Ils sortirent de là, la joie au cœur, le sourire aux lèvres. Elena sauta dans les bras de sa mère.

— ma petite à moi, tu as réussi comme d'habitude. Je te l'ai toujours dit, tu as un radieux avenir devant toi. Il suffit de toujours d'écouter ta mère. Je suis la seule à savoir ce qui est bien pour toi.

— pour toi Maman, je décrocherai la lune.

— Nous allons compter tout ce qu'on a, déclara Agathe.

— N'oublie pas les lingots d'or, c'est mon butin personnel, répliqua Elena. Si cela ne tenait qu'à toi, je serais rentrée avec la couronne uniquement.

— Ne t'inquiète pas, tu auras plus de milliards que tu ne le penses, assura Agathe. Surtout que demain, tu t'envoles pour les Émirats Arabes pour vendre la couronne.

— Dubaï ? Maman... Tu sais que je n'aime pas y aller.

— Cette couronne a une valeur estimée à 2 milliards de dollars américains, précisa Agathe. Est-ce que tu sais ce que ça signifie ? Tu n'as pas intérêt à faire foirer la mission. Demain à 6h, tu devras te mettre en route. Le jet privé va t'y amener.

— C'est compris, maman. Laisse-moi me reposer. Tu me donneras les détails de la vente un peu plus tard, conclut Elena.

Hector transporta tout l'or à l'intérieur. Ce manoir était d'un luxe inestimable. Elena fila se coucher. Agathe, quant à elle, contempla son manoir, un verre de vin en main, un sourire mesquin au coin des lèvres.

Agathe, la cheffe de gang, se tenait sur le balcon de son manoir luxueux, les yeux rivés sur l'horizon. Le soleil couchant baignait la ville d'une lumière dorée, et elle se sentait à la fois triomphante et vulnérable...

Pendant qu'elle sillonnait dans les couloirs de sa gigantesque maison, elle entendit des pas venir de loin. Elle les reconnut instantanément. Elle avala son vin d'un trait et rejoignit l’homme au manoir.

— Je t'offre à boire ? proposa Agathe, un sourire aux lèvres.

Sans lui répondre, le père Alphonse fit un signe de croix.

— Tu as demandé à me voir, lâcha-t-il.

— Je veux me confesser, répondit Agathe.

— Dis plutôt que tu veux pourrir mes oreilles de tes histoires horribles.

— On peut aussi le dire de cette manière, répliqua Agathe, amusée.

Père Alphonse s'installa sur un canapé capitonné, la tempête dehors faisant frémir les lourds rideaux. Il était un homme marqué par les années, portant sur ses épaules le poids des confessions et des péchés qu'il recueillait. Face à lui, Agathe sirotait son verre, fumait, parlait.

— Je vais te raconter comment j'ai eu ce manoir, annonça-t-elle.

— Je sais déjà que c'est l'accumulation du sang des innocents, murmura le prêtre.

— Mais ce que tu ne sais pas, c'est de quels innocents il s'agit.

Ses yeux étaient durs, son expression glaciale. Elle racontait toujours ses crimes avec une indifférence choquante...

Les vols, les agressions, les trahisons : tout cela s’échappait de ses lèvres avec une froideur insensible, comme une simple liste d'accomplissements. Cette fois, elle dévoilait son plus grand secret.

— À la mort de papa et maman, je devais être l'héritière légitime, déclara Agathe. Je devais directement les succéder, mais ils ont jugé que je ne le méritais pas. Ils m'ont déshéritée et ont mis Matilde à ma place. Ma petite sœur, de très loin.

— Qu'est-ce que tu veux me raconter ? Matilde n'est plus de ce monde, répondit le père Alphonse. Laisse-la reposer en paix. Enlève son nom de tes bêtises.

— Je sais qu'elle était ton coup de cœur, reprit Agathe. Je sais que d'elle, tu étais éperdument amoureux. Pourtant, j'étais là avant elle.

— Agathe, qu'est-ce que tu essayes de me dire ?

— Personne ne pouvait le soupçonner. Je m'assurais de bien protéger mes arrières. Jamais je ne laissais de traces. Sa femme de ménage n'en mettait qu'une goutte par jour dans son thé.

Le père Alphonse se leva brusquement de son siège.

— J'avais acheté le poison au marché noir, poursuivit Agathe avec détachement. Il tuait à petit feu et se dissimulait dans l'organisme. Aucune autopsie ne pouvait le détecter. Plus elle en prenait, plus elle perdait la tête, plus elle devenait paralysée.

Une larme traversa le visage du prêtre. Il ferma le poing, décontenancé. Comment pouvait-on être aussi cruel, aussi dénué d’humanité ? Il avait déjà entendu de nombreuses confessions, mais celle-ci était la pire.

— Peu à peu, la justice a été rendue, et j’ai repris ma place de gestionnaire des biens. À sa mort, tout m'est revenu de droit. Ce manoir avec, ajouta-t-elle sans la moindre émotion.

Agathe avait toujours été une énigme de méchanceté. Il se demandait comment une âme pouvait s’endurcir à ce point, comment elle pouvait sombrer aussi profondément dans les ténèbres. Il l'écouta jusqu'au bout, priant intérieurement pour qu’une étincelle de repenti s’allume enfin en elle. Mais elle se leva brusquement, sans attendre l’absolution.

— C'est tout pour aujourd’hui, dit-elle d’une voix tranchante. Je n’ai besoin de rien d’autre, tu peux partir.

Patuloy na basahin ang aklat na ito nang libre
I-scan ang code upang i-download ang App
Mga Comments (1)
goodnovel comment avatar
Aurelle Djuimeta
waouh j'adore cette histoire
Tignan lahat ng Komento

Pinakabagong kabanata

  • Le policier masqué et la mafieuse : un désir interdit    chapitre 33

    Caché sous le lit, Mathis retenait son souffle. Il s’attristait de l’image qu’Elena gardait de lui, rêvant de sortir et lui crier son amour. Elle fouilla dans les tiroirs, la penderie, la salle de bain. Pendant ce temps, Petit Cœur était dans un bar, engloutissant de grandes gorgées de bière. Il consulta son téléphone et vit le signal d’intrusion dans sa chambre. — Heyyy... C’est chaud. Il avait installé des caméras de surveillance. En voyant Elena fouiller sa chambre, il recracha sa bière. — Mince… Mieux tu restais avec ta puce. Il déposa l’argent, sauta sur sa moto et fonça vers le manoir. Sous le lit, Mathis, à bout de souffle, fit un mouvement brusque. Elena se retourna vivement. — Qui est là ? Mathis transpirait. Il voulait qu’elle le découvre, mais redoutait sa réaction. Elle s’accroupit, tendit la main. Il se recula. Elle sentit une présence humaine. Elle se releva, esquissant un sourire. Puis, avec force, elle arracha le matelas du lit. À cet instant, Pet

  • Le policier masqué et la mafieuse : un désir interdit    chapitre 32

    Sans répondre, elle le suivit. — Père, pardonnez-moi, car j’ai péché. J’ai pris des vies innocentes, sans remords ni compassion. Je suis une tueuse en série. — Mon enfant, Dieu est miséricordieux. Confessez vos péchés, et vous trouverez la rédemption. Elena raconta tout, chaque meurtre, chaque détail macabre. Le prêtre écouta en silence, hochant la tête par instants. Les larmes d’Elena coulaient, mêlant regrets et terreur. — Vous avez commis des actes impardonnables, mais la grâce divine peut toucher même les âmes les plus noires. Vous devez vous repentir sincèrement. — Comment puis-je me racheter ? Comment puis-je trouver la paix ? — Vous devez accepter votre culpabilité et faire pénitence. Je vous donne l’absolution au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Allez, et que Dieu vous guide vers la lumière. Elena sortit du confessionnal, les jambes flageolantes. Elle se sentait à la fois libérée et accablée. Elle s’agenouilla devant l’autel, priant pour un miracle. Plus tard,

  • Le policier masqué et la mafieuse : un désir interdit    chapitre 31

    Elle continua de nettoyer ses armes, le regard sombre, les pensées claires. — Et cet idiot qui a couché avec moi avant de disparaître… Je vais l’avoir. Un jour, je l’aurai. Qu’il ne pense pas qu’il va s’en tirer comme ça. Il a profité de moi. C’est vrai, c’était pour sauver sa vie. Mais il aurait pu essayer de me joindre. N’importe quoi… Les hommes sont tous les mêmes. Depuis plusieurs jours, elle parlait seule, encore et encore. C’était devenu son quotidien. Elle se sentait plus seule que jamais. Pour se changer les idées, elle enfila un jean et un t-shirt rouge et fit un détour par la cuisine pour emporter un jus de fruits. À son arrivée, elle découvrit l’état de Johanna. Elle fut surprise de se voir attristée par la douleur d’une autre. — Mais… Anna… Qu’est-ce qui s’est passé ? Es-tu tombée ? Ça va ? Johanna éclata en sanglots, se couvrant le visage. Elena la toucha doucement, inspectant son nez. — C’est Agathe qui t’a fait ça ? C’est elle, n’est-ce pas ? Johanna ne répondit

  • Le policier masqué et la mafieuse : un désir interdit    chapitre 30

    Elle s'en alla, étonnée par ce qui venait de sortir de sa bouche. Pendant qu'elle marchait sans se contrôler, elle se cogna sur la femme de cuisine qui renversa une carafe d'eau sur elle. — mais... QU'EST-CE QUI TE PREND ?Elle lui donna un coup de poing sur le visage. Celle-ci tomba, le nez éclatant de sang. Elle hurla en s'excusant et petit cœur accourut, tenant son arme en main. — c'est quoi ? C'est qui ? — C'EST CETTE IDIOTE QUI A OSÉ ME VERSER DE L'EAU. C'EST UNE PETITE FOLLE. JE VAIS LA TUER...— Je suis désolée, Madame. Je suis sincèrement désolée, dit Johanna, la voix tremblante. — Et elle ose parler quand je parle. D’où est-ce qu’on t’a ramassée ? Hein ? lança Agathe, en braquant son arme sur elle. — Attends un peu... C’est à cause de deux gouttes d’eau sur toi que tu te mets dans tous tes états ? Au point de menacer quelqu’un de mort ? Heyyy..., intervint Petit Cœur. — Tu n’as pas intérêt à prendre la défense de cette mégère. — Ohhh je passais seulement ohhh. Pard

  • Le policier masqué et la mafieuse : un désir interdit    chapitre 29

    — comme tu voudras. Maintenant, je dois aller m'occuper de ta fille. C'est l'heure de ses soins. — je viens avec toi. J'espère qu'elle s'est déjà réveillée. Elena s'était réveillée depuis une dizaine de minutes. Elle regardait partout, ne comprenant pas ce qui se passait. Elle était sur le point d'arracher sa perfusion lorsque petit Cœur entra.— heyyy... Mama laisse. C'est ça qui te maintient en vie hein. Tu coupes ça, on va manger le porc du deuil. Pardon, laisse.— qu'est-ce qui m'est arrivée ?— on t'a agressé dans ta chambre. Tu as reçu des coups, tu as perdu connaissance. Encore un peu, tu mourais hein. Hayaaa... Il a coupé ta tête partout. Heureusement que petit cœur est toujours là. Je suis d'abord un enfant de chœur.— il était là...Mathis...— Quoi ? demanda Agathe. — C'est ce qu'elle répète dans son sommeil depuis, répondit Petit Cœur. C'est normal, ce sont juste des hallucinations. Ça va lui passer. — J'ai mal à la tête... J'ai très mal, murmura Elena.Elle se toucha

  • Le policier masqué et la mafieuse : un désir interdit    chapitre 28

    — je suis au courant de tout à tout moment et sur tout le monde. J'ai mes sources sûres. Répondit Mathis.— et quand Elena va se réveiller, tu vas lui dire quoi ? Elle va sûrement se demander ce qu'elle fait dans un lit d'hôpital.— juste qu'elle s'est faite attaquer dans la chambre. Elle a reçu plusieurs coups sur la tête... Je vais trouver un truc. Mais je ne peux pas lui dire que c'était pour retirer les puces. Elle ira directement confronter sa mère et on va être grillé. L'idéal c'est qu'elle reste dans l'ignorance et que sa mère pense que j'ai mis de nouvelles puces. — et si jamais elle continue d'être une criminelle...— ça voudrait dire que c'est sa véritable nature. Maintenant, cesse de me poser les questions. Est-ce que je suis Google ?— une dernière chose... Quand elle sera bien rétablie, tu me l'amènes, d'accord ?— haha... Jamais ! Tu veux comme ça verser les miniMathis sur mon lit partout partout. Non non, vous allez vous débrouiller pour vous voir. — mais tu sais que

Higit pang Kabanata
Galugarin at basahin ang magagandang nobela
Libreng basahin ang magagandang nobela sa GoodNovel app. I-download ang mga librong gusto mo at basahin kahit saan at anumang oras.
Libreng basahin ang mga aklat sa app
I-scan ang code para mabasa sa App
DMCA.com Protection Status