Home / Mafia / MARIÉ À SERIAL KILLER / chapitre 3 : A lui pour toujours

Share

chapitre 3 : A lui pour toujours

Author: EVY
last update Last Updated: 2025-08-18 01:27:48

La nuit semble interminable, mais le jour finit par se lever.

Je me réveille : Hardin n’est plus là. Étrangement, cela me soulage.

Je prends une douche, les souvenirs de la veille tournent en boucle dans ma tête. Mon regard se pose sur l’alliance à mon doigt, et mille questions m’assaillent. Finalement, je descends.

Un homme m’accueille et m’invite à m’asseoir.

— Voulez-vous manger quelque chose, madame ?

Je lui adresse un sourire poli.

— Juste un café, merci.

L’homme se détourne vers la cuisine. Je reste seule dans ce salon immense quand, soudain, une main se pose sur mon épaule.

Je sursaute. C’est Hardin. Ses yeux plongent dans les miens.

— Tu as bien dormi ? demande-t-il d’une voix douce.

— Oui…

Il s’assoit face à moi, tandis qu’on m’apporte ma tasse de café. Je remercie le domestique d’un signe, et il s’éclipse.

— C’est tout ? interroge Hardin en désignant ma tasse.

— Oui.

Je porte la tasse à mes lèvres, mais il m’interrompt.

— Tu dois manger autre chose. Je ne veux pas que mon épouse se meure de faim.

Ses mots me glacent.

— Je n’ai pas faim, ne t’inquiète pas…

Il se lève brusquement, m’arrache la tasse des mains, la repose sur la table et me saisit par le poignet.

— Viens.

Il m’entraîne jusqu’à la salle à manger. Sa voix devient dure, autoritaire.

— Préparez un petit-déjeuner immédiatement, ordonne-t-il au personnel.

Quelques instants plus tard, le repas est servi.

— Mange, dit-il, comme une injonction.

Sous son regard pesant, je prends quelques bouchées de crêpes, mal à l’aise. Pour briser ce silence, je murmure :

— Pourquoi tu ne manges pas ?

Il sourit, narquois :

— Tu ne m’as pas invitée…

Son téléphone vibre et interrompt notre étrange échange. Il décroche.

— D’accord. J’arrive.

Il raccroche, s’approche de moi et dépose un baiser brûlant sur mon front. Des frissons parcourent ma peau.

— Je dois partir. On se voit ce soir.

Il sort une carte bancaire de sa poche et la dépose sur la table.

— Fais ce que tu veux avec.

Puis il disparaît.

---

Je passe ma journée à explorer cette maison gigantesque, à découvrir les pièces et les visages de ceux qui y travaillent. Tout semble beau, mais je sens une atmosphère lourde, comme si chaque mur cachait un secret.

Le soir venu, je tente de dormir, mais le sommeil me fuit. À force de tourner dans le lit, je finis pourtant par m’assoupir… jusqu’à ce qu’un bruit me tire de mon rêve.

La chambre est plongée dans le noir. La lumière de la lune glisse à travers les rideaux. Je perçois une silhouette : Hardin, assis sur une chaise, face au lit.

Mon souffle se bloque.

— Qu’est-ce que tu fais ? demandai-je d’une voix hésitante.

Il reste silencieux, puis un sourire inquiétant étire ses lèvres.

— Je t’observe.

Mon cœur s’emballe.

— Pourquoi ?

Il se lève, s’assoit à côté de moi, ses yeux ne me quittant pas.

— C’est mon droit d’admirer mon épouse.

Je frissonne, incapable de deviner ce qu’il pense.

— Hardin… est-ce que je dois avoir peur de toi ?

Son sourire s’efface.

— Non. Mais c’est vrai que je t’intrigue… n’est-ce pas ?

— Qui es-tu vraiment ? soufflai-je.

Il reste muet quelques secondes, avant de répondre :

— Maria… je suis ton mari avant tout.

— Et… est-ce que je peux te faire confiance ?

Il se penche si près que je sens son souffle contre mes lèvres.

— Tout dépendra de toi. Mais moi… je ne suis pas là pour te faire du mal. Au contraire.

Ses lèvres effleurent les miennes, hésitent, comme en attente d’une permission. Mon cœur bat à tout rompre, mais je ne peux résister. Je l’embrasse.

Son baiser devient brûlant. Ses mains m’attirent contre lui, explorent ma taille, mon dos, ma peau. Il m’allonge doucement sur le lit, ses lèvres glissent dans mon cou. Ses doigts curieux parcourent chaque ligne de mon corps, comme s’il cherchait à me posséder tout entière.

Et pourtant, dans ses gestes tendres se cache une intensité… dangereuse.

Ses lèvres s’emparent des miennes avec une ardeur brûlante. Sa langue effleure la mienne, provoquant en moi un frisson incontrôlable. Son baiser devient plus profond, plus avide, comme s’il voulait me dévorer tout entière.

Sa main glisse sur ma cuisse, remonte lentement, chaque mouvement réveillant ma peau. Je sens mes jambes trembler sous son contact. D’un geste ferme mais doux, il écarte mes cuisses et s’installe entre elles, me dominant de toute sa présence.

Ses doigts effleurent la dentelle fine de ma nuisette, qu’il fait glisser avec une lenteur volontaire. Le tissu dévoile peu à peu ma poitrine, et son regard s’y accroche avec une intensité troublante. Ses lèvres quittent ma bouche pour se poser sur ma clavicule, puis descendre lentement, embrassant chaque parcelle de ma peau.

Quand il capture mon sein entre ses lèvres, un gémissement m’échappe. Sa langue joue avec mon téton durci, tandis que sa main caresse l’autre, le pressant doucement. Mon souffle devient court, irrégulier, comme si je n’avais plus aucun contrôle sur mon corps.

Il relève la tête, ses yeux plantés dans les miens.

— Regarde-moi, Maria…

Son ton est ferme, presque un ordre. Je ne peux détourner les yeux, hypnotisée par ce regard sombre et brûlant. Sa main descend plus bas, frôlant mon ventre, puis s’aventure entre mes cuisses. Ses doigts effleurent mon intimité à travers le tissu de ma lingerie, déclenchant en moi un feu ardent.

Je retiens un cri, mes hanches se cambrent malgré moi. Il sourit, satisfait de me voir réagir à chacun de ses gestes. Lentement, il glisse sa main sous le tissu, me caressant directement, ses doigts explorant avec une précision qui me fait perdre la tête.

— Tu es déjà si humide pour moi… murmure-t-il, sa voix grave vibrant à mon oreille.

Je ferme les yeux, submergée par le plaisir, mais il me tire le menton pour que je le regarde encore.

— Non, ne détourne pas les yeux. Reste avec moi.

Je gémis plus fort quand ses doigts m’envahissent, me pénétrant avec une lenteur calculée. Ses mouvements sont lents au début, presque torturants, puis s’intensifient, me poussant à l’extrême. Mon corps se cambre, prisonnier d’un plaisir brûlant.

Il capture mes lèvres à nouveau, étouffant mes soupirs contre sa bouche, tout en accélérant ses mouvements. Son autre main maintient mes poignets au-dessus de ma tête, m’empêchant de fuir, m’obligeant à me livrer complètement.

Le mélange de douceur et de brutalité me fait tourner la tête. Chaque baiser, chaque caresse, chaque pénétration de ses doigts me rapproche de la limite. Mes gémissements emplissent la chambre, et je sens mon corps céder, prêt à exploser sous sa domination.

Continue to read this book for free
Scan code to download App

Latest chapter

  • MARIÉ À SERIAL KILLER    chapitre 33 : contretemps

    Cette réplique me donna froid dans le dos. — Allons manger, dis-je en avançant vers la salle à manger. Ma belle-sœur et mon neveu descendent, et nous nous installons tous à table, prêts à déguster notre repas. Mon cœur se réchauffe à la vue de ma famille réunie autour de moi. — C’est trop bon ! dit Gabriel, la bouche pleine. — On ne parle pas la bouche pleine, Gab, le reprit mon frère. — Laisse-le savourer tranquillement son plat, répondis-je en riant. Le dîner finit par se terminer. Tara et moi restons un moment seules dans le salon. — Maria, je… je sais que c’est un peu déplacé, mais comment tu fais pour vivre sous le même toit qu’un démon ? demanda-t-elle en baissant les yeux. — Hardin n’est pas un démon, balbutiai-je. — Il t’aime, au moins ? insista-t-elle en me fixant droit dans les yeux. Je lui répondis simplement par un sourire. — Tu devrais aller voir si Gabriel dort. Moi, je vais monter me reposer. — D’accord, dit-elle avant de se lever et de monter les marches.

  • MARIÉ À SERIAL KILLER    chapitre 32: Un serpent reste un serpent, même s’il change de peau

    Il s’incline légèrement, comme pour marquer la fin de sa visite.— Eh bien… il est temps que je m’en aille, dit-il calmement, mais son regard se pose sur moi avec une malice à glacer le sang.Je sens Hardin raidir derrière moi, ses yeux sombres rivés sur son père.— N’oublie pas, Maria, murmure-t-il d’une voix douce mais tranchante, que dans cette maison… les rires d’enfants sont une affaire sérieuse. Tu sais, un jour, il faudra bien que mon fils me donne des petits-enfants.Il se met à rire doucement, un rire presque cruel, comme s’il se jouait de moi.— Mais ne t’inquiète pas, continue-t-il, je plaisante… enfin, presque.Puis il tourne les talons et quitte le manoir, laissant derrière lui une atmosphère lourde et inquiétante. La tension persiste, et je sens le poids de ses mots résonner dans chaque recoin de la pièce.Hardin restait debout , la mâchoire crispée, comme si les mots de son père résonnaient encore dans sa tête. Il soupira, passa une main sur son visage, puis se tourna v

  • MARIÉ À SERIAL KILLER    chapitre 31 : en attente d'une descendance

    Le père d’Hardin esquisse un sourire froid, presque trop poli pour être sincère, et d’un geste de la main, il nous invite à nous asseoir. — Allons, ne restez pas plantés là… Asseyez-vous, dit-il d’une voix grave mais charmeuse. Je m’installe à côté d’Hardin, qui garde une posture raide, ses yeux fixés sur son père sans la moindre émotion. — Ouvre, souffle-t-il avec une douceur feinte. Je baisse les yeux vers l’objet, hésitante. Mon cœur bat à tout rompre. Je sens déjà Hardin se raidir à mes côtés. — Qu’est-ce que c’est ? demandé-je d’une voix basse, méfiante. Le père sourit davantage. — Un symbole de ton appartenance à cette famille… et de ma bénédiction. Avec hésitation, je soulève le couvercle. À l’intérieur repose une dague miniature, parfaitement forgée, dont la lame brille sous la lumière. Le manche est gravé de symboles inquiétants. Mon souffle se coupe. — C… c’est… qu’est-ce que c’est ? balbutiai-je, la voix tremblante. — Un cadeau de bienvenue, répond-il avec un sou

  • MARIÉ À SERIAL KILLER    Chapitre 30 : les contraintes du mariage

    Je reste figée, incapable de bouger, mon regard accroché au sien comme si j’étais prisonnière de ses yeux. Tout mon corps tremble, partagé entre la colère et cette attirance insensée qui me ronge. Hardin ne dit rien. Lentement, il s’approche encore une fois, mais cette fois, son geste est différent. Il dépose un baiser doux et inattendu sur mon front, un contraste brutal avec l’intensité de ses paroles précédentes. Puis il recule, détourne les yeux comme pour me libérer de ce poids invisible, et va s’allonger sur le lit. Son dos se tourne à moitié vers moi, comme s’il m’invitait silencieusement à le rejoindre… mais sans oser le dire. Je reste adossée au placard, le souffle court, la gorge nouée. — Tu devrais dormir, Maria, dit-il d’un ton calme, presque doux… mais froid, glacé comme une lame. Ici, il n’y a pas d’échappatoire. Autant fermer les yeux et accepter ta place. Ses mots résonnent comme une invitation et une condamnation à la fois. Je le fixe, le cœur serré, mais il ne m

  • MARIÉ À SERIAL KILLER    Chapitre 29 : on ne mélange pas boulot et mariage

    Je serre le drap plus fort contre moi, incapable de répondre. Mon silence l’énerve davantage. — Regarde-moi, ordonne-t-il en saisissant mon menton, me forçant à relever la tête. Si c’était vraiment une erreur… pourquoi tu n’arrives même pas à soutenir mon regard ? — Parce que tu… tu me consumes, Hardin ! dis-je enfin, les larmes aux yeux. Je me perds chaque fois que je cède à toi, et je refuse de devenir ton ombre ! Il se penche si près que nos souffles se mélangent, son pouce caressant toujours ma mâchoire malgré sa colère. — Non, Maria, tu refuses d’admettre la vérité : tu me désires autant que tu me détestes. Tu peux appeler ça une erreur si ça te rassure… mais une erreur qu’on répète, ça devient quoi ? Je reste figée, prisonnière de ses mots et de son regard, incapable de répondre. Mon cœur tambourine, partagé entre rage et attraction. Je détourne brusquement le visage, échappant à son emprise. Mon poignet se libère dans un geste sec, presque désespéré. — Non, Hardin… pas

  • MARIÉ À SERIAL KILLER    chapitre 28 : Le désir du mal

    Il me soulève soudainement, ses bras puissants glissant sous mes jambes et dans mon dos. Surprise, je pousse un léger cri étouffé contre son épaule, mais je ne lutte pas. Le jet d’eau se coupe dans un claquement sec lorsqu’il tend la main pour fermer la douche, puis sans un mot, il me porte hors de la salle de bain. Je sens encore les gouttes ruisseler sur ma peau. son regard fixé droit devant lui, comme si plus rien n’existait autour de nous. La porte de la chambre s’ouvre d’un coup de son épaule, et il me dépose doucement sur le lit, comme si j’étais quelque chose de fragile… précieux. Son visage reste penché au-dessus du mien, ses mèches sombres encore humides retombant sur son front. Son souffle chaud se mélange au mien. — Maria… murmure-t-il, sa voix basse mais tremblante. Sa main caresse ma joue, effleure ma tempe, redescend jusqu’à mon cou avec une lenteur calculée. Ses yeux brillent d’une intensité que je n’avais encore jamais vue. Je ferme un instant les paupières, su

More Chapters
Explore and read good novels for free
Free access to a vast number of good novels on GoodNovel app. Download the books you like and read anywhere & anytime.
Read books for free on the app
SCAN CODE TO READ ON APP
DMCA.com Protection Status