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chapitre 2 le mariage

Author: EVY
last update Huling Na-update: 2025-08-15 02:07:33

Le silence reprit son cours… mais il ne tarda pas à être interrompu.

— Demain, on se voit à la mairie. Hardin, on peut y aller.

Hardin se leva. Mon regard fut attiré par un tatouage sur son cou : une tête de dragon, sombre et menaçante.

Il m’adressa un dernier coup d’œil avant de partir avec son père.

---

Le lendemain, une voiture vint chercher ma famille et moi.

Hier encore, je pensais rentrer chez moi, faire mes devoirs… Aujourd’hui, j’étais en route pour épouser un inconnu.

Avant de rejoindre la mairie, on s’occupa de moi. On m’enfila une robe magnifique, comme dans les films. Des mains expertes me coiffèrent et me maquillèrent.

Je me regardai dans le miroir. J’avais l’air… d’une mariée parfaite. Mais à l’intérieur, j’étais tout sauf sereine.

André entra dans la pièce.

— C’est le moment, soeurette.

Il était impatient. Moi, j’avais l’impression d’avancer vers ma propre condamnation.

Au bras de mon frère, j’entrai dans la mairie. Un poids lourd pesait sur mes épaules. J’avais juste envie de disparaître. La plupart des visages dans la salle m’étaient inconnus.

Hardin se tenait debout, me fixant. Cette fois, il semblait… surpris.

La cérémonie commença.

C’est le père d’Hardin qui prit la parole en premier, avec un discours aux mots polis mais froids. Puis le maire reprit :

— Monsieur Hardin Draven, voulez-vous prendre pour épouse Madame Maria Morel, ici présente ?

— Oui, je le veux.

— Madame Maria Morel, voulez-vous prendre pour époux Monsieur Hardin Draven, ici présent ?

J’avais l’impression d’être dans un film… ou dans un cirque. Mes yeux parcoururent la salle, cherchant une issue invisible. Mon cœur battait si fort que je craignais de m’effondrer. Hardin, lui, me fixait sans cligner des yeux.

— Madame Maria ? insista le maire.

— … Oui, je le veux.

— Par les pouvoirs qui me sont confiés, je vous déclare officiellement mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.

Nos regards se croisèrent. Hardin prit mes mains et y déposa un baiser chaud. Un frisson étrange remonta le long de ma colonne.

Les applaudissements éclatèrent. Nous échangeâmes nos alliances.

---

Une réception fut organisée. Je ne m’y sentais pas à ma place. On me présenta à une multitude de personnes. Je ne retins que quelques noms et visages.

Plus tard, une voiture vint nous chercher, Hardin et moi. Il resta d’un calme glacial pendant tout le trajet. Moi, le silence m’étouffait.

Nous arrivâmes devant sa propriété : une immense résidence. Des servantes vinrent nous accueillir.

— Conduisez-la dans la chambre. Je reviens dans quelques minutes, ordonna-t-il.

Il quitta la maison, me laissant seule.

On m’amena dans une chambre impeccable. Dans l’armoire, des vêtements à ma taille étaient déjà rangés.

Je me changeai et enfilai une robe de nuit.

Une porte attenante menait vers un bureau. Probablement celui d’Hardin. Ma curiosité l’emporta.

Un dossier posé sur le bureau attira mon attention. Une étiquette : IMPORTANT.

Je l’ouvris.

Des photos.

Des visages inconnus.

Sous chaque photo, un montant en dollars.

Mon cœur se serra.

— Qui t’a donné l’autorisation de fouiller dans mes affaires ?

Sa voix surgit derrière moi comme un coup de tonnerre.

Je sursautai, le dossier m’échappa des mains. Mon cœur tambourinait à m’en couper le souffle.

Je reculai d’instinct, mais ma jambe heurta le coin du bureau.

Hardin referma la porte derrière lui.

Le clic de la serrure résonna dans la pièce comme un avertissement.

— Je t’ai posé une question, Maria, dit-il d’une voix basse et glaciale.

Ses yeux… ce n’était plus un simple regard. C’était une lame.

Je voulus parler, mais ma gorge se serra.

— Je… je ne faisais que… regarder, balbutiai-je.

Il avança lentement, ses pas lourds sur le parquet.

— Regarder ? Ces dossiers ne sont pas faits pour… les curieux.

Il se pencha pour ramasser le dossier tombé au sol, puis le reposa sur le bureau, bien en vue.

— Tu crois que c’est un jeu ? demanda-t-il, sa voix montant d’un ton.

Je fis un pas en arrière, mais il me bloqua, posant ses mains de chaque côté de moi, m’enfermant entre ses bras et le bureau.

Son parfum mêlé à quelque chose de métallique m’envahit.

— Écoute-moi bien, souffla-t-il à mon oreille. Dans cette maison, il y a des pièces où tu ne mets pas les pieds.

Il recula juste assez pour plonger ses yeux dans les miens.

— Tu veux savoir ce qui arrive aux gens qui fouillent dans mes affaires ?

Un sourire effleura ses lèvres. Mais ce n’était pas un sourire rassurant. C’était un avertissement.

Il attrapa ma main, la serra un peu trop fort… puis la relâcha.

— Va dormir, Maria.

Sans un mot de plus, il prit le dossier et sortit du bureau. La porte se referma derrière lui.

Je restai là, figée, le souffle court.

Et pour la première fois depuis notre rencontre… je compris que j’étais peut-être mariée à un homme capable de tuer.

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