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Chapitre 9

En entendant ce montant, Laurent s’est presque éclaté de rire. Charles était vraiment stupide ! Il avait donné une bouteille de vin à chaque table, même si tout le monde ne savait pas son étiquette, Laurent l’a reconnue. C’était Romanee-Conti dont le prix de détail était un million. Seulement une trentaine de bouteilles de ce vin ont été distribuées !

« Tu es fou ou quoi ? » Charles a été complètement paniqué, s’est levé et a crié au serveur : « Nous avons consommé quasiment quarante millions ? Cent mille euros par personne ? Ridicule, fais venir ton directeur, tout de suite. »

Les deux serveurs se sont regardés dans les yeux et ont observé leur impuissance. Mais, après tout, ils ont dit au directeur ce qui s’était passé.

Le directeur était un jeune homme de la trentaine en un costume soigneux.

« Ton entreprise est proche de la faillite ou quoi ? » Charles s’est avancé vers lui et a hurlé, « Cent mille euros par personne ? Je vais adresser une plainte à l’association des consommateurs ! »

Le directeur demeurait calme : « Désolé, mais Monsieur, vous avez commandé Romanee-Conti. La production de ce vin n’est que 800 bouteilles par an, son prix de marché est de 1.6 millions. Nous avons fait une réduction en pensant que vous avez commenté tant de ce vin. »

Charles a été irrité. Il a sauté à la gorge de lui : « Sa production n’est que 800 bouteilles par an, mais vous avez une trentaine de ce vin ? En plus, je ne l’ai pas commandé ! »

Le directeur a souri avec mépris. Travaillant depuis six ans, il a rencontré beaucoup de gens dans la caste privilégiée. Mais c’était la première fois qu’il a vu un homme si vaniteux !

Il a gardé le sang-froid : « Monsieur, j’ai trois choses à vous dire. Premièrement, c’est vous qui avez dit que vous vouliez le meilleur vin, vous pourriez vérifier d’après les vidéos de surveillance. Deuxièmement, notre vin est authentique, désolé, je ne sais pas pourquoi notre chef a collectionné tant de vin célèbre. Troisièmement et finalement, veuillez agir avec politesse, s’il vous plaît. »

À ces mots, des dizaines de garçons forts se sont précipités vers eux. Ils portaient des T-shirts noirs, tous avaient des tatouages.

Ils étaient les agents ici. La Tour Perle, en guise d’hôtel le plus luxueux de la ville, personne n’osait y faire ravages ! Tout le monde savait, leur patron avait des connaissances bien vastes dans toute la société. Personne ne voulait l’offenser.

Leur dirigeant, avec une canne à la main, portait un costume. Lui, c’était le chef de la Tour Perle, Pierre Faure.

À travers de son apparence démodée, on le prenait souvent pour une personne de troisième âge. En fait, il n’avait qu’une trentaine d’années.

Effectivement, lorsque Pierre est apparu avec ces personnes, tous les Averie avaient peur et se sont avancés pour faire des excuses.

Charles a beaucoup sué à cause de la panique. C’était Pierre Faure ! Le chef de la Tour Perle !

À la vue de Pierre, le directeur a ajouté avec confiance : « Vous n’appartenez pas aux familles les plus nobles. Monsieur, vous avez dit que vous vouliez le meilleur vin. Pourquoi vous ne voulez pas payer ? »

« Non, non. » Charles s’est reculé en criant, « Nous voulons payer, nous allons payer. »

En disant ces mots, il s’est tourné vers la grand-mère.

Il n’avait pas cette somme ! Mais il serait battu s’il ne payait pas !

« Monsieur Faure. » À ce moment-là, même la grand-mère ne pouvait pas rester calme. Elle s’est inclinée vers Pierre avec le soutien des serveurs.

Elle était beaucoup plus âgée que Pierre. Mais elle ne pouvait pas l’offenser à cause de l’écart énorme entre leurs statuts.

« C’est notre faute. » Elle a dit en s’inclinant, « Mon petit-fils a tort. Pardonnez-nous, nous allons payer tout de suite. »

À la vue de cela, les Averie ne sentaient pas très bien à l’aise. Mais il n’y avait pas d’autre solution. La vanité de Charles a conduit à cette situation embarrassante.

Certains jeunes ont recherché le prix de ce vin, effectivement, il coûtait environ deux millions par bouteille.

Charles a suivi sa grand-mère pour faire des excuses. Tous les Averie se sont précipités vers Pierre pour demander son pardon.

Mais Laurent s’est levé et s’est dirigé vers la sortie. Pierre et lui, ils étaient des amis depuis longtemps.

Auparavant, Pierre était venu de démarrer une entreprise, alors avait-il négocié avec les Travers. Cependant, à cette époque-là, Pierre avait été pauvre et médiocre, personne n’avait voulu le recevoir.

À cette époque-là, Laurent avait eu seulement quatorze ans. Il avait pensé que Pierre était fertile de connaissances, ainsi avait-il pris une décision, il lui avait investi de trois cent mille euros. Pierre avait été tout à fait touché par son bon gré.

Cet investissement était plutôt un aide, car Laurent n’avait pas acheté ses actions. Le temps passait, il a oublié ce qui s’était passé, mais maintenant, il a rencontré Pierre, qui a réussi dans la vie professionnelle. Il est devenu le chef de la Tour Perle.

Pierre était vraiment un génie.

Laurent, se penchant et ne voulant pas être reconnu, a essayé de se faufiler.

« Mon ami. » À ce moment-là, Pierre a crié, puis s’est dirigé directement vers Laurent.

Tous les Averie avaient l’air fâcheux. Ce Laurent était fou ou quoi ? Pourquoi il ne voulait pas faire des excuses et payer pour ce vin ? Il voulait échapper ?

« Charlotte, que pense-t-il ton mari ? Il veut échapper ? » Des femmes ont dit.

« Oui, pourquoi tu n’as pas encore divorcé de lui ? Tu n’as jamais suivi nos conseils ! »

« Il veut s’enfuir, Monsieur Faure devrait être en colère. Comment faire ? » Plusieurs femmes ont crié vers Charlotte.

Charlotte s’est mordu fermement les lèvres. Elle se sentait toute honteuse.

« Monsieur Faure ! » À ce moment-là, Charles s’est précipité vers Pierre et a gonflé vers Laurent, « Pardonnez-moi, Monsieur Faure. Il est simplement un gendre de notre famille, un bon à rien, un bouffon ! Il veut s’enfuir, c’est de sa faute ! Nous allons payer... »

« Tais-toi ! » Pierre a hurlé.

Cette voix était pleine de colère. Charles a tremblé de peur et restait au debout.

Pierre ne pouvait pas croire ses propres yeux ! Il pouvait rencontrer ce jeune de nouveau !

Cela faisait sept ans qu’il avait fondé son entreprise. Mais ses fonds n’avaient pas été suffisants, personne n’avait voulu l’aider. Tout compte fait, il avait été très médiocre. Mais le deuxième jeune maître des Travers l’avait aidé par trois cent mille euros ! Il ne pouvait pas oublier sa bonté.

Sans cet argent, Pierre serait un mendiant dans les bidonvilles.

Ces dernières années, il avait déjà réussi dans ses affaires, et il voulait chercher ce jeune. Mais il avait appris qu’il avait été exilé par les Travers et que personne ne l’avait reconnu.

Pierre a d’emblée reconnu Laurent par seulement une vue de dos !

« Deuxième jeune maître, vous me reconnaissez… »

La voix de Pierre tremblait, un homme réussi dans sa vie était timide comme un enfant.

Pierre l’a reconnu !

Laurent a serré les dents et s’est retourné, puis il a regardé dans les yeux de Pierre.

En ce moment, Pierre a été stupéfait et ému. Il s’est tout à coup agenouillé !

« Monsieur, je vous ai trouvé, je vous cherchais pendant trois ans ! Je garde toujours votre bon gré, de toute ma vie ! » Pierre a été assez ému pour s’éclater en sanglots.

Tous avaient eu la bouche bée !

Ils ont été choqués !

Complètement choqués !

Un milliardaire s’est agenouillé sur le sol en ce moment comme un enfant !

Et Laurent se tenait là avec calme.

Que s’est-il passé ?

« Monsieur, que faites-vous maintenant ? Vous êtes tombé ? » Laurent s’est penché pour soutenir Pierre, en faisant des clins d’œil.

Pierre était si malin. À la vue de ce geste, il a connu que Laurent ne voulait pas dévoiler sa vraie identité.

« Pardon, j’ai glissé... » Pierre a dit et a poussé un soupir, « Je suis désolé, Monsieur, je vous ai pris pour un autre... »

En entendant cela, les Averie ont soulagé.

Il a glissé...

Ce bon à rien n’a pas su Monsieur Faure.

« Écoutez. » À ce moment-là, la grand-mère a finalement ouvert la bouche et a promené ses yeux autour d’elle.

« Ce repas coûte environ quarante millions d’euros. Charles ne devait pas tout payer. »

Charles avait l’air heureux. Il était vraiment l’enfant le plus apprécié de grand-mère.

« Ce repas est de cent mille euros par personne, tout le monde règle cette somme soi-même. » a ajouté grand-mère.

La foule a hoché la tête. Quoiqu’ils ne soient pas la famille la plus noble, cent mille euros demeuraient une somme négligeable pour eux.

Mais deux personnes avaient la mine pâle !

C’étaient naturellement Annie et Charlotte. Ces jours-ci, leur entreprise a rencontré des problèmes, elles avaient à peine comblé ce déficit. Maintenant, elles n’avaient pas le moindre sou.

« Charlotte ? Tu n’as pas d’argent ? » Charles a crié. Il savait bien qu’elle était à bout de ses forces, il voulait l’humilier.

« Je... »

Tous les yeux se sont visés vers elle, Charlotte sentait brûler son visage. Elle a répondu : « Je... Je n’ai pas apporté ma carte bancaire. »

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