Chapitre 54 — Les cendres ardentesMargoJe flotte encore, entre veille et évanouissement. Mon corps est lourd, vidé, mais chaque nerf vibre comme une corde qu’on aurait trop tendue et qui garde en elle l’écho du coup d’archet. Je n’arrive pas à bouger, et je n’en ai pas envie. Je m’abandonne contre lui, la joue collée à sa peau brûlante, son odeur mêlée à la mienne, ce mélange de sueur, de désir et de quelque chose de plus intime, de plus vrai.Son souffle heurte ma tempe, profond, haletant, irrégulier encore. Je ferme les yeux et, sous ma paume, je sens battre son cœur. Il cogne comme le mien : trop vite, trop fort, comme si nos corps refusaient de se calmer, de revenir à une cadence humaine.Nous sommes deux tempêtes qui viennent de s’embraser et qui, pourtant, refusent de s’éteindre. Même dans l’immobilité, même dans le silence, je sens que le feu couve encore.Je voudrais parler, mais ma voix est brisée, rauque, perdue quelque part dans le tumulte de tout ce que je viens de donne
Chapitre 53 — L’embrasementDe RocheJe sens le point de rupture approcher. Elle est tendue, arc-boutée, chaque frisson résonne comme une corde prête à se rompre. J’ai étiré le temps, maîtrisé chaque souffle… mais maintenant, je veux tout.Je brise la lenteur. Mes gestes s’intensifient, mes lèvres capturent sa peau avec une faim dévorante, mes mains deviennent avides, exigeantes. Elle s’ouvre à moi comme une flamme qu’on attise trop brusquement, prête à tout engloutir. Son corps m’accueille, brûlant, tremblant, comme s’il n’avait attendu que cette déferlante.— Laisse-toi… je murmure, ma voix rauque, plus une injonction qu’une demande.Je plonge plus profondément, plus vite, mes mouvements gagnent en puissance. Ses ongles s’enfoncent dans ma peau avec une violence délicieuse, ses gémissements éclatent comme des flammes incontrôlées. Elle se cabre, se tend, chaque vibration de son corps est une victoire, chaque cri un incendie.Et plus je la vois céder, plus ma patience se consume. Mon
Chapitre 52 — Le vertige du feu De RocheJe sens chaque muscle de son corps répondre à mes gestes avec une précision qui me dévore. Chaque micro-frisson, chaque soupir est un langage silencieux que je déchiffre, une carte de son abandon naissant. Je ne précipite rien. Tout est minuté, calculé, jusqu’à ce que le temps lui-même semble suspendu.Ma main glisse sur sa taille, descend sur sa hanche, effleurant le tissu avec une lenteur méthodique, puis la peau nue qu’elle croyait protégée. Chaque contact provoque une réaction minime, mais suffocante : un souffle trop rapide, un frisson qui parcourt son épine dorsale, un léger tremblement de ses doigts sur le fauteuil.— Sens ça… murmuré-je, ma bouche effleurant son oreille. Chaque frisson t’appartient… mais tu es déjà mienne.Je laisse ma main parcourir sa cuisse, la faisant frissonner, oscillant entre résistance et abandon. Je savoure la tension qui s’épaissit, la patience qui devient feu. Chaque geste est une torture subtile, chaque sou
Chapitre 51 — L’étreinte du vertige De RocheJe sens sa respiration se rompre, irrégulière, rapide et brûlante contre ma peau. Chaque micro-frisson, chaque tremblement de ses doigts, chaque contraction subtile de ses muscles devient un signal, une réponse silencieuse que je lis avec cruauté et précision. Je ne précipite rien. Tout doit durer, chaque geste, chaque effleurement, chaque souffle… jusqu’à ce qu’elle perde totalement la notion de contrôle.Ma main glisse sur sa cuisse, effleurant sa peau nue sous le tissu, descend lentement, avec la lenteur calculée d’un prédateur qui sait que chaque seconde compte. Je sens son souffle devenir haletant, ses jambes se crisper, son corps frissonner à chaque contact. Le vertige que je provoque est délicieux.— Tu sens comme ton corps me réclame ? murmuré-je à son oreille. Comme tu veux… et que tu refuses encore.Elle tremble, je le sens, mais elle ne cède pas entièrement. Et c’est exactement ce que je veux : cette ligne fragile entre résistan
Chapitre 50 : Intense De RocheJe sens son corps tout entier répondre à chaque effleurement, chaque souffle, chaque micro-frisson que je provoque. La lenteur est mon instrument le plus cruel. Je ne presse rien, je laisse le temps s’étirer, chaque seconde se dilater jusqu’à ce qu’elle perde le fil de sa volonté.Ma main descend doucement le long de sa cuisse, effleurant la soie, puis la peau nue qu’elle croyait protégée par le tissu. Chaque contact est un avertissement et une promesse, une invitation à céder sans résistance. Je sens son souffle se rompre, ses doigts se crisper sur les accoudoirs. Elle est à la limite, elle le sait, je le sais. Et je n’ai pas besoin de plus pour savourer cette domination silencieuse.— Tu sens comme ton corps me réclame ? murmuré-je près de son oreille. Comme tu veux… et que tu refuses encore.Son frisson me traverse, subtil d’abord, puis de plus en plus prononcé. Je prends mon temps, laissant chaque geste devenir une tension qui la consume. La patienc
Chapitre 49 : Torride MargoJe sens sa présence derrière chaque pensée, comme une ombre chaude qui épouse mes contours. Mon souffle s’accélère alors que je sens ses doigts effleurer la peau de ma cuisse, redescendant légèrement, juste assez pour éveiller un frisson que je tente de réprimer. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, résonnant comme les pas que je ne veux pas fuir.Chaque respiration est un rappel de sa proximité. Je pourrais me lever, ouvrir la porte, reprendre le contrôle. Mais je ne le fais pas. Une part de moi, plus dangereuse, plus irrationnelle, veut rester là, sous son regard, sous sa domination silencieuse. Cette part qui tremble, qui brûle et qui désire… et qui a honte de désirer.Ses yeux me captivent, me paralysent. La profondeur de son regard me force à abandonner chaque défense que j’avais soigneusement érigée au fil des heures. Je le sais : je suis à sa merci, et pourtant… je veux sentir jusqu’où il ira, combien je pourrai tenir avant de céder totalement.De