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Quelqu’un qui t’aime comme au premier jour
Quelqu’un qui t’aime comme au premier jour
Penulis: Lento

Chapitre 1

Penulis: Lento
« Maman, tu peux dire à Papi que je suis d'accord pour le mariage arrangé », disais-je au téléphone.

« C'est vrai ?! » Ma mère était agréablement surprise, toutefois, elle restait dubitative, « Attends, et ton copain de longue date ? Certes, on te souhaite quelqu'un de bonne famille, mais si tu te forces… »

« Non, on s'est déjà séparé. Vous pouvez commencer à préparer le mariage. »

Ma mère, gardant son sang-froid, m'épargnait davantage de questions à ce sujet, « Tu as encore du temps pour réfléchir, même si ton grand-père a sélectionné cet homme parmi des milliers pour toi – ce remarquable jeune homme dirige déjà une entreprise qui appartient à ses parents. Toutefois, on ne plaisante pas avec un mariage, c'est sérieux et c'est pour la vie, tu comprends ? »

« Oui, Maman, ce n'était pas un coup de tête, j'ai mûrement réfléchi. »

Hier au téléphone, mon frère cadet, sans faire exprès, m'a fait comprendre que l'entreprise de notre famille traversait une mauvaise période, un financement de l'extérieur était nécessaire pour sauver les affaires.

Et un mariage arrangé était la meilleure solution.

Dans le temps, une passionnée comme moi, grande amoureuse de mon copain, aurait défié toute ma famille pour rester à côté de lui ; aujourd'hui, j'acceptais un mariage arrangé.

Car mon amour pour lui était mort pour toujours. Il était temps de redevenir lucide.

À travers la grande vitre, j'ai vu sur qui Hugo s'est fixé depuis un moment. Je me moquais amèrement.

Il n'y avait pas si longtemps, c'était moi qu'il regardait avec autant d'attention.

Quand on était à la fac, il courrait après moi durant trois ans. Je lui posais souvent la question : pourquoi tu m'aimais ? À chaque fois, il souriait candidement, « Tu es belle ! Tu es la plus belle fille que j'ai jamais vue ! »

Je n'étais pas particulièrement attirée par les gens naïfs, toutefois, sa sincérité a fini par me toucher. Mais je ne lui ai pas dit « oui » tout de suite, et Hugo, il restait persévérant malgré mon hésitation.

Tous les jours, il me ramenait mon petit-déjeuner ; chaque fois, je tombais malade, c'était lui qui s'occupait de moi.

Une fois, après avoir vu mon regard désireux en voyant un beau collier hors de prix, il a accumulé deux petits jobs pour me le payer.

Aucun froncement de sourcils sur mon visage n'échappait à ses yeux, il était toujours là pour me remonter le moral.

Néanmoins, notre relation ne valait rien comparée à son premier amour.

Il y avait deux mois, son premier amour, qui datait de son enfance, Yveline Huet, a surgi de nulle part. Elle est même venue à Toulouse où nous vivions. Dès la première fois que je l'ai vue, je l'ai trouvée sans-gêne, et trop proche avec mon copain.

Je n'ai rien dit, car à mon avis, elle n'y resterait pas longtemps. Cependant, à ma grande surprise, elle était devenue la secrétaire de Hugo, qui le collait comme son ombre ; elle a même emménagé à Toulouse.

Enfin, j'ai exigé une explication de la part d'Hugo pour cette histoire d'ex-copine-secrétaire. Il s'est contenté de se justifier par les compétences professionnelles de son premier amour.

À partir de ce moment-là, il restait souvent tard dans son bureau, et partait de plus en plus en voyages d'affaires.

Il rentrait de moins en moins à la maison pour dormir.

Avant-hier, je suis allée à l'administration pour vérifier le pointage des personnels. Avec grand désarroi, j'ai découvert que ces deux-là, Hugo et Yveline, sont tout le temps inséparables.

Ils partaient en voyage d'affaires comme un couple, en fournissant une facture d'une seule chambre double à la comptabilité.

Sans parler de toutes ces heures supplémentaires qui coïncident.

Je sortais du bureau d'Hugo, l'air égaré. Yveline m'a vue et s'est levée de son fauteuil, montrant un sourire affecté, « Iris, comment tu te sens ? Tu es toute pâle ? Vous vous êtes pris la tête ? »

Ayant le moral dans les chaussettes, je l'ignorais en la contournant.

« Iris Girard ! » Elle m'a interpellée dans mon dos, « Tu auras bientôt 30 ans, n'est-ce-pas ? Tu ne peux plus faire qu'à ta tête ! Tu sais, Hugo était déjà préoccupé avec cette histoire de financement du Groupe Bertrand. Ne pas l'embêter est le moindre des choses que tu puisses faire pour lui, si tu ne pouvais pas l'aider ! »

Je fronçais légèrement les sourcils, la fixant calmement, « Yveline Huet, je te préviens que cette entreprise appartient à Hugo et à moi, nous l'avons fondée tous les deux. Il pouvait t'embaucher, et moi, je pourrais te virer si je le veux. »

« Tu … » Yveline n'attendait pas que je sois si dure avec elle, choquée pendant quelques seconds, puis me répondait de manière rancunière, « Je, je te donne des conseils en pensant à toi. Si ça ne te plaît pas, tu n'as qu'à ne pas m'écouter, au lieu de vouloir me virer… »

« Qui voulait te virer ? » Hugo sortait de son bureau, nous parlait d'un ton glacial, « Iris, Yveline est une petite fille, et elle n'est pas originaire d'ici. Tu ne peux pas te montrer plus tolérante avec elle ? Même si elle n'est pas parfaite, comme tout le monde ? »

Petite fille. Quelle blague. Elle n'était que trois mois de moins que moi.

Sentant les larmes qui montaient dans mes yeux, je respirais profondément pour m'apaiser, « Hugo Fontaine, tu vas devoir choisir, qu'une seule d'entre nous pourrait rester dans cette entreprise, elle ou moi ? »

« Iris Girard, arrête ton cinéma », répondait Hugo d'un air blasé.

N'attendant pas qu'il réagisse ainsi, je restais médusée. Je cherchais, en vaine, dans ma mémoire la dernière fois qu'il m'appelait ainsi.

« Iris, je pense que tu t'imagines des trucs entre Hugo et moi ; en fait, on est juste des amis d'enfance proches. » Les yeux d'Yveline étaient maintenant rouges d'émotion. Elle se tournait vers Hugo, le regardant d'un air battu, « Hugo, j'ai entendu dire qu'Iris est issue d'une famille très aisée, elle a dû être gâtée, en ayant tout ce qu'elle voulait. Il faut que tu sois plus indulgent avec elle, ne t'en prends pas la tête avec elle à cause de moi… Et moi, j'ai tellement l'habitude d'être inférieure ! Je peux partir si cela fait plaisir à Iris. Je peux même quitter Toulouse… »

« Yveline ! Ne dis pas ça. » Hugo la regardait avec plein de tendresse, cachant mal son empathie envers cette pauvre fille.

Je mordillais les lèvres, quittant la pièce aussitôt.

Toute ma vie, j'étais choyée par ma famille. Une fois diplômée, j'ai été sollicitée par mon père pour reprendre notre entreprise familiale, à condition de rentrer à Paris, ma ville natale.

Toutefois, aveuglée par mon amour pour Hugo, je voulais coûte que coûte rester à Toulouse. Cela a déclenché une grande dispute avec mon père, car ce dernier disait : « Qu'est-ce que ce sans-le-sou pourrait t'offrir comme avenir ! »

Et moi, pour prouver qu'il avait tort, avais tout fait pour monter notre propre business. Je dînais souvent avec des partenaires potentiels, puis leur tenais compagnie dans des bars jusqu'aux petits matins. En buvant de bouteilles entières d'alcool fort.

Mais en contrepartie, je n'ai pas eu la fidélité d'Hugo ; au lieu de quoi, un estomac bien abîmé. Pour mes maux de ventre, je devais prendre tous les jours des médicaments.

J'entendais ma mère soupir l'autre bout du fil, « Bon, quand est-ce que tu comptais rentrer à Paris alors ? »

« Dans deux semaines. »

En raccrochant, je me retournais pour regarder l'immeuble dans lequel se trouvait notre entreprise, souriais amèrement.

Hugo Fontaine. Je t'ai donné l'occasion de choisir, entre elle et moi. Tu l'as foiré. Et moi, je ne veux plus de toi non plus.

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